Exsider : Bruxelles

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Faux, zéro, nul : je ne suis pas allé à Bruxelles en vacances de deux jours. Déjà, j’ai pas le temps. Ensuite, je suis bien allé à Bruxelles mais, comme dirait le philosophe JJG lors de son dernier live, j’y suis allé “dans un but tout à fait précis” que je ne manquerai pas de dévoiler prochainement. En tout cas, rassurons-nous, certainement pas pour baguenauder de ci de là, entre travées lumineuses…


… et typiques chaires noires carrément pas engageantes et pourtant superbes. Tout le contraire de, je sais pas, moi, Rihanna, par exemple.


Je n’étais pas venu non plus pour scruter les cotons-tiges pour nuages…


… ni pour vaguer sur les grands-places…

… ou pour regarder des p’tits mecs qui pissent. Ben non, Bertrand Ferrier, y a un certain minimum de standing à respecter, quand même. C’est pas your average Chinese touriste, mârde.


Non, non, non. Même en insistant. Ou alors, un chien qui pisse, à l’art gueur.


Mais, en vrai, non. Et c’est dommage, en fait, car y a plein de choses à voir, à Bruxelles. Des calendriers 2007 offerts à qui-n’en-veut au détour d’une église…


… des orgues avec, parfois, des djeunses qui y répètent les Passacaille et fugue de JSB sur des registrations qui sonnent synthétique…

… un hôtel trois étoiles – en fait, trois astérisques…

… et puis, ces magasins qui font rêver les spécialiss du pizzicato de la pantoufle fourée, mârde.


Inflexible, je le maintiens : non, je ne suis pas venu à Bruxelles pour ça. Ni pour ça.


Ni pour chercher Adolf…


… ni pour découvrir des sous-Sempé comme Zhu Deyong, dans le triste Centre belge de la bande dessinée…


… ni pour essayer de décrypter la langue avant de prendre l’ascenceur.

Soupçonnons que le prochain post belge sera un tantinet plus positif. Sinon, c’est à n’y rien comprendre, palsambleu.