Un tube des cordes (vocales)

  Tu sais que tu n’as jamais ouï la moindre mélodie française tubesque si, dès les premières notes de ce tube de la mélodie française, tu n’as pas envie de crier : “GNAGNAGNAAAA… ILS MÉDIIIIIIIITEUH…”    

Rendez-vous à Youkali

  Dans un monde où l’on nous intime de rester chez nous en attendant le nouveau Youkali (le vaccin, donc), il est temps de penser que d’autres youkalis sont possibles. La magie du duo formé par Emmanuelle Isenmann et Jorris Sauquet nous y invite. Non, il n’y a pas de Youkali ; n’empêche ! Certains…

L’Indienne sort Dubois

  Aujourd’hui, tout en mid-tempo, mettons en avant un cadeau fait par l’ami Jean pour aider le festival Komm, Bach! à passer un Premier confinement aussi smooth que poétique. Alors que les wannabe dictateurs fourbissent leurs armes, entre muselage, antimanifs, asservissement économique, rhétorique anxiogène, menaces et report des élections (parmi d’autres), coinçons la bulle le…

Orgasme du désespoir

  Réunir deux génies de la chanson en français avec du texte dedans : le festival Komm, Bach! l’a fait, en convainquant Jean Dubois, exceptionnel “ACI” souvent loué sur ce site (même ici), de fredonner du Charles Trenet – que nous pouçons en l’air et qui fut un tout p’tit peu plus connu mais est…

Dansons, maintenant

  Sous l’archet souple et attentif de Hannah Holman, la vie danse doucement et joliment. Un cadeau offert pour le Premier grand confinement, qui n’en résonne certes pas avec moins de force pendant ce Deuxième petit emprisonnement…    

Paître, peut-être

  Jorris Sauquet, le merveilleux lutin des orgues parisiens, a tantôt claqué pour le festival Komm, Bach, dans les conditions du direct, une version isoirienne d’une splendeur grattée par Johann Sebastian Bach – fût-ce en l’honneur de cette pleutrerie qui pue bien du cul, aka la chasse. Le contexte immonde exclu, qu’il s’adresse aux riches…

Un peu de beau au cœur

  Tensions, haines, absurdités, angoisses, difficultés, souffrances : la musique n’efface rien, mais elle laisse imaginer qu’un monde beau est possible. Surtout quand Christophe Guida et Pierre Makarenko offrent, en bis, une pièce magnifique de Johann Ludwig Krebs lors d’un concert donné – le mot n’est pas anodin – à qui le voulait ouïr. C’est…

Circonvolutions et fumerolles fantasques

C’était un temps très raisonnable : on avait mis le beau à table. Pour le dernier concert avant le Nouveau Confinement, Christophe Guida avait entraîné avec lui un répertoire l’associant au hautbois magnifique de Pierre Makarenko… tout en réservant une place précieuse comme une pierre (ha, ha) pour l’orgue seul. Parmi ces moments en solitaire,…

Le mystère Krebs enfin dévoilé

Il y a du Albinoni, du Mozart et du Haydn dans la pièce jointe, affirme l’organiste, dans cette pièce qu’il partage avec Pierre Makarenko, son collègue à anche double. Vincent Borel, qui signa le très technique livret du disque Krebs de Christophe Guida, y voit même “l’effacement de Leibniz devant Goethe”. Après, on n’est pas…

C’est toujours l’heure de passer son Bach

Après un premier extrait tubesque, voici un nouvel échantillon prélevé sur le concert orgue et hautbois donné par Christophe Guida et Pierre Makarenko ce tout tantôt à l’occasion du festival Komm, Bach!. Si l’on dit que c’est encore un beau moment d’émotion, ciselé et généreux, où l’onctuosité des anches colorent une harmonie ambrée rendant presque…

Tube de tubes

C’est un des 87 concerts qui fera date dans l’histoire du festival : tout-public sans être youp-la-boum, musical sans être chaire du Collège de pfff, robuste sans être différenciant (et hop). Succès et brava saluèrent le duo orgue et hautbois fomenté par Christophe Guida, herr titulaire du Sacré-Cœur de Marseille, et Pierre Makarenko, ze jeune…

L’homme invisible

– Bertrand, je suis montée vous dire que vous pouvez arrêter de jouer : le prêtre n’a pas sonné la cloche car il a préféré passer directement depuis la sacristie jusqu’à sa place, mais il attend que vous ayez fini votre introït pour commencer la messe. – Mazette, il est super bien caché ! Même…

… et moi, j’aime bien la conclusion

Quand l’interrupteur est allumé, la lumière est éteinte. Quand la lumière est allumée, l’interrupteur est éteint. DONC quand vous éteignez l’orgue, vérifiez que l’interrupteur est allumé afin que la lumière, elle, soit éteinte (si). C’est clair, non ? On est tout simplement, simplement, à la tribune de Saint-André de l’Europe.

