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Photo : Rozenn Douerin

Grâce au catalogage plus précis des concerts, voici quelques nouvelles du formidable soixante-dix-huitième concert en date du festival Komm, Bach!. S’y étaient faufilées les prestigieuses Trompettes de Versailles qui, comme leur nom l’indique, rassemblent un organiste, une percussionniste et, voilà, deux trompouëts. Dès lors, pas étonnant si l’énergie était au rendez-vous, dès la première partie où se dégourdissait un certain Jean-Baptiste…

 

 

Est-ce à dire que le swing devait disparaître derrière une apparente solennité ? Que nenni, messires. Oyez, je vous prie, cet extrait de la suite autour d'”Orfeo” fomentée par Georges Bessonnet à partir de l’original monteverdien…

 

 

Alors, est-ce à dire que les cuivres et les timbales étaient destinés à masquer l’orgue, cet instrument réputé chiant ? Baste, c’est mal nous connaître en général, et mal connaître le pêchu Georges Bessonnet en particulier.

 

 

D’aucuns en concluront que nous récusâmes – par le fait même – les pièces plus ambitieuses pour orgue. Ils auront tort car, au cours de la seconde partie du concert, centrée sur la musique romantique et post-romantique, fut donnée, pour la troisième fois dans l’histoire du festival, une composition en voie de devenir iconique de cette manifestation perpétuelle (pour découvrir les autres, rendez-vous ici).

 

 

Restait à jouir, parmi d’autres pièces puissantes, de l’impressionnante marche funèbre que ces joyeux vivants nous avaient réservée en toute amitié.

 

 

Toniques, généreux, musiciens et néanmoins sympathiques : les Trompettes de Versailles ont tout déchiré d’un trait de lumière sous l’objectif avisé de Rozenn Douerin. Prochain concert ce samedi avec l’icône de Saint-Nicolas du Chardonnet, Mme Marie-Agnès Grall-Ment en personne, qui nous a concocté un programme exceptionnel. Hâte de vous y saluer avec gratitude.