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Après cinquante ans de chanson, Michel Bühler a cessé de chanter… mais ses chansons – drôles, puissantes, touchantes, fortes – courent encore dans les rues !
Pour preuve : dans ce spectacle piano-voix, soutenu par “Bübü” en personne (l’artiste annonce sa présence pour le 29 octobre), je ferai résonner ses hymnes à l’amour et aux gens, à la Terre et au vent, aux voyages – intérieurs ou géographiques – et aux révoltes. Les passionnés y retrouveront quelques-uns des grands succès du chanteur, de “Rue de la Roquette” à “Jean d’en haut”, et y picoreront des raretés, comme “Au bord de la rivière”. Les curieux y découvriront le chantre du “PPPC”, le plus petit produit culturel – une chanson intelligente, debout, qui se partage entre frères humains et imprègne de joie, de colère et de chaleur celui qui l’écoute.
J’ai choisi de m’approprier ce répertoire en chanteur et en musicien, fidèle à l’idée que “la chanson n’encombre pas les bagages, ne fait sonner aucun portillon de sécurité et passe, sans la moindre question, devant les douaniers les plus suspicieux”. En ces temps troublés, la chanson selon sain(t) Bühler est donc l’objet d’art idéal. La quinzaine de titres et de textes proposés ces soirs-là le prouvera de façon savoureuse et profonde. ; et la patte de François Marzynski, chanteur et metteur en scène, permettra d’aller encore plus loin dans l’exploration joyeuse d’un répertoire puissant. Vous y retrouver, comme un pied-de-nez à la peur et aux barrières, gestuelles ou intériorisées, serait chouette.
La billetterie la moins chère est ici, mais on peut trouver plus cher et plus chic , ce qui n’est pas si pire.