En touche, et deux mots
Sans être un maniaque, un p’tit peu d’ménage, parfois, ça f’rait tant souffrir ?
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Sans être un maniaque, un p’tit peu d’ménage, parfois, ça f’rait tant souffrir ?
Un proviseur qui salue son subordonné d’un envoi laxatif : « Pars en paix, Pruno ». Un chœur soi-disant mignon qui chante à l’unisson Let it be à l’entrée du corps. Une chantresse qui explique : « Pour l’alléluia, on fera quelque chose de solennel, je m’accompagnerai au ukulélé alors, surtout, vous ne jouez pas. » On est tout…
« Vous verrez, il y a un grand écran parfait pour voir l’assemblée. – Et il marche ? – Hum, en général, oui. Mais là, non. – Ah. – Voili voilou. »
« Bertrand, tu exagères. Les chants liturgiques contemporains, c’est pas si nul ! – Ben quand même. Et encore, c’est que les paroles. Même Florent Pagny a embauché quelqu’un pour que son caca ait une meilleure odeur. Faut rester dignes, non ? »
Avantage de l’organissse itinérant : parfois, tu rencontres des tigres avec qui discuter. En promeneur. Ou en passant, à la rigueur.
Trouvé sur l’orgue cette revue, lors de la solennité de l’Annonciation, ce 4 avril. Aurais-je donc abusé, à l’insu de mon plein gré, et de ma posture de titulaire et d’une jeune paroissienne qui me rappellerait ainsi à l’ordre ?
Hey ! Si demain dans ta rue, si demain dans ta rue ou si demain dans ta ville, les gens te montrent du doigt parce que t’as les ch’veux comme ça ou parce que tu t’habilles comme ça alors que t’es juste un organisssse… Dis-leur, dis-leur que tu appelles la HALDE, que tu alertes le…
Réunion de chantier. Orgue en cours de remontage. La vie reprend. Bientôt. Quasi.
Déjà, acquérir un réflexe d’organiste non germanophone : « Peut-être que, en allemand, trompette se dit trompete ? » Puis revenir à la réalité : « Du coup, en allemand, on dit positif ou positief ? »
Près de la console, un carton. Pas de quoi en faire des caisses, non ; mais si les anges ont les boules, on comprend pourquoi.
Devinette : qu’est-ce qu’une generale ? Reponse : la derniere repetition, assurement.
Je crains d’avoir compris pourquoi beaucoup d’organissses se disent catholiques : ils ont pris l’habitude de prier pour ne pas mourir électrocutés quand ils fréquentent des toilettes insalubres avant un enterrement. Ceux qui ne sont pas cathos doivent être des satanistes kiffeurs d’AC/DC.
Ou l’organichte que je remplachai tantôt n’a jamais joué chur chon réchit, ou elle aime bien la pouchièrche. Ch’est un chtyle.
– Bertrand Ferrier, demain, premier show-case issu de votre projet de covers avec Fabrice Dupray. – C’est précis. – Êtes-vous au taquet ? – Je suis simplement au bout de ma vie. La preuve en photo et en vidéo. Mais j’aimerais bien que ça plaise, parce que c’est très smooth and surf.
C’est une brève issue d’un nouveau projet. Pardon, d’un new project : exploiter Fabrice Dupray pour qu’il chante ce qu’il veut. Nougaro, Julien Clerc, Brassens et surtout Jacques Brel. Mettre de la voix, de la trompette virtuose, du piano, des percus – faire de la musique, quoi. Et puis espérer que ça vous fasse pétiller….
… et c’est à tout le moins bien aimable à lui. C’est pas gagné Paroles : Bertrand Ferrier Musique et interprétation : Jann Halexander J’aimerais êtr’ cigarillo entre tes lèvres Quitte à finir mégot crashé sur cendrier J’aimerais êtr’ le nom des rues dans ton désert La veill’ du carnaval sur ton Fleuve de Janvier J’aimerais êtr’…
Une Rom qui demande argent pour manger bébé. Un rasta qui finit sa pelouse. Un couple tamoul qui s’engueule. Un djellabiste qui récite son chapelet. Un mec qui se demande si un G6 ne remplacerait pas avantageusement le banal E7 au troisième temps de la mesure 15 dans « Quand on n’a que l’amour ». Une Africaine…
– Merci. Merci infiniment. Ça me touche beaucoup. Merci vraiment. – Mais c’est pas pour toi, Bertrand. – Ah ? – C’est pour le mort. – Flûte de 8′ ! Alors je fais quoi de mes remerciements, moi, maintenant ?
– Tu penses qu’on devrait mettre le radiateur du grand orgue à l’orgue de chœur ? – Bien sûr, il fait huit degrés à la console, et le grand orgue est inutilisable pour le moment. – Une autre suggestion ? – Mais carrément ! Au-dessus du radiateur, faut mettre un carton. – Qui dirait quoi…
Répéter chez un trompettissse, c’est un peu comme aller chez le dentissse : même si on a confiance, on se méfie.
… et moi, je suis concepteur-réalisateur de proposition sonore. Sots.
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !