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“Bon, Bertrand, vous avez corrigé les huit cents pages que l’on vient de vous remettre alors qu’on les avait depuis plusieurs jours mais on a oublié de vous le signaler ? Vous avez traduit les trois cents pages pour lesquelles nous vous accordons mille euros (sélection du texte, négociations de droits, traduction pas terrible d’ailleurs, relecture, discussions avec l’auteur, correction orthotypo, vérification d’intégration comprises malgré une compositrice incapable qui part en vacances pile au moment crucial avant l’impression) ? Vous avez obtenu l’accord de l’attachée de presse free-lance pour les conditions que nous avons décidées sans vous contacter ? Vous avez optimisé les couvertures avec la directrice artistique ? Vous avez préparé le lancement de la nouvelle série de livres de… Bertrand, vous m’écoutez ou vous êtes, juste, en train de péter très fort ?”