Dimanche 18 janvier 2026

La saison Arpeggione, florilège


17 h, église Sainte-Anne de Marseille. Première du projet « Et si l’on danse ? » pour saxophone, piano et orgue.

Au programme : Gervaise, Susato, Schubert, Bartók, Jobim, Faillenot, Metheny.

Le concept ?
Si l’on danse dans un monde qui se referme sur de petites communautés de semblables, on fait sauter les barrières et dialoguer

  • la tradition et le contemporain,
  • le classique et le populaire,
  • le posé et l’enivrant.

Si l’on danse dans un monde qui se cadenasse et se recroqueville, on voyage

  • de l’Italie au Brésil,
  • de la France aux États-Unis
  • en passant par la Roumanie et l’Allemagne.

Si l’on danse dans un monde qui s’attriste et se flagelle, on part cueillir

  • la légèreté,
  • l’insouciance et
  • la liberté.

Alors, on danse ?

 

 


 

Les zozos

Après avoir obtenu le diplôme supérieur de concertiste de l’École Normale de Musique de Paris, Pierre-Marie Bonafos s’est consacré à ses passions :

  • la musique (il maîtrise tous les saxophones, les clarinettes et une flopée d’autres instruments),
  • la composition et les arrangements (pendant le confinement, il a écrit et enregistré une version jazz exceptionnelle des Tableaux d’une exposition de Moussorgski disponible ici pour un prix amusant), ainsi que
  • l’enseignement (il a été professeur de saxophone, de jazz et d’improvisation au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Gennevilliers pendant 22 ans…).

Passionné de big band, celui qui a été le saxophoniste préféré de l’Orchestre philharmonique de Radio-France a aussi exploré les merveilles de la musique savante-mais-pas-toujours-si-sage que l’on a pu ouïr notamment à l’église de la Madeleine.
Organiste-conférencier du musée national de la Renaissance d’Écouen pendant douze ans, Bertrand Ferrier est organiste de Saint-André de l’Europe (Paris 8) depuis près d’un quart de siècle et adjoint aux grandes orgues de la collégiale Saint-Martin de Montmorency (Val-d’Oise) depuis plus de dix ans – cette expérience lui a inspiré L’Homme qui jouait de l’orgue (Max Milo). En tant que concertiste, il s’est notamment produit aux grandes orgues de Saint-Eustache et de Saint-Augustin, de la cathédrale de Gap, des collégiales d’Eu, de Pézenas et de Vernon, de l’abbaye de Royaumont et de l’église Sainte-Julienne de Namur. Voilà de nombreuses années qu’il collabore régulièrement avec Pierre-Marie Bonafos pour des projets de musique

  • très classique,
  • très jazz,
  • très chanson, et parfois
  • un peu des trois à la fois.

Après une série de récitals autour du jazzman Pat Metheny et une autre où les zozos s’appropriaient le répertoire baroque et contemporain conçu pour… orgue et trompette, ils sont de retour avec un seul mot d’ordre, d’une grande profondeur musicologique : « Yi-haaaa ! »