6 juillet 2025

« Et pour le reste, il y a l’amour, je le cherche dans le moindre détour » chante parfois Jann Halexander. Polyamoureux et monogame à la fois, le chanteur a souvent placé, parmi les mots-clefs de son répertoire, la quête
- de l’autre,
- de son affection, mieux:
- de son désir et, comme l’aurait stipulé avec grâce Catherine Ribeiro,
- de son absence.
L’amour halexandérien aime à se raconter sur le fil de la déréliction. Il passe volontiers au feu
- de la durée,
- de l’effritement et
- de la sépiaïsation (et hop).
Il lutte pour rester moins un fait établi qu’une pulsion luttant contre l’effacement dans les sables mouvants de Chronos ou les tourbillons de la vie. Aussi n’est-il pas illogique que, parmi les chansons les plus connues du chanteur, figure « Rester par habitude », entonnée tantôt à la librairie Publico, à l’occasion d’un concert associant fredonneries de
- Catherine Ribeiro,
- Mama Béa Tekielski et…
- Jann Halexander.