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Dégustation BourgogneAvant un concert, je me recentre sur moi-même et me concentre comme un bon vin. Ou je vais déguster de bons vins, ça dépend.

Rendez-vous Chez Adel

chansonsJeudi, 20 h – 21 h 30, Claudio Z. m’invite à siffloter quelques tunes en sa compagnie. C’est la folie dans le studio : cinq ans après y avoir chanté avec Je m’appelle Firmin (donc Titi Tonelli à la contrebasse et Damien Ferrier à la gratte, au bonnet et à la vocalité), je reviens Chez Adel (entrée libre, pop-corn offert, adresse dans le lieu ci-d’sous). Au plaisir d’y croiser les curieux, les gourmands et les zozotres.


Chez Adel / 10, rue de la Grange-aux-Belles / Paris 10 / M° : Gare de l’Est

Théâtre Nout, 2 octobre 2016… en gros

Décor scène Théâtre NoutAu théâtre Nout, je faufilai tantôt deux fredonnements en première partie de Bernard Joyet. Désormais, le souvenir, filmé par Monique Hottier et supprimé de ce site par cette cochonnerie de hacker si proche d’Elsa Gelly, est disponible en deux exemplaires.
Ou…Bon visionnage de votre vidéo identique mais préférée !

Improvisations de concert à l’orgue de Saint-André de l’Europe, octobre 2016

Inauguration de l'orgue restauré de Saint-André-de-l'Europe. Photo : d'après une captation de Mary Douerin.

Inauguration de l’orgue restauré de Saint-André-de-l’Europe avec Mgr Thibault Verny. Photo : d’après une captation de Mary Douerin.

Trois types d’improvisations au programme…
1. L’improvisation brève en série, en réponse à la parole
Improvisation 1 : bénédiction solennelle de l’orgue (7 octobre 2016, avec Mgr Thibault Verny)

Des personnalités soutiennent la réinauguration de l'orgue

Des personnalités soutiennent la réinauguration de l’orgue

2. L’improvisation sur un thème musical imposé
Improvisation 2 : variations improvisées sur l’incipit de la toccata BWV 565 (concert Bach, 16 octobre 2016)

Improvisation 3 : difractions impromptues autour du prélude BWV 846 (concert Bach, 16 octobre 2016)

Captation de l'orgue par Vincent Hildebrandt, le 29 octobre 2016

Captation de l’orgue par Vincent Hildebrandt, le 29 octobre 2016

3. L’improvisation sur un projet musical : découvrir l’orgue de Saint-André-de-l’Europe
Improvisation 4 : voyages dans l’orgue (enregistrement pirate sucré le 29 octobre 2016, lors de la captation vidéo d’improvisations, à paraître dans quelques semaines sur la chaîne YouTube de Vincent Hildebrandt avec, en prime, une vraie captation audio)

Et si plaisir de chanter ne dure qu’un instant…

Bertrand Ferrier au Soum-soum (Paris 2) par Josée Novicz.

Bertrand Ferrier au Soum-soum (Paris 2) par Josée Novicz.

je veux chanter de suite, et mourir maintenant – une de mes mille chansons préférées…

… ce qui fait que, en attendant son prochain concert, avec un “a” et santé, Bertrand Ferrier chante “Nanterrrrreuh”…

… Barthélémy Saurel chante les magnifiques “2 h 30 »…

… Bertrand Ferrier, du coup, chante une chanson chiante, type “À guichets fermés”…

Barthelemy Saurel par Rozenn Douerin

Barthelemy Saurel au Soum-Soum, vu par Josée Novicz

… par vengeance, Barthélémy Saurel crache l’un de ses tubes, “Incinéré au feu d’bois”…

… alors, j’ai été sec. Précis. J’ai chanté le tapin et les latrines. Ou les lapins et les tartines, en somme.

