17 septembre 2025

Il y a un moment déjà que, à mon corps défendant, j’ai renoncé à être Georges Brassens. Avant, j’aimais produire des chansons dont j’estimais, avec cette modestie qui anime parfois les chanteurs,
- la mécanique huilée,
- le développement sémillant,
- la progression diégétique convaincante et
- la chute royale, même quand ça ne parlait pas de cul (c’est arrivé).
Depuis, sans être toujours moins prétentieux, mais
- en « sortant de ma zone de confort »,
- en « exportant le logiciel hors silo »,
- en « redessinant un cap pour faire projet ensemble »,
ce genre de conneries, j’essaye d’explorer d’autres aspects de la chanson à texte et à musique. Dans mon univers plus policé qu’éthylique d’ex-chanteur de bar, j’envoie infuser
- de la pop,
- de la musique,
- de l’interstice.
Alors, pour l’ouverture du tour de chant que j’ai créé en mai au Gouvernail, contre moi-même donc avec, j’ai choisi une chanson presque exclusivement pop, avec
- texte pas compliqué et pas long,
- riffs voulant accrocher les portugaises, et
- coda instrumentale
parce que j’aime bien ce type de chansons aussi. Et ça a donné ça.