En route !

  C’est une idée devenue envie puis désir. Pas évidence, ce serait prétentieux, mais désir : enregistrer un nouveau disque après le double CD 44 ou presque, disponible ici en physique et là en streaming. Première étape, le choix du studio donc des grandes lignes artistiques et techniques. C’est fait. À venir, le choix des…

Un dernier pour la route

  Sur scène, comment se dire adieu ? En claquant quelques bis, peut-être. Le encore choisi pour conclure À quelques chèvres près avait la chance d’être enveloppé dans la prose méditative du saxophone de Pierre-Marie Bonafos ; et ça donnait ceci…    

En un mot : merci

  À la fin des spectacles, il est sain de dire merci et, si Dieu or something veut, à bientôt. En chanson, souvent, c’est davantage mieux.    

Moi en vieux

  Vieillir, disent-ils, est la seule astuce pour ne pas mourir trop jeune. Alors, selon les jours, on s’y astreint plus ou moins vaillamment. À défaut d’être soi en mieux, on devient soi en vieux et, quelquefois, quand vient le soir, on aperçoit un compteur qui affiche trois chiffres. Peu ou prou, c’est l’sujet d’cette…

Par-delà l’arithmétique moutonnière

  Depuis que les bergers insomniaques ont institué le comptage de moutons, les caprins sont devenus les grands oubliés de l’arithmétique. Alors, oui, je sais, les artistes engagés sont passés de mode, mais tant pis ! Si cette chanson parvient à réinjecter une dose de diversité dans l’algèbre, je crois que je n’aurai pas totalement…

De l’art d’être près d’être prêt

  Chanson géographique et épistolaire, “Je t’écris de l’île de Pâques” creuse l’une de mes veines préférées dans la mine Jann Halexander : la fredonnerie mélodico-poétique. Semblable caractérisation peut laisser craindre un excès de sirop d’érable ou un plat de guimauves ultramolles. La vidéo tournée lors du passage de Jann sur scène, à l’occasion de…

Au bord de la rivière

  En ces temps un rien trop chaleureux sur l’Hexagone, il est temps de prendre le frais en suivant un cours d’eau où défilent un taxi, la Louisiane, des amours perdues et une brise fleurant fort le wokisme. Si. Le tout en compagnie de l’invité fredonnant d’À quelques chèvres près, tour de chant fomenté le…

Naming, niveau expert

  Évidemment, ce serait plus simple “Début de janvier”, si on a bien su compter, “Reste de fête” ou bien “Vœux très appuyés”, mais la plupart des individus préfèrent donner à leur progéniture des prénoms plus condensés, plus pudiques ou, au contraire, plus engagés comme “Islam”, “Youpi” ou “[Pseudo de la vedette à la mode]”….

Le roi des tons

  En général, en chanson, ça se passe bien. Tout est simple, il suffit d’ajouter de la musique aux paroles, aux notes ainsi qu’à l’harmonie, et ça sonne. Cependant, parfois, certains finasseurs font la tête et protestent devant l’absence d’accidents, ces altérations qui rendent le discours tantôt plus subtil tantôt, juste, plus compliqué. Un jour,…

Violence de la motivation

  Gad Elmaleh, grand philosophe du copier-coller s’il en est, a expliqué que, pour réussir l’impossible, l’essentiel, c’est la vo-lon-té. Il est temps de nuancer le propos en substituant, ce qui paraît plus réaliste, la mo-ti-va-tion à la volonté. La preuve avec cette chanson qui plonge au cœur de lettres et du néant.    …

Éloge du bureau insaisissable

  Travailler, c’est pas beau, mais voler, c’est trop dur ; et comme d’mander la charité, c’est que’qu’ chose qu’j’peux pô faire, je me renseigne beaucoup sur le travail. Voici donc le deuxième mouvement du retour d’expérience sur le sujet que je proposai tantôt au théâtre du Gouvernail (Paris 19).    

Un projet d’optimisme partagé

  La chanson avec du texte dedans permet de traiter de sujets aussi graves et violents que le travail. Elle peut aussi aider à lutter contre ce fléau. C’est le socle éminemment optimiste de cette chanson créée le 26 juin au théâtre du Gouvernail.    

Dans le miroir

  Après quatorze ans de scène, quand tu composes un tour de fredonneries, tu peux mêler chansons vintage, chansons rares et chansons inouïes. En deuxième position du récital du 26 juin, j’avais donc choisi de glisser une vieille chanson en l’updatant partiellement : non, je n’enseigne plus en université mais, oui, si Dieu ou whoever…

Toujours en course !