Lucia di Lammermoor, Opéra Bastille, 26 octobre 2016

Décor final Lucia di LammermoorMalgré la rentabilisation d’un tube du répertoire exigeant la présence d’un plateau virtuose, l’Opéra de Paris ne réussit pas à faire salle comble. Comme si la médiocrité de l’enjeu artistique finissait par convaincre les spectateurs que ce brio spectaculaire mais vain n’est rien sans la puissance dramatique censée le sous-tendre… 
L’histoire :
Enrico s’escagasse que sa sœur Lucia refuse d’épouser Arturo, seul gogo susceptible de le sauver de la ruine. En fait, Lucia kiffe Edgardo, qui échange avec elle un anneau de promesse (une écharpe, selon le metteur en scène, toujours plus malin que les auteurs), acte I. Edgardo étant obligé de s’absenter, il envoie des lettres à sa chérie qu’Enrico intercepte afin de la convaincre, avec l’aide d’un homme d’Église, que son chéri la berne. Lucia cède, acte II (1 h 20’ avant entracte de 30’). Ensuite, c’est la teuf au château mais Lucia apparaît ensanglantée : elle a buté son époux sur son lit nuptial. Folle, mourante, elle périt à son tour. Son chéri, revenu au moment de ses épousailles, se suicide – acte III, 50’
Le concept : opéra musiqué par Gaetano Donizetti. Livretté par Salvatore Cammarano. D’après Walter Scott. Chef d’orchestre : Riccardo Frizza. Mise en scène (55ème représentation dans cet immondice) : Andrei Serban. Décors et costumes : William Dudley. Lumières : Guido Levi. Chef des chœurs : José Luis Basso. Enrico : Artur Ruciήski. Lucia : Nina Minasyan. Edgardo : Rame Lahaj. Arturo : Oleksiy Palchykov. Raimondo : Rafal Siwek. Alisa : Gemma Nί Bhriain. Normanno : Yu Shao. Et si l’État français arrêtait de subventionner ou l’Opéra national de Paris, ou les écoles françaises censées former des gens capables d’intervenir à ce niveau ?

Gemma Nί Bhriain (Alisa), Yu Shao (Normanno), Artur Ruciήski (Enrico); Riccardo Frizza (el jefe), Nina Minasyan (Lucia); Rame Lahaj (Edgardo), Rafal Siwek (Raimondo), Oleksiy Pachlykov (Arturo)

Gemma Nί Bhriain (Alisa), Yu Shao (Normanno), Artur Ruciήski (Enrico); Riccardo Frizza (el jefe), Nina Minasyan (Lucia); Rame Lahaj (Edgardo), Rafal Siwek (Raimondo), Oleksiy Pachlykov (Arturo)

La musique : après un prélude détestable (on veut bien que les cuivres aient besoin de se chauffer, même si on comprend mal pourquoi ils ont besoin de le faire devant les auditeurs ; mais en quoi la harpiste a-t-elle besoin de répéter ses traits en direct, gâchant le plaisir de son duo avec la vedette ?), le chef montre de nettes difficultés à coordonner un orchestre puissant et un chœur en décalage. Admettons qu’il s’agisse de la première de l’équipe B (la vedette américaine jouant Lucia s’est carapatée et ne reviendra que pour les dernières). Sur le plateau, on est plutôt séduit par la prestance et la présence de Rame Lahaj et par les graves de Rafal Siwek. Gemma Nί Bhriain ne démérite pas non plus en suivante sérieuse. En dépit du rôle virtuose qui échoit à Nina Minasyan et à son joli minois, on sera plus circonspect devant cette interprète : les notes extrêmes sont là, les vocalises sont escaladées avec souplesse, mais la beauté des attaques est inégale, et la justesse fait souvent défaut – comme en témoignent les duos très limite avec la flûte ou le violon. Cela n’empêche pas de saluer l’impressionnante performance ; mais cela empêche de s’enthousiasmer pleinement en dépit de, précisément, l’impressionnante performance.
Le spectacle : la consternation s’abat sur le spectateur un brin sensé. Tout se passe dans un gymnase. Pourtant, on a lu l’histoire, le synopsis, la partition. Nulle part on ne nous a parlé de forts des halles jouant au bras de fer, s’exerçant à la corde, s’amusant aux barres parallèles ou au cheval d’arçon. À ce que l’on sache, l’histoire n’est pas censée se passer au dix-neuvième siècle, avec chapeaux haut de forme et chœur qui s’emmerde sans vergogne pendant le – censément – bouleversant III. La source n’a jamais été une rangée de robinets (pourquoi pas de chiottes, si on veut démythifier ?). Aucun figurant n’a été sollicité pour culbuter des pouffes dans la paille ou des brouettes. Jamais Lucia n’a été annoncée comme fanatique de balançoire ou de tape-cul. Bien sûr, on aimerait s’esbaudir devant une inventivité aussi inattendue ; mais comment admettre qu’un crétin de seconde zone ose caviarder l’opéra de ses sales pattes en y plaquant son manque de créativité au profit de hors sujets lamentables et souillons ?

