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Photo : Rozenn Douerin

Avec Clément Gulbierz et Loïc Leruyet à la conception, à la réalisation technique et à la régie en direct pour coller aux impros de l’orgue, la fin de la Nuit blanche a ébloui plus d’un spectateur jusqu’à, sacrilège, noyer sporadiquement l’orgue dans un tourbillon de couleurs.

Photo : Rozenn Douerin

  • Incendier l’espace,
  • habiller l’ombre,
  • dialoguer avec l’architecture,
  • vitaliser la dimension sacrée du lieu,
  • parler la langue du feu avec le roi des instruments,
  • apporter sa propre interprétation des textes sur lesquels improvise l’organiste,
  • apprivoiser l’instant avec instinct :

autant de défis – parmi moult autres, plus métaphysiques ou prosaïques, selon les moments – que les jeunes luminomanes ont relevés.

De gauche à droite : Clément Gulbierz, Loïc Leruyet et son brushing puis, peut-être, vous. Photo : Rozenn Douerin.

Croire que ce que montrent ces photos n’est que de la lumière serait une erreur. C’est de la musique traduite en photos et en photons, et vice et versa. Avec des moyens exceptionnels à l’aune du festival Komm, Bach!, tout juste acceptables pour de jeunes professionnels risquant leur réputation pour la beauté du geste. Puissiez-vous entendre chanter l’orgue à tuyaux, instrument unique de l’Église selon les textes, à travers les réussites visuelles fomentées par les néopros au boulot !