Je hais d’amour les chats de hasard

Quand je remplace le titulaire de Notre-Dame (j’ai pas fini) de Vincennes, en sortant du RER, je passe toujours par la petite rue parce qu’il y a un véto et, parfois, quand il fait beau mais pas trop, il laisse un chat ou deux dans une espèce de petit jardin, à l’entrée – comme ici….

Bien accompagné 18

L’inspection experte des orgues continue. Cette fois, Sleepy aka le KanGourou, a envoyé son partner Vénère tester le premier orgue-coffre de Gérard Cattin, spécialiste du clavecin. Rappelons aux nouveaux venus que l’objectif de ces examens est toujours d’évaluer la mystérieuse  granularité sonore “en soi et pour soi” bien entendu. Il va de soi que nous…

La vie, c’est juste une question de tempo

– T’inquiète, je sors M. Chien, t’as qu’à rester à Vincennes si tu joues aussi une cérémonie cette après-midi. Tu prends un pique-nique et tu kiffes la vibe dehors ! – C’est fort aimable, mais c’est plus compliqué que ça. – En quel sens ? – On va pas se mentir : en termes de…

Chat chat chat

Le plaisir du rganiss liturgique nomade : conter fleurette aux monstres. Démo. – Wouh-ouh, pikifa ! – Presque ! – Bon, je vois, t’as de l’humour, laisse béton. (C’était pas un exemple parfait, mais on voit l’idée, boudu.)

Fleurette

C’est quand même l’avantage du rganiss liturgique itinérant : chemin faisant, il peut conter fleurette aux pikifa. Mal, apparemment, mais bref.

Le maître de Vincennes

Le bottin s’éloigne, mais le beau temps approche. Presque. En tout cas, l’être préféré de tout Vincennes recommence ses rondes. Youpi.

France, 2017

Rue avec lieu de culte en banlieue parisienne. On est tout simplement, simplement, un jour d’octobre français en 2017.

Jean-Luc Thellin, Saint-Louis de Vincennes, 15 octobre 2017

D’emblée, j’avoue, j’avoue tout. De ce concert de Jean-Luc Thellin, je ne peux rien dire. Ou presque. Juste que, quoi qu’il fût joué par un monsieur aux airs de gendre idéal (grand bonhomme, lunettes sérieuses, rasage parfait, très léger accent, gnagnagna), le programme était celui d’un malade mental tant il était hérissé de difficultés (digitales,…

… on verra plus tard

Quand tu es rganiss ; qu’entre deux cérémonies, tu ne peux rentrer chez toi ; et que tu traînes, sous la pluie lourde et poisseuse, dans des endroits mal famés. Et pour le reste, on verra plus tard.

Les dedans de l’amer

… et toujours cette vague menace sur l’air du : “Fais gaffe, mec, j’écoute c’que tu joues, si c’est nul, j’peux toujours envoyer un ou deux tuyaux te régler ton compte.”

L’alignement des planètes

Quand tu vas jouer du bon son, qu’il y a du soleil, que tu vas être bien accueilli et qu’un p’tifa vient te dire bonjour, c’est sûr, tu vis en mode George Clooney. Le fric en moins, mais qui donne un enculé ?

Joyeux Noël…

… mais pas trop. Ben parce que, garder un peu de joie pour la route, se contenir par respect pour ceux qui, interroger cette révélation qui, constater que le mode mineur est plus élégant que les tonalités majeures, se – bref, whatever : joyeux Noël, chers lecteurs, mais, as far as I am concerned, pas trop, trop,…

Décalage horaire

Les deux horloges de cette installation scientifique, “Le temps dissocié”, prouvent que, plus on monte vers le ciel, moins le temps file vite : voilà enfin essspliqué pourquoi l’éternité est longue sur la fin.

Roland-Garros et moi

Pendant Roland-Garros, l’après-midi, parfois, je regarde la télé. Pas souvent France Télévisions mais, au moins, ça m’évite les commentaires des crétins payés pour blablater au lieu de bien fermer définitivement leur grande mouille. C’est déjà ça !

La prison joyeuse

Dans certaines églises, prudents, les responsables ont barreaudé la fenêtre des toilettes pour que les organissses ne s’échappent pô. Mazette, ils sont forts, les diables.

Boss(er)

Nan, mais je crois que, avant tout, le 31 décembre, pour un organissse, c’est d’abord l’occasion de bosser, éventuellement au contact de la nature à Vincennes.