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Avec Soleil noir, le contreténor Michaël Koné me propose de l’accompagner, avec ses auditeurs, dans une plongée très personnelle au cœur des émotions extrêmes qui ont inspiré les plus grands compositeurs baroques. À rebours de ceux qui voient dans les oeuvres de Dowland, Haendel, Purcell, Scarlatti ou Vivaldi une musique sépia et compassée, Michaël libère les partitions de la couche de poussière soi-disant respectueuse sous laquelle certains musiciens ont cru bon de la recouvrir. Avec vigueur et rigueur, Michaël nourrit son art au sein nourricier des grands élans de nos âmes, de nos coeurs, de nos corps, tels que les peignent ces génies des siècles passés.

  • Désir irrépressible,
  • effroi absolu,
  • espoir ineffable,
  • mélancolie sans fond et
  • fureur inarrêtable

habillent envolées et piqués vertigineux dans les diaprures du soleil triomphant qui irradie nos joies, et les froufrous affriolants des obscurités éclatantes qui aspirent nos vies vers le néant.

 

 

Considérant que la musique n’est pas un enchaînement de notes mais “une succession d’opacités et de transparences“, selon l’expression de Vénus Khoury-Ghata, l’olibrius souhaite proposer bien plus qu’un récital : une expérience vibrante, secouante et habitée, pensée autant pour les mélomanes chevronnés que pour les curieux de passage, et traversée à la fois par l’intensité baroque et par la fulgurance de la musique improvisée. Je suis fort ravi d’être de l’aventure. Avec vous serait évidemment un sus.


Dimanche 4 juin à 17 h | Église Saint-Acceul | 2, rue Jean Bullant | Écouen (Val-d’Oise) |Durée : 1 h