Cité de la musique, 25 mars 2014 : “Momente” de Karlheinz Stockhausen

Et si musique quasi contemporaine et moment de jubilation sonore n’étaient pas contradictoires ? Pour les sceptiques, la Cité de la musique programmait les Momente de Karlheinz Stockhausen ce 25 mars. Nous y étions. Originellement composé en 1962, révisé en 1972 pour la version donnée ce soir-là, Momente se présente comme une manière de cantate…

Cité de la musique, 14 janvier 2014

Excitant programme que celui présenté par l’Ensemble intercontemporain le 11 janvier à Amsterdam et ce 14 janvier à Paris. La première partie s’ouvre sur la Piccola musica notturna (7′) de Luigi Dallapicola. La composition, destinée à un petit ensemble (flûte / hautbois / clarinette, violon / alto / violoncelle, célesta et harpe) répond à son…

Cité de la musique, 30 mai 2013

Fallait pas se tromper à la sortie du métro : tout droit, c’est Patrick Bruel ; si on bifurque, c’est Heinz Holliger. Je bifurquai. So long, Patou. Ce jeudi où il drachait plus qu’abondamment, était donnée à la Cité de la musique l’intégrale de Scardanelli-Zyklus, un ensemble de pièces inspirées par les poèmes que Hölderlin…

Cité de la musique, 19 mars 2013

Quartett de Luca Francesconi, au programme de la Cité de la musique ce 19 mars, est sans doute l’opéra le plus cul sur le marché, loin devant Anna Nicole (auquel Allison Cook a participé). Inspiré des Liaisons dangereuses, il projette pendant 1 h 20 deux solistes lyriques, un orchestre de petite taille, une bande enregistrée…

Cité de la musique, 12 janvier 2013

Peut-on apprendre à écouter de la musique contemporaine, sans guère de mélodie ou de modes aisés à reconnaître ? Nous avons rendu compte jadis de notre curiosité gourmande pour ce domaine musical (voir ici). Mais cette question de didactique était, pour la forme, à l’honneur, ce 12 janvier, puisque étaient programmés trois compositeurs formés les…

Cité de la musique, 20 novembre 2012

Peut-on écouter de la musique savante d’aujourd’hui sans être un musicologue averti, et en espérant ne pas être qu’un gros con de snob qui pue du cul ? Chaque concert de ce genre, pour le semi-ignare, incite à réactualiser la question de la légitimité de son écoute, question qui n’est donc pas réservée aux caricaturaux…