La nouvelle semaine selon Romain Watson
Avec un joli sourire, c’est tous les jours dimanche. Avec deux, imagine. Et avec un nounours, bon, tu penses.
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Avec un joli sourire, c’est tous les jours dimanche. Avec deux, imagine. Et avec un nounours, bon, tu penses.
La joie est indécence. C’est pour ça. Sinon, elle ne serait sûrement qu’ennui.
Depuis qu’Oldelaf (et pas que lui) a popularisé cette idée sombre à souhait, chacun sait que, même quand on s’entasse sur la place Stanislas, Nancy, ce « petit mouroir gris / entre l’Allemagne et la vie », « c’est du Vesoul / en un peu moins sexy ». Pourtant, c’est aussi le lieu où…
Oui, il suffira d’un cygne, un mâtin. Un mâtin tout tranquille, et serein. Qui jouerait ce tube, l’air de rien. Et ça donnerait ça.
Bach, et après ? Une suite en suscitant une autre, comme une matriochka en cèle une autre, Ernest Bloch en a claqué trois. Deux éclats de la première saga surgissent ici, entre profondeur et tonicité, sous l’archet langoureux et rugueux de Hannah Holman, artiste du festival Komm, Bach!, et femme dont le dernier concert…
Manifester contre la destruction de la culture et de ses agents est inutile. Être artiste aujourd’hui est non-essentiel, mieux vaut se faire vacciner. Donc, sous la pluie, l’observation des flics en civil et des CRS quasi plus nombreux que les manifestants, j’étais là. Car c’est encore plus beau lorsqu’on est inutile, et mon désir…
… aucune. Pas même le fait que tonton Georges est censé vivre encore 61 ans suite à une judicieuse erreur du « directeur artistique du festival Komm, Bach! ». (C’est ça, suite à une erreur de Bertrand Ferrier, mais c’était pas forcément la peine de le stipuler.)
« Le rire est le propre de l’homme. Jacky lave plus propre. » C’est ce pitch hygiéniste et marrant qui préside à la gravitation de zozos artistes ou assimilés autour de la co-vedette de feu le Club Dorothée, pour une quotidienne de culture mêlant mainstream et underground, en français de préférence, et programmée à 17 h…
Dès le premier Grand confinement, Jasmina Kulaglich a accepté de raconter d’autres histoires pour le festival Komm, Bach!. Dans cet épisode, la pianiste nous parle de pagodes à travers les estampes d’un certain Achille-Claude. Juste pour le plaisir du partage. Rater ce cadeau où l’élégance et la musicalité le disputent à la savante respiration…
Ma place préférée : j’adore chanter, mais je crois que j’adore encore plus accompagner. Fier d’être dans le coup pour l’enregistrement en live de deux titres du nouvel album de Jann Halexander.
Il y a comme un air de funérailles, de mystère surtout, d’inspiration proposée aux oreilles qui passent. Et tout cela est produit par Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, qui vient de célébrer son nouvel anniversaire (Hannah, pas le NYCB). Fêtons l’artiste en la cyberapplaudissant pour cette pièce offerte au festival…
– Et donc, cette nouvelle chanson, je la mets en ligne, tu penses que c’est digne ? – Analyse plus finement mon attitude et réponds-toi toi-même. – Hé-hé ! Je savais pas que tu t’appelais Socrate, Debussy de la Lorette en Cornouailles.
Rendant hommage à son complice Yannick Le Nagard à l’occasion du Premier grand confinement, Jean Dubois a proposé aux spectateurs du festival Komm, Bach! d’explorer une autre histoire, une nôtre histoire. Et ça donne ça.
Il n’y a pas de solutions. Il n’y a qu’un peu d’avenir. Juste – et c’est tant – du possible à susciter, des émotions à fomenter, de la musique à partager. Si vous partagez cette désillusion joyeuse, bienvenue sur mon boulevard… et celui de Brett & Pat.
Le Deuxième confinement empêche artistes et fredonneurs de tourner. Pas de petit-tournoyer. Donc : voici une chanson du petit-tournoiement. Na, forcément na.
Tu sais que tu n’as jamais ouï la moindre mélodie française tubesque si, dès les premières notes de ce tube de la mélodie française, tu n’as pas envie de crier : « GNAGNAGNAAAA… ILS MÉDIIIIIIIITEUH… »
Dans la série inédite des « chansons malgré le confinement », en voici une sur quelques raisons qui font que nos raisons sont vaines. Veillons tard !
Dictateur inavoué de la Pensée complexe essaye d’écraser les libertés des individus et la possibilité de partager le beau ensemble, les deux étant consubstantiels ontologiquement. Avec nos moyens moyens, nous aurons donc le plaisir de lui adresser un p’tit doigt en propulsant ce samedi un concert de confinement sur YouTube, allant et venant entre…
Lors du premier Grand confinement, Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, a offert une série de pièces de Bach pour les spectateurs du festival Komm, Bach! que je machinchose. Aujourd’hui, nous en extirpons la première. The tube. En français : le hit. Bienvenue, en toute simplicité, chez une des grandes violoncellistes américaines….
Steve Vai, tiens-toé ben, j’arriiiiive ! C’était un jour de beau temps, vers la fin de la semaine où l’on enregistrait 44 chansons. Il faisait beau, y avait un jardin. On s’est dit qu’on pourrait bien s’en enregistrer une petite dehors. Comme on pouvait pas sortir le clavier, on a sorti la guitare. Et…
Dans un monde où l’on nous intime de rester chez nous en attendant le nouveau Youkali (le vaccin, donc), il est temps de penser que d’autres youkalis sont possibles. La magie du duo formé par Emmanuelle Isenmann et Jorris Sauquet nous y invite. Non, il n’y a pas de Youkali ; n’empêche ! Certains…
En passant, en chantant. À l’artisanal, au vivant. Parce que la culture ne meurt pas malgré l’inculture des salopards qui nous gouvernent. Créons, vivons, persistons, persiflons. Le reste ne sera jamais que billevesées.
Certains deviennent altistes parce qu’ils n’ont pas réussi à être violonistes. D’autres parce que cet instrument leur paraît riche de possibles immenses qu’il convient d’explorer. Concertiste international, Brett Douglas Deubner fait partie de ces solistes qui pensent que leur instrument est une chance à explorer tous les jours. Créateur de dizaines de pièces en…
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !