À nous deux, Péguy !

  Ce samedi 24 juin, dans le cadre de la Nuit des églises, je ponctuerai par des improvisations le parcours fomenté et dit par Jean-Michel Dhermay à travers l’œuvre de Charles Péguy. L’occasion de contempler les “flammes anxieuses” qui traversent “l’épaisseur de nos nuits”, et de, peut-être, n’en pas revenir. Collégiale Saint-Martin, Montmorency (Val-d’Oise) |…

Improvisons nos nuits

  C’était dans la nuit, dans la nuit noire et obscure du mois de juin, sur les coups de 23 h, au cours d’une mini-Nuit des églises sise en la collégiale Saint-Martin de Montmorency (programme ici). Des surgissements, des rugissements, des silences et des peintures. Une envie de musique dans un lieu magique jadis saccagé…

La femme, la femme, la femme, toujours recommencée

  En ce moment, y a le choix entre le genre et la mixité. Ce soir, c’est genre.     On va quand même essayer de faire de la musique : le lieu, les instruments et l’excellente Catherine Gouillard en soutien des autochtones y incitent. Let’s groove it, BB.      

Seul ou seul à plusieurs, c’est toujours seul

  Le jour de ton décès, ils pourront être trois ou moult à regarder le bois, ils pourront remplir une collégiale ou se perdre dans une petite église, une chose est sûre : comme tu le savais, tu seras mort seul.     Jusqu’au bout Frederik Mey aura raison… mais, si l’organiste est honnête (ça…

Nuit de la collégiale – Ça s’est emballé comme ça

C’était l’audace du P. Emeric Dupont, curé de la collégiale de Montmorency : inviter, en place d’honneur, des représentants de la communauté musulmane – même si le mot ne fut jamais prononcé, fût-ce devant le fâcheux qui écrit ces lignes et entra, personne ne souhaitant déranger les artistes, dans la sacristie-loge, afin de signifier aux…

Douze heures dans la vie d’une collégiale

Vivre une église de jour, c’est d’un banal ! Oser l’expérience de nuit – ce pour quoi beaucoup de p’tits rganiss, mais pas que, sont devenus rganiss – permet d’entrer dans une autre dimension. L’occasion est donnée aux Franciliens de se faufiler douze heures durant dans la vie d’une collégiale qui, comme seuls les vrais…

De mon perchoir (souvenirs, 2/3)

Au début, la neige, faut pas l’oublier, c’est des points blancs sur une photo. C’est après que ça a un peu plus de gueule. Cela étant, faut pas non plus être porté que sur la dépression (#nofilter mais c’est pas une excuse). Quand ça plane pour toi, c’est beau. Sinon, tu peux aussi, en rentrant…

Presque

Quand avoir un écran ne t’aide pas des masses, des masses, à suivre ce qui se passe loin de toi.

L’orgue à la portée des fouteux

– Un prêtre m’a spliké combien c’était merveilleux de travailler avec un rganissse virtuose, intelligent, proche des gens, ouvert et réactif. – Et il parlait de toi ? – Non, juste de mon remplaçant de luxe. – La honte pour toi ! – Tu rigoles ? Si le remplaçant est un musicien merveilleux, virtuose, intelligent,…

Le pire est né, hein

Peut-être sera-ce l’heure de mes dernières cérémonies (avant les prud’hommes) sur cet instrument si cher à mon cœur, mais c’est aussi celle de mon allégresse quand un instrumentissse avec qui je sévis sporadiquement me souhaite la bonne année avec d’esssellents chocolats – histoire de me confire dans mon kulte. Finalement, c’est ce qui compte. Et…

Niagara Gonzalez

Je pourrais essspliquer que cette photo est issue d’une capture d’écran d’un retour vidéo défaillant à l’orgue Gonzalez de la collégiale Saint-Martin de Montmorency. Mais, franchement, qu’est-ce qu’on s’en tampiponne au niveau du bibobéchon ?

Prudence

Quand organissse méfiant, lui toujours avoir un marteau près de lui (dans certaines paroisses bien sensées).

Il est des nô-ô-tres

“Veuillez m’excuser de ne pas avoir réagi à votre courriel plus tôt, mais vendredi soir et samedi j’étais invité à un anniversaire.” Je me doutais que nous avions choisi le bon expert : non seulement il est simple quoique vraiment expert, mais en plus il a les meilleures essscuses du monde.

Grodico forever

“Les coincements du deuxième ré se fréquentifient”, stipule l’organissse sur le cahier de doléances destiné au facteur. Sans doute du Bertrand Ferrier dans le texte, je suppute. Las ! Néologisez, il en restera souvent à peu près rien, mais bon.

Bouquet sans merci

– Merci. Merci infiniment. Ça me touche beaucoup. Merci vraiment. – Mais c’est pas pour toi, Bertrand. – Ah ? – C’est pour le mort. – Flûte de 8′ ! Alors je fais quoi de mes remerciements, moi, maintenant ?