Nina Minasyan et Rame Lahaj

Nina Minasyan et Rame Lahaj

En conclusion, on se réjouit presque que ce tube opératique, passionnant et sans temps mort, suscite un intérêt mitigé d’un public international mais peu français autour de nous. Nombreuses sont les places vides, nombreuses les « promotions ». Las, l’on sait bien que cela n’a rien à voir avec la qualité de la mise en scène, mais si cela pouvait avoir un lien et inciter l’Opéra dirigé par Stéphane Lissner à encourager les artistes français, d’une part, et les metteurs en scène respectant l’opéra de répertoire, d’autre part, ce serait joyeux.

Pom pom pom

Petit bonhomme d'EaubonneCe que j’aime bien, quand je vais jouer les messes portugaises d’Eaubonne, c’est que, notamment :

  • tu es salué avec le sourire ;
  • tu apprends à repratiquer le franco-portugais (franchement, les Portugais quinqua ou plus, c’est comme les Espagnols du même acabit : certains ont beau avoir vécu toute leur vie moins les étés ici, on ne comprend qu’un mot sur cinq à ce qu’ils disent – si, Avelino, on peut le dire, non ?) ;
  • tu te vois offrir, après la messe, du Papy Brossard, des gâteaux de luske et des cafés (oui, des cafés) Nespresso ;
  • tu es voituré dans des taskis privés avec, sur le rétro central, l’écusson “Portougal” qui swinnngue, en compagnie d’un petit nounours ou d’un chapelet ;
  • tu entends répéter à outrance que tu es le meilleur organissse du monde voire plus (je sais, je sais, mais ça part d’un bon sentiment) ;
  • tu découvres ton autobiographie en la personne de l’infante de chœur hyper attentive et pourtant hyper endormie ;
  • tu es invité dans le backstage de l’église et tu découvres ce qui se passe derrière certains rideaux ;
  • tu es accueilli par un petit bonhomme très sympa qui t’encourage avant la messe de 9 h (même si celle de la semaine prochaine sera plutôt à 8 h, vu que changement d’heure pour faire chier tout le monde et sauver la France). (Avelino me signale que ça fera plutôt 10 h ; bon, j’imagine que c’est esssprès pour que je ne sauve pas la France.)

Bref, aime bien ça, moi.

