Mots d’Est
Les organistes passent. Les graffiti d’intrus restent. Pairs musiciens, osons, parfois, à ce titre, la modestie. Sans nous faire marcher sur les ripatons, mais bon.
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Les organistes passent. Les graffiti d’intrus restent. Pairs musiciens, osons, parfois, à ce titre, la modestie. Sans nous faire marcher sur les ripatons, mais bon.
… c’est quand l’heure de célébrer a sonné depuis quart d’heure, mais seuls le rganiss et le prêtre semblent au courant.
Et moi qui croyais, naïvement, croiser et grattouiller, en montant au boulot, M. Atchoum (voir ici, lettre Z). Pardon, p’tit bomhonne.
– Bonjour, c’est le centre des alcooliques pas anonymes au téléphone mental. Bertrand Ferrier, on nous a envoyé une image. Alors, cette Kronenbourg en terrasse entre deux messes matinales, on en parle ? – Je suis victime d’une dénonciation malveillante. Voici, sans cliché, la photo #nofilter.
Quand avoir un écran ne t’aide pas des masses, des masses, à suivre ce qui se passe loin de toi.
Quand tu vas jouer une messe-après-20-h-30 et qu’un murmure familier accompagne les doigts recroquevillés des arbres…
Souvent, plus facile d’allumer l’intérieur de l’orgue que l’intérieur de l’organiss.
Pas payé cher, orgue en état perfectible, mais quelques compensations, parfois.
Un jour, je me lèverai et il fera beau. Mais quand ? mystère.
– Un prêtre m’a spliké combien c’était merveilleux de travailler avec un rganissse virtuose, intelligent, proche des gens, ouvert et réactif. – Et il parlait de toi ? – Non, juste de mon remplaçant de luxe. – La honte pour toi ! – Tu rigoles ? Si le remplaçant est un musicien merveilleux, virtuose, intelligent,…
En allant ploum-ploumer en la collégiale Saint-Martin de Montmorency, on peut croiser de joyeux paysages (photo bio, non retouchée)…
Mettre du moche (mais tellement vivre-ensemble) pour gâcher le beau : talent de l’Église catholique.
… il y a l’orgue. Surtout celui de la collégiale de Montmorency. Et ça a un tout p’tit peu d’gueule, non ?
Quand organissse méfiant, lui toujours avoir un marteau près de lui (dans certaines paroisses bien sensées).
Voici ce que voit un organissse quand il arrive vingt minutes trot tôt. Quand il va travailler, donc. Et que le plafond est beau.
Quand, dans quelque lieu de culte de banlieue, une souscription est lancée pour la restauration du très grand orgue paroissial et que ça ne fait pas une ligne sur le babillard du presbytère, n’y voyons point malice mais posons-nous question.
“Veuillez m’excuser de ne pas avoir réagi à votre courriel plus tôt, mais vendredi soir et samedi j’étais invité à un anniversaire.” Je me doutais que nous avions choisi le bon expert : non seulement il est simple quoique vraiment expert, mais en plus il a les meilleures essscuses du monde.
Hé-ho ! Ça dérangerait quelqu’un d’envoyer un peu de soleil pour pas démoraliser ceux qui bossent les jours Ferrier ? Par avance, merci.
– Merci. Merci infiniment. Ça me touche beaucoup. Merci vraiment. – Mais c’est pas pour toi, Bertrand. – Ah ? – C’est pour le mort. – Flûte de 8′ ! Alors je fais quoi de mes remerciements, moi, maintenant ?
Clavier cyclothymique ou “à tempérament inégal”, sans doute.
13 h. Joie de travailler, plaisir du houla-houp.
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !