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Quatre mois pile après le dernier concert, je come back. Oui, moi aussi. Compter sur votre présence serait rigolo, sympathique et souple tout simultanément. Ce qui n’est pas rien, l’on en conviendra.
Ah non, finalement, non. Désolé (moi le premier).

Du coup, voici un reste de répétition : un matin, je me suis réveillé, ça m’arrive, avec une reprise de Léo Ferré par François Marzynski et Jean-Marc Boël dans la caboche, issue du formidable DVD réalisé par le premier nommé – à noter que le double film auquel j’allusionne est toujours dispo et commandable en suivant l’hyperlien ; pour ma part, je continue de le conseiller inlassablement à tous ceux que la pratique artistique, que la chanson, que la vie cachée des p’tits musiciens (ceux qui passent pas dans l’écran plat, comme son non, ha ha, l’indique) intéresse. Voilà un documentaire qui prend aux tripes sous des allures de comédie et, hormis la pochette pas terrible (on n’est pas censé la glisser dans le lecteur, non plus), c’est fait avec ce mélange de professionnalisme et de talent qui te fait dire des concurrents, pardon, des presque-collègues : “Tudieu, les bâtards, ils sont bons.”
Bref, la casserole (c’est pas que moi) de thé ayant fait son travail, j’ai décidé d’écrire une chanson de Léo Ferrier et d’en faire une gravure à la barbare. Elle n’était pas au programme du concert annulé, mais comme le concert non plus n’est plus au programme, voici, pour les amateurs de double inédit, “Jusqu’à ce qu’il n’en reste rien ». Oui, c’est du vol, mais du vol artisanal et un peu créatif.