Samson et Dalila, Opéra Bastille, 24 octobre 2016

Samson et Dalila : l'accueilTrois défis pour cette nouvelle production à Bastille donnée dans un espace comble : faire chanter un opéra français par des non-francophones ; rendre justice à cette superbe musique à la fois wagnérienne (usages orchestraux, rôles des leitmotivs, réinvestissement amoureux des mythes…), française (rôle des airs et de la mélodie) et accessible (trois parties entre 35 et 50 minutes) ; relever le niveau médiocre de la mise en scène constatée ces derniers semestres à l’opéra Bastille. Nous étions donc sur place pour voir quoi.
L’histoire : les Hébreux se lamentent puis se révoltent sous la pression de Samson. Abimélech le Philistin veut les mater mais se fait tuer par Samson (c’est ce que dit le livret, pas la mise en scène). Le grand prêtre philistin s’en émeut et maudit Israël. Les Hébreux fêtent la fin de l’esclavage, mais la Philistine Dalila séduit Samson, même s’il lui résiste – fin de l’acte I, 50’. Dalila promet au grand prêtre de se venger du salopard. Samson débaroule pour rompre, mais il finit par céder aux (ch)armes intéressé(e)s de la belle et, comme preuve d’amour, la laisse amputer les cheveux qui font sa force (c’est ce que dit le livret, etc.) – fin de l’acte II, 45’. Yeux crevés, Samson, enchaîné, tourne une meule (c’est ce que dit, etc.) et se fait invectiver par ses sujets. Les Philistins, eux, célèbrent leur victoire. Guidé par un enfant (c’est ce que, etc., puisque Dalila, grotesque, joue ce rôle), Samson est conduit au cœur du Temple. Retrouvant sa force sans ses cheveux, il fait tout écrouler, na – fin de l’acte III, 35’.
Plafond Opéra BastilleLa musique : alors que l’on s’escagasse une fois de plus de l’incorrection des musiciens répétant leurs traits jusqu’à l’entrée du chef, l’orchestre se révèle de nouveau fiable et malléable. Sur des tempi que l’on eût rêvés parfois plus énergiques donc plus contrastés (le prélude liminaire laisse craindre le pire), Philippe Jordan conduit son monde à bon port en veillant à respecter les breaks et guider avec précision les chanteurs, y compris l’omniprésent chœur, souvent émouvant. Aucun de ceux-ci ne démérite techniquement. Hormis les moments les plus intenses, Anita Rachvelishvili (Dalila) fait même souvent l’effort de prononcer cette langue bizarre qu’est le français, ce qui permet de mieux apprécier son art du changement de registre avec des graves très maîtrisés. Aleksandrs Antonenko (Samson), lui, ne prend pas autant de précaution pour baragouiner un sabir aussi incompréhensible à nos oreilles que le français doit l’être à son cerveau. Egils Silins, jadis Abimélech dans ce même opéra, opère désormais en grand prêtre et fait du Egils Silins : scéniquement toujours sur le registre de l’agressivité, même quand il drague Dalila (restes d’Abimélech ?) ; techniquement souvent juste ; phonétiquement quelquefois pas trop loin des mots attendus – sans être trop proche non plus. C’est peu dire que l’on est donc heureux d’entendre notre langue redevenir intelligible dans la bouche de Nicolas Testé, Abimélech éblouissant (présence scénique et vocalité idéale pour le rôle), et de Nicolas Cavallier, vieillard hébreu se délectant de ses graves profonds pour notre plus grand plaisir – l’on regrette cependant que, sans doute brimés par le metteur en scène, ils ne daignent pas venir saluer après le I, et ne soient plus présents à 22 h 30 pour le salut final. Les trois choristes du Chœur de l’Opéra (John Bernard, Luca Sannai et Jian-Hong Zhao), ont sans doute trop peu de temps pour séduire car, même si l’initiative de faire chanter en solistes des choristes est louable, leurs interventions manquent de puissance et d’incarnation pour emballer la grande salle. En résumé, un plateau plutôt acceptable techniquement, mais que l’on renie artistiquement : faire chanter du français à des non-francophones est sans doute rentable fiscalement, mais peu convaincant en l’espèce – d’autres versions aux rôles-titres non francophones ont prouvé que, en portant l’accent sur le texte, on pouvait rendre l’opéra intelligible, de quelque origine soient les interprètes, à condition de l’exiger, suppute-t-on.
Samson et Dalila : le salut finalLe spectacle : côté mise en scène, de nouveau, la consternation s’abat sur le spectateur. Tout fatigue. L’absence de direction d’acteur qui contraint les artistes à caresser le décor, à se rouler par terre et à se prendre la tête entre les mains pour donner l’impression qu’il se passe quelque chose. Les indispensables figurantes à soutien-gorge (ou simple voilage) et le figurant à string, façon sous-Olivier Py de kermesse. Les ajouts consternants (les lesbiennes qui caressent Dalila à la fin du I). Les modifications « modernisantes » (flingues et mitrailleuses à la place d’épées, rendant incompréhensible l’action ; décor façon télévision surannée ; automutilation de Samson ; préfiguration de sa fin par une danse anticipant la chute de manière figurative ; danse de discothèque sur la teuf techno des Philistins, avec distribution de billets et ambiance orgiaque pendant le III). Les décors et costumes abrutissants (ambiance Dallas, carafe de whiskey et costumes-cravates inclus). Les suppressions débiles (la meule, la prison, la localisation). L’habillage sur scène lors de la bacchanale. La douche au champagne et l’arrosage au jerrycan. Les chougneries bruyantes de Dalila. Pourtant, on n’est pas si obtus que l’on essaye de paraître, ou alors on lutte : on aimerait donc être séduit par l’interconnexion des époques, le jeu sur les boîtes dont on sort et on entre (comme le mythe sort et entre des représentations qui l’emprisonnent), le travail sur les seuils (le rideau de scène du I et du III, arrivant à mi-plateau en hauteur, qui devient translucide puis s’efface comme pour signifier le caractère artificiel de nos limites ; le rideau qui ne voile que ce qui n’a pas à être dévoilé dans le III)… Las, l’ensemble sonne pauvre, dépoétisé, sans ambition, vulgaire – à la hauteur de ces agents d’accueil qui scannent votre billet sans bonsoir ni merde, de cette ouvreuse (parterre premiers rangs à gauche) qui mastique son mâchouillon avec ostentation, ou de cette absence de distributions (petits cartons A6) que la direction de Lissner n’a pas prévu en assez grand nombre, ce qui est d’une pingrerie répugnante. Ayant récupéré un programme abandonné par un spectateur, j’ai pu lire les esssplicafions du metteur en scène : affligeant, sauf à considérer que l’avis d’un élève gnagnan redoublant en sixième peut élever le débat. Cette création de Damiano Michieletto (m.e.s), Paolo Fantin (décor) et Carla Teti (costumes) poursuit piètrement l’ère Lissner.
En conclusion : Samson et Dalila est un opéra très agréable à entendre et fort stimulant à écouter ; mais, alors qu’il approche des mille représentations à l’Opéra de Paris, il peut être honteusement gâché par des chanteurs ne daignant pas prononcer le français correctement, et par un metteur en scène jugeant le mythe indigne de son intérêt. C’est très regrettable, car la musique de Camille Saint-Saëns est bonne, bonne, bonne quand elle sonne, sonne, sonne.

