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Arthur Nicolas-Nauche en l’église Saint-André de l’Europe (Paris 8), le 1er juin 2020. Photo : Bertrand Ferrier.

 

C’est l’une des cerises sur le gâteau du jeune orgue français, adoubé par le CNSMDP – ce qui n’a en rien altéré sa liberté de penser, de jouer et d’être. À l’occasion du concert de 24 h qui concluait la cinquième saison du festival Komm, Bach!, Arthur Nicolas-Nauche nous a fait le cadeau d’enregistrer des mastodontes du répertoire en l’église Saint-André et dans son fief, l’église Saint-Gabriel (Paris 20).
Sous les objectifs et les micros de son amie et néanmoins consœur Esther Assuied, il déploie toute sa science d’interprète dans la redoutable Quatrième sonate en trio de Johann Sebastian Bach. Entre sérénité apaisante et virtuosité assez sûre d’elle pour aspirer l’auditeur vers manière de vertige transcendantal, l’interprète nous offre une exécution aussi impressionnante qu’habitée… sans jamais laisser soupçonner, soit stipulé pour la petite histoire, l’urgence sans filet qui a présidé à la captation.