Pour vous en finir
César finit d’écrire son impressionnant Troisième choral un 30 septembre. Il meurt le 8 novembre. L’urgence d’écrire vit toujours dans la virtuosité douce et décidée de Midori Abe ; et c’est chouette !
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César finit d’écrire son impressionnant Troisième choral un 30 septembre. Il meurt le 8 novembre. L’urgence d’écrire vit toujours dans la virtuosité douce et décidée de Midori Abe ; et c’est chouette !
C’est cette punchline du poète Paul Valet qui nous guidera vers la lumière musicale, ce soir. Alors que l’organisation des concerts est toujours bridée par les décisions gouvernementales qui mettent à mal, euphémisme, le milieu culturel et nombre de ses acteurs, quatre artistes viennent chez nous grâce à la magie d’Internet. Le festival Komm,…
C’est un hasard, mais c’est encore un ploum-ploum de moi, extrait du concert « Y a d’la joie ! » claqué en collectif le 21 juin. En même temps, c’est mon site, ça peut jouer aussi. Si, à la marge, mais ça peut jouer. Éventuellement.
La joie est indécence. C’est pour ça. Sinon, elle ne serait sûrement qu’ennui.
Oui, il suffira d’un cygne, un mâtin. Un mâtin tout tranquille, et serein. Qui jouerait ce tube, l’air de rien. Et ça donnerait ça.
Tu sais que tu n’as jamais ouï la moindre mélodie française tubesque si, dès les premières notes de ce tube de la mélodie française, tu n’as pas envie de crier : « GNAGNAGNAAAA… ILS MÉDIIIIIIIITEUH… »
Dans un monde où l’on nous intime de rester chez nous en attendant le nouveau Youkali (le vaccin, donc), il est temps de penser que d’autres youkalis sont possibles. La magie du duo formé par Emmanuelle Isenmann et Jorris Sauquet nous y invite. Non, il n’y a pas de Youkali ; n’empêche ! Certains…
Aujourd’hui, tout en mid-tempo, mettons en avant un cadeau fait par l’ami Jean pour aider le festival Komm, Bach! à passer un Premier confinement aussi smooth que poétique. Alors que les wannabe dictateurs fourbissent leurs armes, entre muselage, antimanifs, asservissement économique, rhétorique anxiogène, menaces et report des élections (parmi d’autres), coinçons la bulle le…
Réunir deux génies de la chanson en français avec du texte dedans : le festival Komm, Bach! l’a fait, en convainquant Jean Dubois, exceptionnel « ACI » souvent loué sur ce site (même ici), de fredonner du Charles Trenet – que nous pouçons en l’air et qui fut un tout p’tit peu plus connu mais est…
Sous l’archet souple et attentif de Hannah Holman, la vie danse doucement et joliment. Un cadeau offert pour le Premier grand confinement, qui n’en résonne certes pas avec moins de force pendant ce Deuxième petit emprisonnement…
Jorris Sauquet, le merveilleux lutin des orgues parisiens, a tantôt claqué pour le festival Komm, Bach, dans les conditions du direct, une version isoirienne d’une splendeur grattée par Johann Sebastian Bach – fût-ce en l’honneur de cette pleutrerie qui pue bien du cul, aka la chasse. Le contexte immonde exclu, qu’il s’adresse aux riches…
Tensions, haines, absurdités, angoisses, difficultés, souffrances : la musique n’efface rien, mais elle laisse imaginer qu’un monde beau est possible. Surtout quand Christophe Guida et Pierre Makarenko offrent, en bis, une pièce magnifique de Johann Ludwig Krebs lors d’un concert donné – le mot n’est pas anodin – à qui le voulait ouïr. C’est…
C’était un temps très raisonnable : on avait mis le beau à table. Pour le dernier concert avant le Nouveau Confinement, Christophe Guida avait entraîné avec lui un répertoire l’associant au hautbois magnifique de Pierre Makarenko… tout en réservant une place précieuse comme une pierre (ha, ha) pour l’orgue seul. Parmi ces moments en solitaire,…
