Herbert du Plessis joue Frédéric Chopin (Anima) – 5/7

  Pour le second disque de Créer un monde nouveau, Herbert du Plessis a choisi de troquer son Bechstein pour un Rönisch de 1920 restauré par l’atelier Baudry. À peine quatre mois après avoir gravé les deux cahiers d’études, il revenait en studio pour une seconde session d’enregistrement dont on découvre en premier lieu les…

Herbert du Plessis joue Frédéric Chopin (Anima) – 4/7

  Se demander si les études de Frédéric Chopin sont des œuvres artistiques ou des compositions didactiques, si elles visent à faire frissonner l’auditeur ou serrer les fesses de l’interprète, voire si elles ont pour objet d’éblouir l’âme ou de sidérer le spectateur est évidemment par trop dichotomique. Évacuer la question serait néanmoins inopportun tant…

Herbert du Plessis joue Frédéric Chopin (Anima) – 3/7

  Le deuxième cahier d’études de Frédéric Chopin a fait collection de surnoms pour caractériser chaque numéro de l’opus 25. « Harpe éolienne » et « Petit berger » ont ainsi voulu caractériser la première, à quatre temps (24/16) et en La bémol. Le charme harmonique de ces arpèges est ici serti dans un toucher d’une légèreté non contradictoire…

Herbert du Plessis joue Frédéric Chopin (Anima) – 2/7

  Oxymoron ou mot réversible, l’étude version opus 10 de Frédéric Chopin peut être aussi bien considérée comme un exercice de haute voltige proposé aux pianistes cherchant à perfectionner leur technique que comme les tentatives de « créer un monde nouveau encapsulé dans le piano » d’un jeune compositeur inspiré par la virtuosité des études de Niccolò…

Nicolas Horvath joue les premiers « nocturnes secrets » de Frédéric Chopin (1001 notes) – 1/4

  C’est sous la forme d’un polar que Nicolas Horvath présente sa chasse aux « nocturnes secrets » de Frédéric Chopin. Très riche, son livret piquera néanmoins sévèrement les yeux des lecteurs pointilleux , tant l’orthographe (« au grès de », « mises à nue », « Déborah Hayes » pour « Deborah », « à ce moment là » sans trait d’union…), la conjugaison (« Robert Orledge…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 6/6

  Bonne nouvelle pour ceux qui ont survécu difficilement à la cérémonie LGBTQIAZERTY+ inclusiviste donc excluante d’ouverture olympique, plus consternante que choquante, plus affligeante que blasphématoire, et encore plus grotesque que daubée du fondement (et pourtant) : impossible de conclure un récital Chopin digne de ce nom sans une pièce brillante et clairement identifiée –…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 5/6

  « Tout est relatif, comme disait Einstein qui était relativement pas con », clamait Wally avec une once de lucidité. Ainsi des deux valses op. 64 qui encadrent le trio proposé par Irakly Avaliani, après la barcarolle, les nocturnes, la polonaise-fantaisie et les mazurkas et avant la polonaise op. 53. Côté dramatique : le compositeur a…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 4/6

  Au rayon musique, les sachants sachant s’adresser au grand public considèrent parfois Frédéric Chopin comme un gâteau multigoût, dont ils présentent les parts comme un camelot vanterait tour à tour son presse-agrumes miracle, son couteau incurvé idéal pour impressionner vos invités en découpant à la perfection vos melons – et je ne parle pas…

Carlos Zaragoza et Kishin Nagai, “Five verses” (IBS) – 3/5

  Voilà ! Avec Five verses d’Orlando Bass (œuvre audible en concert ce 16 juillet à la Chapelle des pénitents de Gap par Joonatan Rautiola au sax et Cyrille Lehn au piano), nous entrons dans le cœur battant, le money time et le momentum du disque élaboré par Carlos Zaragoza en compagnie de Kishin Nagai…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 3/6

