En passant
Avantage de l’organissse itinérant : parfois, tu rencontres des tigres avec qui discuter. En promeneur. Ou en passant, à la rigueur.
Girls run the world (of young readers’ business)
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent presque pas connaître. J’écrivais des articles universitaires. Le prochain paraîtra aux Presses Universitaires de Bordeaux et conclura le recueil sur les Fictions historiques pour la jeunesse en France et au Québec, dirigé par Brigitte Louichon et Sylvain Brehm. Et ça commence comme ça.
SPA Grammont, 4 avril 2016
Le lundi matin, d’abord, jouer avec Lina, adoptée mais encore à l’infirmerie.
Enchaîner avec Randy, un ouf malade dingo, qui joue, demande de jouer, joue et fait des câlins. Et des bonds partout, tant qu’à être vivant.
Ne pas éviter le tchou-tchou, M. Golan, qui envisageait ce jour de réaliser une “nouvelle cartographie olfactive des espaces verts”. Il a été “extrêmement déçu” de ma réceptivité moyenne à son “projet ambitieux et exigeant d’exploration exhaustive du champ d’investigation envisagé”, mais bon.
Enfin, grattouiller Corso, alias Big Nounours, qui aime courir, faire des câlins (tiens donc) et passer pour un lion aux yeux des cons. Ah, et lancer des défis, du genre :
– Hé, Bertrand, tu crois que tu peux me photographier d’un coup avec la langue et les oreilles en intégrale ?
– Ben ouais, pourquoi ?
– Essaye.– Raté !
Dont acte.