Partir, ce n’est pas arriver

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Bertrand Ferrier à la Comédie Dalayrac. Photo : Rozenn Douerin.

Du 3 au 7 juin, j’enregistremente 44 chansons. Jamais vous dites vous saviez pas que ça se passait ici, et ce sera parfait.

Le projet “44”, c’est :

  • 8 ans de bourlingue de scènes en bistros, et réciproquement ;
  • + de 100 concerts avec piano ou guitare à fredonner des chansons maison avec du texte dedans (et de la musique aussi) ;
  • + de 200 chansons fredonnées en solo ou en trio, en “vedette” ou en partageant la scène avec Bernard Joyet, Francesca Solleville, Jean Dubois, Claudio Zaretti, Barthélémy Saurel, Jann Halexander, Michel Bühler ;
  • 1 proposition du label Lalouline pour enregistrer 44 chansons avec du texte dedans (et de la musique).

Le projet “44” consiste à :

  • enregistrer 4 albums de 11 chansons en 5 jours dans un studio idoine, devant les micros d’un ingé son spécialisé dans la chanson ;
  • proposer ces albums en streaming par l’intermédiaire du label Lalouline ;
  • réaliser un bel objet-disque avec livret de 24 p., rassemblant, sur deux CD, les 44 chansons ;
  • diffuser ces chansons et en profiter pour en chanter de nouvelles sur scène !

Le projet “44” réunira 4 albums en 2 disques :

  • chansons à l’ancienne ;
  • chansons géographiques ;
  • chansons amoureuses ; et
  • chansons dans le miroir.

Le projet “44”, c’est aussi des potins.

  • Les chansons seront enregistrées “dans les conditions du direct” en piano-voix, avec l’apport ponctuel du jazzman virtuose Pierre-Marie Bonafos.
  • Un premier tour de chauffe, en version guitare-voix, a rassemblé 44 chansons selon le même découpage à la Comédie Dalayrac (Paris 2), du 16 avril au 7 mai.
  • Le dalmatien qui porte le disque avec ses 44 taches (env.) s’appelle Debussy de la Lorette en Cornouailles.
  • La photo de l’album a été capturée par l’équipe de Kuhuru.com. Les autres photos sont de Bertrand Ferrier, sauf celles qui ne sont pas de lui, ça va de soi.

Surtout, ce projet “44” ne pourra devenir, juste, “44”, que si vous – inutile de finir la phrase, n’est-il pas ?

Photo : Rozenn Douerin

À quoi va servir le financement ?

Le financement permettra la réalisation du projet “44” en nous permettant de régler les frais suivants :

  • Enregistrement (captation, mixage, mastering) : 700 €, dont 50 % financés par le label Lalouline
  • Droits de reproduction du disque (SDRM) : 350 €
  • Fabrication (digifile 2 disques + livret 24 p.) : 1000 €
  • Graphisme (conception, mise en page, photographie) : 1000 €
  • Rémunération extravagante du musicien additionnel : 100 €
  • Envois, promotion et p’tits coûts inattendus : 200 €
  • Total général, incluant les frais bancaires et la commission Ulule : env. 3333 €

(On aurait bien mis “4444 €”, ç’aurait été plus rigolo – une autre fois, peut-être ?)

Et sinon, soyons fous, si les dons dépassent nos espérances, ils seront employés dans deux perspectives :

  • organisation d’un concert dans une salle adaptée ;
  • et accentuation de la promotion du projet, pouvant inclure la réalisation d’un beau clip – on avait pensé à en faire un moche, mais c’était encore plus cher.

À propos du porteur de projet

Bertrand Ferrier est docteur ès Lettres en Sorbonne et lauréat du DESS d’édition de Paris-XIII-Villetaneuse, et pourtant ni prof de fac ni directeur éditorial de Flammarion, c’est dire si son sort est hyperplus désespéré que lui. Il aime faire la sieste. Il est organiste titulaire à Paris. Il a publié une vingtaine de livres et en a traduit deux cents autres – dont Eragon. Il adore discuter avec p’tits nanimaux et gros chiens. Il a enseigné à l’université pendant neuf ans. Il est chauve et chevelu, mais il n’a jamais fait de cheval – comme quoi, ça n’a aucun rapport même si ça commence presque pareil. En tant que conseiller littéraire, il a coulé beaucoup moins de maisons d’éditions que ne le stipule la légende. Il boit beaucoup de thé mais pas que, oh non. Il aime les gros mots et le subjonctif imparfait. Depuis 2016, il programme un festival de musique classique, incluant une vingtaine de concerts chaque année. Ah, et aussi, il chante. Par le fait même, donc.