Soyons sport
Invité chez un d’mes p’tits frères à siroter le machchch France – Nouvelle-Zélande. Mais, parfois, la technologie donne une vision singulière, une néo-cosomogonie du rrru(g)by. Heureusement, ma réputation m’avait précédé, et j’avais droit à un verre. À une carafe, diront certains. Il paraît que c’est vexant. Dans ce cas, avec de bonnes vieilles vignes, je veux bien être vexé. Ô humilité !
Talent multiple (ha, ha)
- … mais ça, c’était avant.
- Et ça, un peu après.
– Bertrand Ferrier, entre deux livres, deux concerts, deux cérémonies religieuses, qu’est-ce que vous faites ?
– J’essaye de survivre. Et je déstructure des intemporalités avec souplesse.
Cracovie, un regard français, tome 3/3 : « Nan mais en vraiment sérieusement ? »

C’était bien, Cracovie et son château. Mais y avait plein d’autres choses à découvrir. Exemples ci-d’sous ! (Photo : Nataly Adrian)
- Parfois, pour monter à l’orgue, faut pas être trop spatial (voir « L’Homme qui jouait de l’orgue », Max Milo, 2015, pp. 49 sqq)…
- … même si ça vaut sûrement le coup de faire un p’tit régime, au besoin.
- Du coup, on peut se rattraper au supermarché où le plus grand rayon est celui des vodkas.
- Il est magnifique. Infini. Pas cher.
- De sa truffe à sa queue, il est même troublant.
- Cammérent négial, même.
- Et quand tu reviens dans le centre-ville, tu sens que t’es compris…
- … et même que tu comprends le polonais. Miracle ! Miracle !
Cracovie, un regard français, tome 2 : « Les petits à-côtés »
- Quand on est invité à l’étrange, hé, faut pas se planter sur le cadeau. J’ai offert un éléphant. On m’a appris qu’il s’appelait Tartine. Ça a l’air de lui plaire, non ?
- A la mine de Wielitska (impressionnante visite de 2 h 15), on peut prendre des photos, mais c’est payant. Alors j’ai pris une photo gratuite, mais bon.
- Dans une église, j’ai croisé Harry Potter.
- « J’ai payé pour embarquer et débarquer avant tout l’monde mais, au cas où, je m’installe avant tout l’monde et je pose mes bagages. – Du coup, pourquoi t’as payé ? – Pour avoir l’air d’une grosse bernique. – Au temps pour moué. »
Coup de pompe
– Y a un gars allongé à vingt mètres d’ici.
– Et ?
– Ben, comme je suis dans une caserne de pompiers et que vous-même êtes déguisé en pompier, je pensais que vous feriez le lien.
– Nan, faut appeler le 18.
– Allô le 18, y a un gars allongé en travers du trottoir, à moitié inconscient, devant mon immeuble.
– C’est un SDF ?
– A priori non, mais qu’est-ce qu’on s’en fout ?
– Vous n’êtes pas avec lui ?
– Non, j’avais pas de portable sur moi.
– Ah, pourquoi ?
– Mais re-qu’est-ce qu’on s’en fout, à la fin ! Y a un gars allongé sur le trottoir, vous venez si ça vous chante, et vous venez pas si…
– Bon, ne quittez pas, je vous passe l’état-major.
(…)
– Bon, retournez auprès du blessé, on va vous envoyer les gars de la caserne d’à côté.
(…)
– Bonsoir, c’est vous qui avez appelé le 18 ? Pourquoi vous êtes pas venus nous voir directement ?
Cracovie, un regard français, tome 1 : « Nan mais sérieusement »
- Mon moment préféré, avant les autres.
- Feeling as a ghost in the machine, would have analyzed Blaze Bailey.
- « I’m standing at the crossroads. There are so many roads to take… », would have answered Calvin Russell.
- « Pour bâtir, il fallait des mains, des bras, des muscles masculins. » Et des architectes très, hum, pas là pour rigoler.
- Les bâtiments sont des visages, des figures. Comme un noir désir, mais pas que.
- Églises et basiliques s’élancent, silencieuses, vers le ciel, vivaces girafes de la transcendance. Gnagnagna chpouf chpouf.
- Grandes travées en bois sculpté. Dorures monumentales. Lumières. Krakow by church.
- Du ghetto juif il fut fait plaque en marbre. Et soixante-cinq chaises pour asseoir des souvenirs.
- La lumière danse, les hommes passent. Chacun son boulot.
- La trame des tramways tisse la ville dès 5 h 30. Franchement, quand tu n’es pas contraint à la matinale attitude, c’est un peu tôt.
- Retour. Retards. Lumières et traces. Ce n’est plus Cracovie, et pourtant.
- Pour une fois, j’étais dans le cloud et j’ai vu la mer.