admin

Photo : Sandra Aquilanti reproduite avec l’autorisation du modèle

Le prochain concert du festival Komm, Bach! célèbre l’orgue surtout récent et le talent d’un jeune organiste-flûtiste à bec-compositeur du nom d’Aurélien Fillion. Alors, bon, sur ce site, on est cash, donc on dit les choses tout rond, parce qu’une tautologie n’a jamais nui aux blagues de Toto : le mec ne comprend rien à rien. Mais rien. Tu sais, le genre de mec à qui tu demandes s’il n’a pas un extrait apéritif pour ses futurs fans parisiens et qui s’écrie : “Si, j’ai un extrait de concert à Stykkisholmur…” Désespérant.

 

 

Imaginez, simplement, un festival destiné à tous, mélomanes comme curieux, et un hurluberlu qui dit : “D’accord, je viens, et j’ai un programme qui va vous plaire.” Nous, fantaisie du jour ou whatever, nous devons répondre un truc du genre : “Super.” Donc le mec vient. Il vient, hein, c’est pas une blague. Il sera là le samedi 14 mars, à 20 h 30.

 

 

Cash, lui aussi. Avec du Jehan Alain, du Johann Sebastian Bach, du Louis Vierne et du Yannick Daguerre, admettons. MAIS aussi du Jean Guillou, du Laurent Carle, du Jean-Pierre Leguay et du Valéry Aubertin.

 

 

Ça sent la découverte, l’inattendu, l’improbable et le métissé.
Ça sent l’enthousiasme d’un public qui n’aura pas eu peur du truc censé être horrible, imbittable, réservé aux abonnés de l’Ensemble InterContemporain, cette ignominie (quand on pense qu’il y a tant de migrants et que l’on continue de donner de l’argent à ce genre de bruit…), bref, de la musique d’aujourd’hui en général et de “l’orgue contemporain” en particulier.
Ça sent la diversité, le choc et la respiration dans un monde “récital d’orgue” souvent engoncé entre Bach, un romantique, Thierry Escaich, un romantique et une improvisation pour finir. Ça dure 1 h 10 max tout compris, c’est gratuit avec écran géant pour suivre tout le concert en direct et programme pour comprendre ce qu’est-ce qui s’passe ; et, à la fin, avec un peu de patience, on peut aller boire un coup avec l’artiste même si on n’a pas acheté son disque.
Bref, si vous aimer les expériences, la grande musique souvent inconnue et les frissons, bienvenue, on sera heureux de partager ces émotions. Juste, faites un effort : venez pas à plus de 5000. Juste 4999, c’est bien, ça nous permettra de nous soumettre aux lois scélérates de Pharaon Ier de la Pensée complexe. Merci d’avance.