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Ayguemorte au Prix des Pyrénées orientales (Saint-Cloud, 2 avril 2018). Photo : Bertrand Ferrier.

À la base, à Chantilly ou à Compiègne, on vient pour ça : voir le favori Ayguemorte (à l’extrême-gauche sur cette photo) rosser ses adversaires selon son envie, les circonstances ou le talent de son jockey.

Ayguemorte, Jérémie Monteiro et Pierre-Louis Guerin. Photo : Bertrand Ferrier.

Dézoomons donc et remontons le temps avec celui qui revint du Portugal pour, précisément, monter Valdeblore puis Ayguemorte.

Le dossard du favori avant le run. Photo : Bertrand Ferrier.

Dézoomons encore. C’est classe, à mon échelle – disons : à mon escabeau, d’arriver comme un plouc et de négocier avec succès, par deux fois, de pouvoir entrer dans le lieu saint où travaille la puissance invitante, M. le docteur, propriétaire et entraîneur Pierre-Louis Guerin. Et de retrouver ses monstres dans le dédale de Saint-Cloud.

Stalle réservée. Photo : Bertrand Ferrier.

Dézoomons encore. Le sprint pour choper le train. Le sprint en sortant du train. Le sprint pour remonter l’hippodrome à la recherche d’une entrée. L’infiltration des lieux et l’impression cabrélique d’être arrivé hors saison.

On doit être hors saison. Photo bio, sans filtre ou trucage : Bertrand Ferrier.

Dézoomons encore. Après le troisième sprint. Une vie de migrant chic qui profite dès qu’il peut des (c’est pas le même “des”) invitations que certains lui lancent.

Le Val d’Or de la fenêtre du train. Photo, ben, c’est pas la peine de le dire, mais : Bertrand Ferrier. Faut assumer, mârde.

Et confusionnons pour finir. C’est vrai que, le plus grand zizir, faut lire les mots jusqu’au bout, c’est que, après les courses, brillantes ou mitigées, on finit par ramener les chevaux en bon état dans leur écurie. Et là, on peut laisser les locaux (“pour pas gêner car j’y connais rien”, ben tiens) gérer l’intendance tandis que l’on joue avec le chien (ssssécurité), les chats (effrayage des souris passionnées par la bouffe des chevaux) et les chevaux que tu sais pas parler leur langue mais qu’ils veulent quand même bien parler avec toi.

Photo : Bertrand Ferrier

Ouais, c’est triste de les quitter. J’imagine que c’est bon signe de regretter de faire son come-back à Paris. Si cet insignifiant Charles Aznavour pouvait m’imiter !