  À tous ceux qui, quand l’occasion les titille, aiment gambader voire risquer un petit footing ou vivre de grandes amours, sans durée minimale ou maximale d’utilisation, ce premier extrait du spectacle À quelques chèvres près pourrait bien tomber dans les oreilles. Bonne découverte aux curieux, sportifs, sentimentaux ou, juste, eh bien, je dirais, euh,…

“À quelques chèvres près” : jour J pour le nouveau tour de chant !

  Chaque année, au moins un nouveau tour de chant. L’on donna environ le programme de celui-ci ici. En bref : paroles, musiques, saxophone et autres billevesées. Pour fêter ça, j’apprends que des collègues ont ressorti ce tout tantôt une vieille interviouve de moi dans feue l’émission de Jacky, à propos d’un double disque disponible…

“À quelques chèvres près” : le programme

  Et maintenant, sans transition, nous interrompons le cours normal de nos émotions pour une page d’autopromo annonçant le concert qui aura lieu dans une semaine au théâtre du Gouvernail (Paris 19). Après, notamment, “À tout hasard” (2021), “Sur le plancher des chiens” (2022), “Le ciel est rouge” (2023) et le projet collectif “Chanter ensemble”…

À quelques chèvres près : le nouveau spectacle !

  Qu’aurions-nous pu être « à quelques chèvres près » ? À côté de qui ou de quoi sommes-nous passés ? Avec ce nouveau tour de chant, propulsé au théâtre du Gouvernail (Paris 19), je nous propose d’interroger les possibles, d’échafauder des hypothèses et, en chantant, de tâcher de réenchanter pour partie nos réalités. (Ben…

À la nôtre !

  En ce jour Ferrier, c’est l’occasion de fêter une double bonne nouvelle : le cercle des chansons à cinq chiffres sur Spotify s’agrandit avec le franchissement des 10 000 écoutes pour “Au troquet” ; et, jusqu’à présent, contrairement à Joaquín Sabina, no “me echaron de los bares que usaba de oficina”. Je me souviens…

Sur les rails du grand Nord

  Le grand Nord, pour un Parisien, commence, mettons, un peu au-delà du périphérique, vers Épinay, Villetaneuse, là où les sillons des trains de banlieue commencent à s’étoiler. Or, fut un temps où je fréquentais un peu plus que sporadiquement cette fameuse région du grand Norrrd, poussant même l’audace jusqu’à gagner Arras. En aventurier, j’en…

Les femmes auront des noms de fleur

  Pour conclure les concerts du Mars féministe, la librairie Publico, haut lieu de l’anarchisme à Paris, m’invite ce vendredi à fredonner des chansons de Béatrice Tekielski, dite Mama Béa. L’artiste, chérie par ses fans pour ses audaces qui lui ont valu d’être l’artiste attirant le plus de spectateurs en France en 1979, a continué…

Plaisir d’amour

  Dans ce monde d’astérisques et de petits caractères, peut-être est-il bon, parfois, de risquer des propositions franches du collier pour armer le bras de la tendresse. Well, sort of. Fêtons donc les 20 000 ouïes de “Baiser avec toi” sur Spotify ! Double disque physique disponible ici, en streaming là.    

Tout n’est pas relatif

  Le titre le plus écouté de 44 ou presque vient de dépasser les 35 000 écoutes sur Spotify. D’ordinaire, pour présenter une de mes chansons en concert, je dérobe à Barthélémy Saurel – l’un des plus extraordinaires chanteurs avec du texte, du rythme, de la musique et de la personnalité dedans – sa presque…

Faire l’humour encore et en corps

  C’était aussi le but de 44 ou presque : réunir sur un double disque rempli à ras bord des chansons d’une époque qui était en passe d’être révolue. Parmi ces tunes, “Fais-moi l’humour”, qui vient de rejoindre la team des chansons à 5 chiffres sur Spotify en dépassant les 10 000 écoutes, a dû…

Le Kremlin et moi

  Quand je chante ou quand j’écris, j’aime bien raconter des histoires mais j’aime aussi raconter des géographies. Au point que, dans mon catalogue de chansons, j’ai créé une catégorie intitulée “chansons géographiques”, elle-même subdivisée en plusieurs sous-catégories, parmi lesquelles la “chanson ferroviaire” et la “chanson banlieusarde”. C’est au croisement de ces deux espèces que…

Chanter ensemble : la compil’ !

  Le principe, c’était de musiquer ensemble. Avec le public. Entre fredonneurs, gratteurs et ploum-ploumistes. Partager des chansons sans que chacun ait besoin de connaître les paroles, la musique ou même celui qui a le micro devant lui. Pari tenu en quatre actes plus un bis. En voici le florilège rassemblé en un article après…