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Et hop, by Maxime Fontaine et Bertrand Ferrier

 

Qu’est-ce qu’une fiction pour la jeunesse ? Au lu des pitchs de la production de janvier 2024 (un vieux supplément de Livres Hebdo qui traînait…), voici quelques pistes selon vos goûts, nouveautés et nouvelles éditions mêlées. Si pour vous, une fiction pour la jeunesse…

  • … c’est un truc avec un plot pourri mais signé par un auteur à succès, on privilégiera
    • Le Rivage des survivants (“Le labyrinthe”, tome 2) de James Dashner, traduit par Guillaume Fournier (PKJ, 351 p., 18,5 €) où, “alors que l’avenir du monde entier est en jeu, le groupe est divisé, chacun faisant face à ses propres doutes” ou
    • Bienvenue dans l’anthropocène, voir infra,
  • … c’est un truc qui parle d’homosexualité, on privilégiera
    • Ce coeur empoisonné, tome 1, de Kalynn Bayron, traduit de l’anglais par Isabelle Perrot (Sabran, 363 p., 25,9 € [édition collector]) où l’héroïne “hérite d’un domaine délabré dans la campagne new-yorkaise où elle s’installe avec ses deux mères” ou
    • L’Embrasement (T.J. Klune, trad. Isabelle Troin, De Saxus, 462 p., 18,9 € [édition collector]), où “Nick file le parfait amour avec le petit ami de ses rêves”,
  • … c’est un truc écolo, on privilégiera
    • Chanteleau (Emma Del et alii, Naturalia publications, 40 p., 14 €) où, “pour sauver l’eau, le jeune garçon [Tilo] rejoint Bahar à dos d’oiseau”, ou
    • Zinzins, les humains ! (Véronique Delamarre Bellégo et alii, Sarbacane, “Pépix”, 153 p., 11,5 €), où “Moutt et Kanda aperçoivent les moches, des hommes barbares et sanguinaires”, des hommes, en somme, ou
    • Bienvenue dans l’anthropocène… (John Green, trad. Nathalie Peronny, Gallimard Jeunesse, “Pôle fiction”, 405 p., 9,3 €), où “44 textes courts explorent l’impact des hommes sur la Terre et sa biodiversité”,
  • … c’est un machin mystique et engagé, on privilégiera
    • Dieu le père (Roda Fawaz, Les oiseaux de nuit [Etterbeek], “L’éléphant dans le boa”, 84 p., 10 €), où “Roda [cherchant son papa] en appelle à Dieu. Avec sa mère et Allah, ils forment trio infernal” ou
    • NEB (Catherine Solé et alii, L’école des loisirs, “Médium”, 288 p., 15 €) où Alex “découvre les méthodes de manipulation utilisées par les géants du web”, ces méchants,
  • … c’est un truc qui fait rêver, on privilégiera
    • Amies pour la vie (Geneviève Guilbault et alii, Fleurus, BFF, 368 p., 15,9 €) où “Charlotte a retrouvé son amoureux, sa meilleure amie et sa routine, mais un mal de gorge l’empêche d’embrasser Sasha” ou
    • Avis de tempête (Catherine Kalengula, Hachette Jeunesse, “Bibliothèque rose”, 88 p., 5,9 €), où “les amis de Marinette l’aident à se rapprocher d’Adrien, bien qu’ils risquent de provoquer une akumisation”,
  • … c’est un truc bien traduit, on privilégiera
    • This time, it’s real (Anne Liang, trad. Lucie Marcus, PKJ, 368 p., 18,5 €) ou
    • Wayward Son (Rainbow Rowell, trad. Maud Desurvire, PKJ, pages non précisées, 18,9 €)
  • … c’est un truc avec un pitch qui wow, on privilégiera
    • La Fête des crêpes : niveau 2 (Magdalena et alii, Père Castor-Flammarion, 32 p., 5,8 €) où “Zélie et Roméo veulent faire des crêpes. Ils préparent la pâte. Le père de Zélie les aide à les cuire” ou
    • Mais qui es-tu, Nahida ? (Lucie Zoé Meusy, La maison rose [Cossonay-Ville], “La maisonnette”, 201 p., 15 €), où l’on apprend dès la première phrase du pitch que “Nahida est une sorcière”, affaire classée, ou
    • Fugue (Stéphane Pirard, Les oiseaux de nuit, “L’éléphant dans le boa”, 81 p., 10 €), où l’on apprend avec surprise mais dès la première phrase qu’il s’agit d’une “pièce qui aborde le thème de la fugue” palsambleu.

Sinon, y a des livres ici, olé.