La chanson des quatre bémols

Le 19 mai 2025 au théâtre du Gouvernail (Paris 19), pour le tour de chant « Tout est un possible ». Photo : Rozenn Douerin.

 

Il y a un moment déjà que, à mon corps défendant, j’ai renoncé à être Georges Brassens. Avant, j’aimais produire des chansons dont j’estimais, avec cette modestie qui anime parfois les chanteurs,

  • la mécanique huilée,
  • le développement sémillant,
  • la progression diégétique convaincante et
  • la chute royale, même quand ça ne parlait pas de cul (c’est arrivé).

Depuis, sans être toujours moins prétentieux, mais

  • en « sortant de ma zone de confort »,
  • en « exportant le logiciel hors silo »,
  • en « redessinant un cap pour faire projet ensemble »,

ce genre de conneries, j’essaye d’explorer d’autres aspects de la chanson à texte et à musique. Dans mon univers plus policé qu’éthylique d’ex-chanteur de bar, j’envoie infuser

  • de la pop,
  • de la musique,
  • de l’interstice.

Alors, pour l’ouverture du tour de chant que j’ai créé en mai au Gouvernail, contre moi-même donc avec, j’ai choisi une chanson presque exclusivement pop, avec

  • texte pas compliqué et pas long,
  • riffs voulant accrocher les portugaises, et
  • coda instrumentale

parce que j’aime bien ce type de chansons aussi. Et ça a donné ça.

 

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