Utopie du Paradis des edelweiss sur la plage de Deauville, le 10 mars 2025. Photo : Rozenn Douerin.
Voilà bien environ quelques semaines que nous n’avions donné des nouvelles photographiques du monstre chez qui nous habitons. Plusieurs millions d’internautes ou quasi ont témoigné de leur inquiétude. Afin de rassurer la planète, voici quelques souvenirs d’une escapade grâce à laquelle la Tueuse a découvert la plage et dégainé sa fameuse excuse – assez peu crédible, reconnaissons-le, au vu du cliché – qui consiste à jurer, les yeux dans les yeux :
C’est pas moi qui ai fait le trou, m’sieur l’commissaire, j’étais même pas dans la voiture avec Bernard. Je crois que le coupable est plus ou moins un Chinois qui cherchait des terres rares et qui est parti en criant : « J’suis Chinois ! J’suis Chinois ! »
Utopie du Paradis des edelweiss sur la plage de Deauville, le 10 mars 2025. Photo : Rozenn Douerin.
En tant que berger belge, une fois, la demoiselle a tenté de garder ses blancs moutons, d’autant qu’il pleuvait plus ou moins ou qu’il allait pleuvoir comme dans la chanson – salut à toi, ô Normandie ! Il semblerait que la mer eût compris le message et se méfiât, désormais, de la rugosité tellurique de certains canidés.
Utopie du Paradis des edelweiss sur la plage de Deauville, le 10 mars 2025. Photo : Rozenn Douerin.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 7 septembre 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Déjà, bonjour, j’crois qu’y a pas d’autre mot pour commencer. Alors, aujourd’hui, apprenons à décrypter le langage corporel du malinois. Par exemple : tiens, un voisin arrive, si ça se trouve, c’est ma voisine préférée, la seule qui ait peur de moi, en malinoise, ça se dit ainsi.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 7 septembre 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Ci-après, le classique « Dites-moi pas qu’c’est pas vrai ! La petite chienne qui veut me grignoter en ronronnant est de retour ! ».
À présent, le fameux quoique complexe » j’ai l’air de jouer à Bambi et de regarder ailleurs mais, en vrai, je ne quitterais pour rien au monde mon cher bout de bois ».
Utopie du Paradis des edelweiss, le 7 septembre 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Bon, pour cette séance, je crois que c’est déjà pas mal. Un p’tit dernier pour la route ? Allez, parce que vous insistez… À vous de jouer !
Utopie du Paradis des edelweiss, le 7 septembre 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Solution : « C’est bon, on va boire un coup ? », évidemment…
Utopie en l’église Saint-André de l’Europe (Paris 8), le 20 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
La rentrée s’approche. Faut reprendre le boulot, même quand on n’a pas de collier. Première messe, donc, pour Utopie, avec le plus beau compliment à la sortie : « Bah… elle était où pendant la messe ? » Toutefois, le sérieux ne saurait omettre l’absolue nécessité du défouloir…
Utopie du Paradis des edelweiss, le 21 août 2023. Photo : Rozenn Douerin.
… et l’altercation bien de chez nous , où même les goldens aimeuhnt la castagneuh…
Utopie du Paradis des edelweiss & friend, le 21 août 2023. Photo : Rozenn Douerin.
D’où l’absolue nécessité du repos, même si cette activité ô combien bénéfique quand elle n’est pas pratiquée 7/24 peut, parfois, s’accompagner de pratiques dévoilant, sans doute, un petit problème dans l’organisation neuronale de certaines personnes au point de juger la longueur trop courte et la largueur inutilement généreuse.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 21 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 12 août 2023. Photo : Rozenn Douerin.
L’éleveur qui préside au Paradis des edelweiss propose à ses clients de revenir aux cinq mois du monstre pour évaluer ses progrès et anticiper des pistes éventuelles de bestofisation. L’occasion de respirer dans des espaces verts…
Utopie du Paradis des edelweiss, le 12 août 2023. Photo : Rozenn Douerin.
… de jouer avec des collègues du même âge…
Utopie du Paradis des edelweiss (partiellement cachée) & friends, le 12 août 2023. Photo : Rozenn Douerin.
… de connaître le grand frisson généralement réservé aux habitants de Gonesse…
Utopie du Paradis des edelweiss & friend, le 12 août 2023. Photo : Rozenn Douerin / Bertrand Ferrier.
… et de mettre sa race à sa cousine…
Utopie du Paradis des edelweiss & friend, le 12 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
… voire au « chien régulateur » assez costaud pour prendre cher presque sans grogner.
Utopie du Paradis des edelweiss & friend, le 12 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Parce que, finalement, tout ça, c’est que d’l’amour…
Utopie du Paradis des edelweiss & friend, le 12 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
… ce truc qui te rend tout bizarre…
Utopie du Paradis des edelweiss, le 12 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
… avant de te faxer au retour sous le canapé préalablement customisé parce que, si on était tous normalses, ben, ça risque pas d’arriver, mais bon, imagine l’horreur, alors ça va, quoi, quelque part, je crois, hein.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 12 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Aujourd’hui, comme le suggère la photo d’ouverture, sur laquelle une branchouille tombée à terre est impitoyablement grignotée, nous allons faire un point sur la violence chez les malinois. Celle-ci est résolument protéiforme mais, avec un peu d’attention, chaque lecteur du présent post sera bientôt en capacité – ce qui est plus tendance que d’être capable – de reconnaître la violence qu’il doit affronter s’il rencontre un malinois violent (nous ferons peut-être plus tard un post sur l’art d’affronter la douceur chez le malinois, sujet rarement abordé mais moins susceptible de faire un max de vues). En premier lieu, évoquons la violence du regard, capable de terrifier une feuille voire plusieurs feuilles à la fois.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Remarquez l’impitoyabilisme de la fixation et l’utilisation des deux radars orientables situés de part et d’autre du crâne pour créer une zone de visée oculaire à l’abri du soleil… Après cette première violence, impossible d’omettre la violence de la vitesse, susceptible d’ébouriffer les permanentes les moins éphémères plus nettement que l’vent fripon s’attaque aux jupons su’ l’pont du Gard.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
A priori contradictoire avec la violence de la vitesse et en réalité très complémentaire, le malinois connaît fort bien la violence de l’immobilité, qui a conduit plusieurs hypnotiseurs à prendre modèle sur la patience endormissante de l’animal – tellement endormissante qu’il a la capacité lui-même de s’endormir et, après avoir fait démonstration de la violence de l’immobilité, étalé, dans quelques cas, la violence de son endormissement, en général précédé d’une mise en position couchée et suivie d’un ronflement.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Variante de la violence immobile et de la violence du regard, la violence de l’observation est une violence régulièrement dénoncée par les collectifs de pigeons parisiens qui y voient un harcèlement caractérisé « du plus vil effet dans la ville Lumière ». Mais, bon, hein, c’est des pigeons, déjà, et des Parisiens en sus, alors voilà, quoi.
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Variante de la violence immobile, la violence de la préparation d’attaque est parfois accompagnée d’un dimorphisme facial et d’un swing des oreilles chez les spécimens encore jeunes. La tentative d’intox et de brouillage des pistes est patente et a sans doute des finalités que les caninologues ont de la peine à déterminer, les uns optant pour
l’exigence du gros câlin, d’autres pour
le démarrage d’une partie de « catch me if you can » ou pour
l’obtention d’une bonne Vache-qui-rit,
certains extrémistes affirmant même que les trois options sont compatibles – ce qui serait d’une violence !
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Enfin, on ne peut terminer ce rapide tour d’horizon des violences sans mentionner la violence de l’intox, qui consiste à tenter de prendre le pouvoir sur l’humain en tirant hyper fort la langue et en le défiant d’en faire autant. Notre diagnostic : c’est un piège, n’entrez pas dans cette bataille, vous n’en sortiriez pas vivant – et, en plus, on retrouverait votre cadavre dans une posture ridicule, comme si vous aviez avalé une arête et que l’urgentiste vous avait abandonné juste après l’avoir ôtée. Sur ce, n’hésitez pas à
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nous suivre pour plus de décryptage du comportement du malinois, avec toujours plus de conseils inutiles sur l’art de ne pas déjouer sa malice !
Utopie du Paradis des edelweiss, le 4 août 2023. Photo : Bertrand Ferrier.
Le problème, c’est que, à cause du réchauffement climatique, il pleut sur Paris depuis 15 jours environ. Alors, ben, on sort les appareils à raclette et on se blottit, tu penses, par respect pour le nouveau bénéficiaire – pardon : patron – du GIEC. Sinon, en vrai, on raconte des histoires mais voilà, quoi.