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Orgue de l’église Saint-Marcel (Paris 13). Photo : Bertrand Ferrier.

Émule de la starteupe néchonne, je me suis mis en mode fusion pour ce post. Après la session “coup de pouce” et le moment “bien accompagné », voici le mix : le coup de pouce bien accompagné. En d’autres termes, il s’agit de l’après-midi registration-tourne du dimanche pour un ami au carré (un ami d’ami, donc), qui s’aventurait sur les terres de Vera Nikitine en compagnie d’un jeune apprenti coaché, comme la puissance invitante, par Jean-Luc Thellin.
Cerise sur le clafoutis, deux percussionnistes étaient de la partie pour interpréter le Boléro de Pierre et Jean-Marc Cochereau. Enfin, deux et demi. Récapitulons afin d’être stipulatoire. À la base, nous avons donc deux organistes en formation.

Grégoire Veyrac et Franck Patrone. Photo : Bertrand Ferrier.

Aux deux organistes s’ajoutent deux percussionnistes professionnels, ici présentés sur une photo d’organiste. On appelle “photo d’organiste” une photo de groupe où les organistes sont presque nets, les percussionnistes, non. Peut-être aussi parce que lesdits percussionnistes sont soupçonnés d’être allés boire une bière avant le concert sans inviter le photographe – ça peut jouer.

Franck Patrone, Grégoire Veyrac, Cédric Cyprien et William Mège. Photo moche : Bertrand Ferrier.

Ce nonobstant, notre exigence de transparence nous oblige à stipuler que ce concert concaténant Buxtehude, Bach, Mozart, Lefébure-Wély, Franck, Messiaen et Cochereau n’aurait sans doute pas été le même si un artiste polymorphe n’avait pas pris la peine d’apporter ses lumières musicales. Sleepy, dit Grand Gourou, avait une nouvelle fois décidé de tester (“quasiment au sens anglais de goûtation buccale ») les deux contributeurs instrumentaux du jour, à commencer par l’orgue.

Photo : Bertrand Ferrier

Après s’être senti très à l’aise, au point de faire l’article du Beuchet-Debierre à la façon d’un guide très sûr de lui, il a condescendu à s’essayer à la percussion. Il a fort apprécié cette expérience, puis a regagné sa place de spectateur privilégié afin d’assister, en connaisseur, à ce qu’il considérait dès lors comme “son concert ». Jugeant “gouleyant” le sens du rythme de l’un, “scrupuleux” le souci de restitution de l’autre, il a surtout goûté les interventions de ses amies les percussions. Au point d’envisager de ne plus s’appeler seulement Grand Gourou mais, peut-être, aussi, en guise de sous-titre, King of the Groove. Voilà où l’on en est, hic et nunc. La suite, inch’Allalalalah, aux prochains épisodes.

Photo : Bertrand Ferrier