Orgue et hautbois, 1 – Covid, 0

Ce samedi, à 20 h 30, concert orgue et hautbois en l’église Saint-André de l’Europe (Paris 8) pour le quatre-vingt-septième épisode du festival Komm, Bach!. Super programme, varié, riche et rare en concert. Grands interprètes. Entrée gratuite. Sortie aussi. Possibilité de soutenir les artistes et le festival. Disques en vente à la sortie. Extrait de…

La fin est proche

Tube de la musique classique, somptueusement interprété par Emmanuelle Isenmann assistée de son fidèle destrier, le PLDV (petit lutin discrètement virtuose) Jorris Sauquet, voici la “Danse macabre” qui concluait l’antépénultième concert organisé par Komm, Bach! durant le Grand Confinement sous le titre “Racontez-moi une autre histoire (au moins)”. Réinvestir les frontières de nos fragilités, réenchanter…

Le mont d’or

Emmanuelle Isenmann voulait raconter une autre histoire. Elle y était obligée, contrainte et forcée par le projet du concert de Grand Confinement auquel elle avait, dans un moment de folie, accepté de participer. Elle a convaincu son complice Jorris Sauquet de proposer une image idyllique de Jérusalem. Heureuse. Épanouie. En paix. Côté Komm, Bach!, nous…

La rentrée a du bon

Pour lancer la cinquième saison du festival, portée par le design renouvelé de Marie-Aude de la Serve (http://www.studio-m-a.com/), coup double pour les Journées Européennes du patrimoine. À 18 h, visite commentée du patrimoine – en l’espèce, l’orgue de Saint-André de l’Europe, ouverte à tous les curieux, dans la mesure des places disponibles (30). Et, à…

Truc pour vieux

Le petit lutin du festival Komm, Bach! (le rôle du lutin étant définitivement dévolu à Julien Bret, le rôle du petit lutin était libre et désormais occupé) a souhaité claquer son tube avec son style particulier : une virtuosité discrète, toujours plus cachée que crachée. C’est fin, c’est joyeux, et ça ouvrait avec gourmandise le…

Un temps pour soie

  Le retour de la canicule n’y pourra mais : le beau, même so russian, n’attend pas l’hiver pour nous faire vibrer. Explorant leurs – donc nos – paysages intérieurs, Anna Homenya et Dmitri Ouvaroff nous offraient, en plein Grand Confinement, une plongée dans l’imaginaire médiévialisant d’un Glazounov fantasmant un ménestrel très personnel. C’est beau,…

Partage musical

Apprenant que je venais donner à boire à l’orgue, le sacristain s’est offusqué : – Mais tu ne peux le laisser boire seul, car c’est l’une des pires perversions qui soit que de laisser un orgue boire par-devers soi ! Alors, bon, par solidarité, j’ai accepté une lichette du breuvage qu’il me glissa afin que…

Deux paysages en solo

  Jouer une sonatine pour clarinette au saxophone : et pourquoi pas ? Cette pièce pas taillée pour son instrument, Dmitri Ouvaroff l’habite pour traduire – c’est le défi du concert – une partie de ses vastes steppes intérieures. Profitez bien du guide !    

Chantons hautement, je vous prie

  Et si l’on se réjouissait de réunir une clarinette et un orchestre à cordes avec un saxo et un orgue ? Bienvenue dans une pièce superbe, supérieurement transcrite et interprétée par les plus Parisiens des musiciens russes, sous la houlette et les micros de Mme Inna Ouvaroff en personne.    

Lumière !

  Ce n’était pas prévu d’enregistrer cette pièce. Mais il y avait le temps, l’orgue et un formidable musicien qui en voulait encore. C’est ainsi que s’est construit le concert YouTube des Splendeurs de la catastrophe : on ouvre sur les Ténèbres, symbole des catastrophes ; on clôture sur la Résurrection, splendeur de la catastrophe…

Toccata tacatac

  Vous prendrez bien un peu de musique qui ravive les couleurs des alentours ? Feuilletant les splendeurs des catastrophes musicales pour les besoins du récital, Vincent Crosnier a justement quelque chose d’idoine pour la circonstance…