Espace Pierre Cardin, 13 novembre 2012

admin

Sans me vanter environ, j’ai été invité à la soirée de lancement de l’exposition de Roberto Di Costanzo, prof de dessin italien et visiblement très soucieux de concourir pour le titre de Mr Sosie de Freddie Mercury. M’en fous, je suis pas sensible à l’esthétique queer, mais j’admets volontiers un faible pour une partie de Queen. Et l’important était cet étrange coquetèle, un peu comme Diane Tell si son fils s’était appelé Kok, ou Cock à la rigueur, où les invités exhibaient leur gros portefeuille peuplé de coupures spectaculaires (ici, petite coupure = 50 €, par la Madone !).
La raison de mon faufilage local n’était point le sirotage de champagne, enfin, pas seulement, ça joue, mais bon : deux ex-étudiantes ont fondé en 2010 leur maison d’édition, Nomades, et promouvaient ainsi le dernier livre paru dans leur collection d’albums sans texte, présentant une balade dans Rome que transfigure l’usage allégeant de ballons de baudruche roses. C’est l’occasion pour les curieux d’aller faire un tour ou à Rome, ou sur la page de cet éditeur géographico-artistique qui publie le livre dont il est ici question.
Bon, sur mon exemplaire, j’ai une dédicace, mais je suis pas là non plus crâner… ou si peu. La preuve : je l’ai payé au prix fort, alors que, sur le site de l’éditeur, on a 5% de réduction. Ce qui fait 72 centimes la dédicace. Mes ayant-droits verront si ce souvenir amusé (en un mot) était une bonne affaire.