  Après la barcarolle op. 60 et les trois nocturnes tubesques, faute de légitimité critique bien établie, on est allé quérir quelques épithètes de bon goût chez les Sachants pour évoquer la Polonaise-Fantaisie en La bémol de Frédéric Chopin, dont le storytelling rappelle qu’elle a été composée peu après que le lover a brisé là…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 2/6

  Après la barcarolle joyeuse-et-pas-que qui ouvre son récital Chopin, Irakly Avaliani n’hésite pas à – pardon pour ce jargon technique – envoyer du pâté, via trois nocturnes. En effet, nul n’ignore qu’il existe deux sortes de morceaux de musique : les hyperconnus et les autres. Les deux premiers nocturnes de l’opus 9 ressortissent sans…

Pierre Réach joue 9 autres sonates de Beethoven (Anima) – 8/8

  Incapable de nous quitter sur les adieux de la vingt-sixième sonate, Pierre Réach boucle le deuxième disque de son troisième et avant-dernier coffret Beethoven par la sonate opus 101 en La. C’est la fin d’une étape de 2 h 30 enregistrées en à peine cinq jours à l’auditorium Josep Carreras de la Vila-Seca devant…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – L’intégrale

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Carlos Zaragoza et Kishin Nagai, « Five verses » (IBS) – 1/5

  Projet original, donc bizarre, Five verses (cinq couplets) rassemble cinq œuvres interprétées par le saxophoniste Carlos Zaragoza et le pianiste Kishin Nagai. Le pitch ne nous paraît pas super, super clair : il s’agirait de rappeler par l’exemple combien musique et poésie sont liées, quitte à supprimer le texte du Vieux coffret d’André Caplet…

Irakly Avaliani joue Frédéric Chopin – 1/6

  C’était encore un temps déraisonnable, en 2001 : des groupes spécialisés dans « le second œuvre technique » sponsorisaient des musiciens pour leur permettre d’enregistrer des disques. Ainsi de cet album Chopin fomenté par Irakly Avaliani au temple Cortambert de Paris, sur un Fazioli réglé par Jean-Michel Daudon et capté par Joël Perrot. Le groupe Balas…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 8/8

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Pierre Réach joue 9 autres sonates de Beethoven (Anima) – 7/8

  « Les Adieux », un mauvais titre pour cette vingt-sixième sonate ? A priori, oui, puisque c’est aussi le titre du premier mouvement, ce qui l’empêche d’embrasser les deux autres (« L’absence » et « Le retour »). A posteriori, sans doute pas : ce côté claudiquant paraît insinuer que, fût-on membre de la famille impériale comme le dédicataire de…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 7

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 6

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 5

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Pierre Réach joue 9 autres sonates de Beethoven (Anima) – 5/8

  Pour ouvrir le second disque de son troisième coffret de l’intégrale des sonates beethovéniennes, ouf, Pierre Réach a choisi la monumentale vingt-et-unième en Ut, dédiée au sponsor du compositeur, le sieur Waldstein. Après la dix-neuvième et vingtième (en réalité très antérieures), qui pesaient à peine huit minutes pièce, voici plus de 26′ réparties en…

Sylvie Carbonel – Le grand entretien – 4

  Avec son coffret de dix disques aux allures de rétrospective (retrouvez nos 24 chroniques – oui, 24 – sur le sujet ici), Sylvie Carbonel démontre à qui en eût douté que, à côté des pianistes spécialisés dans l’interprétation d’un compositeur ou d’une époque, il en est d’autres qui revendiquent de pouvoir et savoir tout…

Pierre Réach joue 9 autres sonates de Beethoven (Anima) – 4/8

  Les beethovénophiles considèrent que leur héros n’a jamais – ou presque – écrit de « petite sonate ». Tout au plus, bien obligés, acceptent-ils de reconnaître que certaines sonates sont plus courtes que d’autres, avant d’ajouter que la quantité n’est pas forcément un bon critère de jugement en musique. Reste que c’est surtout grâce aux intégrales…