Il y a du Albinoni, du Mozart et du Haydn dans la pièce jointe, affirme l’organiste, dans cette pièce qu’il partage avec Pierre Makarenko, son collègue à anche double. Vincent Borel, qui signa le très technique livret du disque Krebs de Christophe Guida, y voit même « l’effacement de Leibniz devant Goethe ». Après, on n’est pas…
Après un premier extrait tubesque, voici un nouvel échantillon prélevé sur le concert orgue et hautbois donné par Christophe Guida et Pierre Makarenko ce tout tantôt à l’occasion du festival Komm, Bach!. Si l’on dit que c’est encore un beau moment d’émotion, ciselé et généreux, où l’onctuosité des anches colorent une harmonie ambrée rendant presque…
C’est un des 87 concerts qui fera date dans l’histoire du festival : tout-public sans être youp-la-boum, musical sans être chaire du Collège de pfff, robuste sans être différenciant (et hop). Succès et brava saluèrent le duo orgue et hautbois fomenté par Christophe Guida, herr titulaire du Sacré-Cœur de Marseille, et Pierre Makarenko, ze jeune…
– Bertrand, je suis montée vous dire que vous pouvez arrêter de jouer : le prêtre n’a pas sonné la cloche car il a préféré passer directement depuis la sacristie jusqu’à sa place, mais il attend que vous ayez fini votre introït pour commencer la messe. – Mazette, il est super bien caché ! Même…
Quand l’interrupteur est allumé, la lumière est éteinte. Quand la lumière est allumée, l’interrupteur est éteint. DONC quand vous éteignez l’orgue, vérifiez que l’interrupteur est allumé afin que la lumière, elle, soit éteinte (si). C’est clair, non ? On est tout simplement, simplement, à la tribune de Saint-André de l’Europe.
Ce samedi, à 20 h 30, concert orgue et hautbois en l’église Saint-André de l’Europe (Paris 8) pour le quatre-vingt-septième épisode du festival Komm, Bach!. Super programme, varié, riche et rare en concert. Grands interprètes. Entrée gratuite. Sortie aussi. Possibilité de soutenir les artistes et le festival. Disques en vente à la sortie. Extrait de…
Tube de la musique classique, somptueusement interprété par Emmanuelle Isenmann assistée de son fidèle destrier, le PLDV (petit lutin discrètement virtuose) Jorris Sauquet, voici la « Danse macabre » qui concluait l’antépénultième concert organisé par Komm, Bach! durant le Grand Confinement sous le titre « Racontez-moi une autre histoire (au moins) ». Réinvestir les frontières de nos fragilités, réenchanter…
Emmanuelle Isenmann voulait raconter une autre histoire. Elle y était obligée, contrainte et forcée par le projet du concert de Grand Confinement auquel elle avait, dans un moment de folie, accepté de participer. Elle a convaincu son complice Jorris Sauquet de proposer une image idyllique de Jérusalem. Heureuse. Épanouie. En paix. Côté Komm, Bach!, nous…
Pour lancer la cinquième saison du festival, portée par le design renouvelé de Marie-Aude de la Serve (http://www.studio-m-a.com/), coup double pour les Journées Européennes du patrimoine. À 18 h, visite commentée du patrimoine – en l’espèce, l’orgue de Saint-André de l’Europe, ouverte à tous les curieux, dans la mesure des places disponibles (30). Et, à…
Le petit lutin du festival Komm, Bach! (le rôle du lutin étant définitivement dévolu à Julien Bret, le rôle du petit lutin était libre et désormais occupé) a souhaité claquer son tube avec son style particulier : une virtuosité discrète, toujours plus cachée que crachée. C’est fin, c’est joyeux, et ça ouvrait avec gourmandise le…
Le retour de la canicule n’y pourra mais : le beau, même so russian, n’attend pas l’hiver pour nous faire vibrer. Explorant leurs – donc nos – paysages intérieurs, Anna Homenya et Dmitri Ouvaroff nous offraient, en plein Grand Confinement, une plongée dans l’imaginaire médiévialisant d’un Glazounov fantasmant un ménestrel très personnel. C’est beau,…
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !