Le chic, c’est chic

Répétition cosy pour un bout du « concert de fin d’année » du chœur de la Philharmonie de Paris (Bizet, Offenbach et plus si affinités). En attendant le baryton, on respire.Joli jardin, calme, luxe et beauté. Vive la campagne… quand elle est au cœur du plus bel arrondissement parisien, et accompagné de monstres qui viennent discuter avec…

Entre la vision du vide et celle du néant

Quand, dans quelque lieu de culte de banlieue, une souscription est lancée pour la restauration du très grand orgue paroissial et que ça ne fait pas une ligne sur le babillard du presbytère, n’y voyons point malice mais posons-nous question.

Recto verso

– Pourquoi diable sortir ton coussin, jeune padawan canin ? – Pour poser ma tête…– Au temps pour moi… – … mais pas que.– Soit.

Instinct animal

Répétition dans une jolie maison. Mais… « Non, Bertrand, on ne peut pas déplacer le piano dans le jardin pour te faire zizir. – Woh, l’autre… » « Tu sais, Bertrand, y en a qui t’aiment quand même. – Merci. – Sinon, t’aurais pas des croquettes, frère ? – Pfff. » « Bertrand, merci d’être rentré. – Y a un…

En chantier

Réunion de chantier à l’orgue de Saint-André. Ça progresse. Ça travaille. Et dire qu’il y en a encore pour dire que l’orgue, il sent foot.

No limit

Convoi congolais. Feat. un caméraman qui filme toute la cérémonie avec une discrétion relativement relative. Et suscitant une double question en fond sonore : why? et est-ce bien raisonnab’ ?

Ma fan zone préférée

Philosophons un brin : c’est quand même plus sympa de répéter devant des gens qui savent s’installer confortablement afin de goûter les sons pourtant désordonnés que le ténor, le baryton et toi-même-le-ploumploumeur propulsez.

SPA Grammont, 15 juin 2016

Après une longue absence (ben ouais, y a des gens qui bossent et suffoquent – pour pas grand-chose, mais bossent et suffoquent quand même), hâte de retrouver les monstres. En commençant par le Tyrannausorus Rex de Genevilliers, alias Brandy, une boule d’énergie qui pourrait remplacer une centrale nucléaire à panneaux solaires éoliens si on le…

Le migrant d’un autre type

– J’ai traversé tout le salon pour m’installer avec toutes mes affaires à la porte de ton bureau, et j’aurais pas le droit à un grattouillis quand j’ai envie ? Y a rien, là, peut-être, monsieur l’arbitre, comme dirait Bertrand Ferrier ? – Pfff.

Chaud de night

C’est sûr que, quand tu travailles avec un chantre assez stupide pour venir te chauffer en croyant t’impressionner par sa discourtoisie (uh-uh, not a good idea, you moron), le déroulé d’une cérémonie simple peut rapidement se compliquer et ressembler à des gribouillages.

Roland-Garros et moi

Pendant Roland-Garros, l’après-midi, parfois, je regarde la télé. Pas souvent France Télévisions mais, au moins, ça m’évite les commentaires des crétins payés pour blablater au lieu de bien fermer définitivement leur grande mouille. C’est déjà ça !

Hans Zimmer, Zénith de Rouen (Grand Quevilly), 1er juin 2016

C’était un beau moment voire une belle histoire, et pourtant, je n’allais pas « dans » le Midi (le Midi). Le réalisateur Guillaume Vatan (il affirme être désormais ingénieur-réalisateur, ou l’inverse, c’est classe dans les deux sens – il en manque plus que trois ou quatre) m’a invité à Rouen pour applaudir Hans Zimmer, compositeur de musique…

Jusque-là, c’est clair

– Dans une certaine mesure, tous les sons émis ne sont pas appréhendés pour eux-mêmes mais interrogent leurs propres conditions de production, pensées en tant qu’expériences corporelles. – Absolument, M. Lachenmann. Autre chose ? – Les structures temporelles artificielles et la perception élémentaire du processus de production du son révèlent leur profonde interdépendance et remettent…