Partition de Bach – Cage à dragées de baptême : 1-0
Dans une sacoche ou un sac de rganissse, se passent toujours de sourdes luttes. On se croirait encore à une tribune d’orgues…
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Dans une sacoche ou un sac de rganissse, se passent toujours de sourdes luttes. On se croirait encore à une tribune d’orgues…
– Un prêtre m’a spliké combien c’était merveilleux de travailler avec un rganissse virtuose, intelligent, proche des gens, ouvert et réactif. – Et il parlait de toi ? – Non, juste de mon remplaçant de luxe. – La honte pour toi ! – Tu rigoles ? Si le remplaçant est un musicien merveilleux, virtuose, intelligent,…
Envie d’un concert exceptionnel ? Pour une fois, pas de grrrantorganissse en vedette (juste le titulaire du lieu, wououh) ; mais une parenthèse celtique dans ce Carême, à l’occasion de la Saint-Patrick, featuring Jean-Jacques Saint-Jalmes à la bombarde et Pierre Douerin à la cornemuse pour un programme brut d’authenticité. Avec ces musiciens bretons pur beurre,…
L’air de rien, Vincent Rigot est l’un des organissses français les plus réputés. Improvisateur salué par de multiples victoires dans des concours internationaux, professeur dans des conservatoires prestigieux, titulaire du grand orgue Aubertin de Saint-Louis-en-l’Île au côté de Benjamin Alard, il vient nous et vous offrir un récital de Carême puissant – doigts et orteils…
Ils sont deux. Organistes et chanteurs lyriques. Tous les deux. Des p’tits djeunses (ou presque) qui concoctent un programme joyeux musicalement, exigeant techniquement et prometteur humainement. Des pièces variées et palpitantes viendront faire résonner l’orgue remis à neuf en duo avec la voix humaine. De Haendel à Vaughan Williams, le récital de Bastien Milanese et…
Des tuyaux sans le son, c’est comme ces jours où tu as des neurones, peut-être, mais aucune idée n’en sourd.
Vis ma vie de rganissse, et ce moment où tu approches de la tribune de ton orgue… en reconnaissant que, parfois, même quand les concepts et du salaire et de ton travail sont sympa, oui, aller au boulot, c’est chiant. Mais rarement à ce point.
Ce moment où, en tant qu’organissse, tu vois l’Évangile du dimanche et tu te dis : “Ha, nan, pas une bonne nouvelle aussi longue.” Ce moment où tu ne sais pas que l’homélie aussi durera un quart d’heure.
Encore un véritable cheffe-d’œuvre, pourtant écrit par un grand organissse. N’empêche, faut pas rigoler : avec une telle richesse mélodique, c’est pas évident d’être souple et doux.
Elle est un des deux coups de cœur “jeunes organistes” du festival Komm, Bach! : une virtuose accomplie avec une personnalité extravagante. Vous allez l’aimer voire, pour les plus passionnés, la re-aimer.
Rassurez-moi, tout le budget est pas passé dans cette merde que vous présentez comme une hymne sacrée, empreinte d’une religiosité contemporaine digne de la sainte Église catholique de France, quand même ?
Un concert de prestige, offert gratuitement avec deux virtuoses à l’ouvrage, super set-list originale et pétillante, église chauffée, programme distribué, durée accessible à tous d’1 h 10, diffusion sur grand écran, magnifique desserte (métros 2, 3, 13, bus 66, 80, 95, proximité gare Saint-Lazare) et accueil sympa ? Dommage, sans doute. On aurait pu tellement…
La photo n’est pas bonne, mais on peut y voir, à défaut du bonheur en personne, enfin, le roll-up du festival Komm, Bach!, la saison officielle de concerts d’orgue de Saint-André de l’Europe.
– De toute façon, c’est mieux que vous le finissiez : après le week-end, il ne sera plus bon. – Alors, vraiment par respect pour l’autorité curiale, hein, patron… – Mais vous aviez pas fait vœu de… – De quoi ? – Ben, chais pas, dans votre branche, en tant qu’ancien syndicalissse, vous faites pas…
Jouer de l’orgue sous un regard inquisiteur, c’est pas toujours facile.
Peut-être sera-ce l’heure de mes dernières cérémonies (avant les prud’hommes) sur cet instrument si cher à mon cœur, mais c’est aussi celle de mon allégresse quand un instrumentissse avec qui je sévis sporadiquement me souhaite la bonne année avec d’esssellents chocolats – histoire de me confire dans mon kulte. Finalement, c’est ce qui compte. Et…
– Mais c’est toi qui devais accorder le clairon ! Moi, je suis nul en facture… – J’ai trop le vertige. Tu verras, Bertrand, c’est simple, et en plus je te fournis la rasette. Tu cherches le 2C#, et tu tapotes. Allez ! – Pfff, d’accord. Alors, s’il te plaît, 2C#, tu peux te dénoncer…
Quelque part, c’est sûr : organissse à Paris, tout le monde peut pas. Faut un certain niveau en harmonie. Sinon, tu tiens pas la cadence.
Quand Jean Guillou ne jouait pas sur les grandes orgues, c’est lui qui swinguait les cinq claviers et le pédalier. Il s’appelle Vincent Crosnier, il a préparé un programme de ouf (1 h 10), avec écran géant, église chauffée, programme offert, entrée libre et probable présence de Jean Guillou en personne. On voulait faire plus,…
Vincent Crosnier se chauffe les doigts en vue du concert de dimanche. Vous y voir serait chouette, comme dit l’éléphant (ou le hibou, je sais plus). En attendant, voici l’programme.
… on voit des trucs, parfois, des barreaux, des couleurs, des lumières, et cette sémillante obscurité – sans doute des symboles, qui sait ?
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !