Monter au Ciel, rester sur Terre

Photo : Bertrand Ferrier

 

Dans la liturgie catholique, la singularité de l’Ascension est notable : c’est la seule fête triste du calendrier. Elle célèbre l’élévation du Christ dans la gloire du Père, mais elle marque aussi la séparation physique du Messie avec ses disciples et l’humanité. C’est cette tension et ce mystère que se propose d’évoquer l’improvisation du samedi soir (en l’espèce enregistrée cette fois le dimanche matin, tout est truqué) en s’inspirant de l’extrait du livre des Actes des apôtres proposé en première lecture où « deux hommes en vêtements blancs » houspillent les premiers chrétiens en tonnant :

 

Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ?

 

Dans cet esprit, l’orgue aspire à articuler trois éléments :

  • la solennité du moment,
  • sa friction avec l’intelligence humaine qui peinera toujours à saisir les mystères (c’est peut-être sa grandeur), et
  • la solitude de l’Homme abandonné par le fils de Dieu.

Résultat ci-dessous.

 

 

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