2 juillet 2025

C’est un détail orthographique qui ne s’entend pas : les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (sans virgule), et non « aux noms » de ceux-ci car, stipule l’article 233 du Catéchisme de l’Église catholique (Mame/Plon, 1992, p. 59) dans un concours de majuscules,
il n’y a qu’un seul Dieu, le Père Tout-Puissant et son Fils unique et l’Esprit Saint : la Très Sainte Trinité.
L’improvisation du samedi soir où ce trinôme était célébré travaillait donc
- autour du chiffre 3 (si le motif principal s’étend sur sept notes, autre chiffre symbolique de la perfection, le « 3 » guide
- les intervalles principaux de résolution,
- la prééminence d’un rythme ternaire,
- le nombre de voix et
- la construction de l’improvisation),
- autour de l’émergence du dogme quand Jésus le révèle à ses disciples, et
- autour du mystère de cette unité tripartite, via le dialogue entre
- dissonances (multiplicité) et consonances (unité),
- contrastes (multiplicité) et stagnations (unité),
- discontinuités thématiques ou chromatiques (multiplicité) et itération d’un motif obsessionnel (unité).
La coda fond ces dialogues au creuset de la majesté organistique. Résultat ci-d’sous !