SPA Grammont, 25 octobre 2016

AsiaQuand je promène des p’tits monstres du refuge de Grammont, je leur propose de faire des photos pour inciter les foufous à les adopter. Après quelques câlins, gambades et facéties, Asia (les fans de John Wetton seront ravis) a accepté, mais à condition que j’apparaisse sur le selfie. Donc acte.BacchusDu coup, Bacchus, curieusement indiqué comme “petit” sur le site amélioré mais toujours très fautif de la SPA, Bacchus, disais-je, a voulu une photo originale. J’ai essayé de négocier, sur le thème “t’as beau avoir dix ans, t’as une bouille de petit bébé loup, on pourrait”… Peine perdue. Il souhaitait faire plus djeunse, plus percutant. Je lui ai proposé celle de quand on s’est pris un poteau tous les deux à force de faire les cons. Il m’a opposé un non négatif. C’est pourquoi, après avoir bien facétié, Bacchus s’est réduit à cette truffe sur laquelle vous pouvez appuyer, ça devrait faire “pouët”.TangoCôté comm’, Tango n’avait pas beaucoup d’exigence. Faut reconnaître que ce bébé (1 an) ne sort que trois fois par semaine. Du coup, le temps de rembarrer un collègue qui désapprouvait ma propension à le laisser tirer en laisse (“tu laisserais pas ton chien faire ça / – ben nan mais il sort 30 fois par semaine, c’est pas la même saucisse”), on a abandonné les emmerdeurs à leurs affaires et on est allés faire les nôtres. En smurfant. La sortie classique, quoi.SnoopEt puis j’ai fini mes p’tits tours avec Snoop, le beau gosse aux oreilles asymétriques. Idéal pour trottiner, fouiner dans les fourrés, impressionner les inquiets, proposer une vraie opposition dans une bataille sans merci, croquer des friandises, se laisser grattouiller avec vigourosité – bref, un pikifien, quoi. Hâte de revenir faire l’abruti avec lui. À moins que le contraire d’un abruti ait, d’ici là, décidé de le happer dans son univers, tsoin-tsoin.