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Petit plaisir de fin de semaine : hier, c’est moi qui allais critiquer les autres en concert. Non mais.
En l’occurrence, l’Orchestre philharmonique de Radio France (pardon, le Philar, c’est tellement plus tête-à-claques), dirigé par Ion Marin. Première mi-temps : une manière de tube, le Concerto pour violoncelle de Dvořák avec Jian Wang au violoncelle (après un début un peu bancal, l’orchestre se stabilise et ça donne de beaux moments, avec un soliste solide, ou l’inverse, qui importe en bis une dispensable mélodie d’un compositeur aveugle pas vraiment mémorable sur ce que l’on entend). Seconde mi-temps, la très belle quoique, ou parce que, bizarrement fichue Sixième symphonie de Chostacovitch, où les légers décalages orchestraux sont gommés par une intensité qui capte l’auditeur.
Évidemment, on trouve le concert un poil bref ; et on préfère l’attitude de Pascal Oddon, premier chef d’attaque des violons, toujours à donf dans la musique, que l’incorrection d’Hélène Devilleneuve, l’hautboïste en chef, qui s’emmerde ouvertement quand elle ne sévit pas. Mais le concert reste, globalement, bien frais, bien agréable. Et en plus, on peut le partager quelque temps (voir infra), si la technique fonctionne. Que demande le peuple, nom d’un gong en peluche ?