La brise de la pastille
En attendant le vent de fronde censé souffler sur les Français quand la pilule que l’on veut leur faire avaler est trop grosse, célébrons ce jour Ferrier de fesse nationale.
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En attendant le vent de fronde censé souffler sur les Français quand la pilule que l’on veut leur faire avaler est trop grosse, célébrons ce jour Ferrier de fesse nationale.
Aujourd’hui, j’ai envie d’envoler tous ceux qui ont un p’tit coup d’blues. J’ai envie de distribuer du rêve. J’ai envie d’offrir un peu d’été à ceux que l’hiver a engloutis et aux ploucs qui, contrairement aux vrais artistes ou aux pharmaciennes à l’Enculture, n’ont pas la chance pourtant si simple de pisciner à Cannes…
Aujourd’hui, entretien chez une artiste lyrique ultrasympa (ça arrive plus souvent que etc.) dans un coin de Paris qui ne ressemble pas aux lieux à la mode de mixité mondialisée, mais plutôt à symposium de maisons de Schtroumpf qui ont réussi. Ça ne remplace pas un p’tit hôtel particulier, soit, mais, n’en déplaise aux…
Pour fêter Pâques, un attaché de presse m’a envoyé le disque présenté ci-dessus. Assez inattendu et réjouissant dans le paysage musical du moment, c’est un feel-good object, dont la présentation colorée et bigarrée égrène d’emblée des notes de joie dans nos cinq sens en éveil. La tonicité des attaques n’exclut jamais la ductile suavité qui…
Absolument. Le projet du jour était de compte-render le nouveau disque d’Estelle Revaz avec l’Orchestre de chambre de Genève. Mais y avait manif avec le Sdamp contre la fermeture des lieux culturels et l’écrasement étatique des musiciens et autres zozos non-essentiels. Si bien que ce billet a bien failli évoquer le nouveau disque d’Estelle…
Manifester contre la destruction de la culture et de ses agents est inutile. Être artiste aujourd’hui est non-essentiel, mieux vaut se faire vacciner. Donc, sous la pluie, l’observation des flics en civil et des CRS quasi plus nombreux que les manifestants, j’étais là. Car c’est encore plus beau lorsqu’on est inutile, et mon désir…
Comme quoi que mon bureau ne serait pas parfaitement rangé et que le seul interclassement lisible serait inattendu. Les gens sont bizarres, non ?
… as we know it, till there, I don’t feel fine but doing my best.
La recette de Nora Lakheal disait : “À glaner chez Franprix, du houmous, du saucisson hallal, un bocal d’olives, du pain de mie et un petit-châblis.” Après avoir lu ce passage, une nuit d’urgence éditoriale, j’ai décidé que, moi aussi, quand le temps serait venu, je tenterai de réaliser cette recette franco-tunisienne. C’est là que…
Héberger une personne du sexe POUR qu’elle fasse la bectance, jamais. Ce nonobstant, si elle fait la bectance, point ne voudrais brimer la créativité des premiers humains à être apparus sur Terre. Y a un minimum de respect, nom d’un été !
Entre deux cérémonies, j’avais un peu de temps. Je me suis allongé sur un banc, cinq minutes, avec moi, et j’ai regardé les nuages, tant qu’y en a.
Moi, que les papillons retournent brûler leurs ailes pour énerver l’hiver, je veux bien. Mais pas en août, et pas le soir où il me reste 170 pages à corriger, merci. Allez, zou. Ben, je sais pas quoi, envole-moi ou envole-toi, mais faut faire quelque chose, hélas.
… as long as life still goes on, et nous avec. Let’s help it.
… j’espère que l’on va m’applaudir, ce soir, pour m’être saigné à ce point. Enfin, public, enfin.
Parfois, les gens surestiment mon goût du beau. Après le repasse-cravate opérationnel, il m’a été offert de véritables mémoriaux de notre civilisation. J’ai déjà refusé une offre à 100 € pour le lot mais, la crise aidant, je peux étudier toute proposition sensée, évidemment.
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !