Je hais d’amour les chats de hasard

Quand je remplace le titulaire de Notre-Dame (j’ai pas fini) de Vincennes, en sortant du RER, je passe toujours par la petite rue parce qu’il y a un véto et, parfois, quand il fait beau mais pas trop, il laisse un chat ou deux dans une espèce de petit jardin, à l’entrée – comme ici….

Points de suspension

  Défricheur de répertoires rares, contemporains et souvent minimalistes, Nicolas Horvath explore avec gourmandise les trouvailles de jeunes compositeurs à qui il offre une vitrine luxueuse. En témoigne cette proposition de Melaine Dalibert, mise en valeur – pour le concert des Paysages intérieurs – par un jeu associant concentration et velouté.    

Partage musical

Apprenant que je venais donner à boire à l’orgue, le sacristain s’est offusqué : – Mais tu ne peux le laisser boire seul, car c’est l’une des pires perversions qui soit que de laisser un orgue boire par-devers soi ! Alors, bon, par solidarité, j’ai accepté une lichette du breuvage qu’il me glissa afin que…

Nicolas Horvath, The Tapes Years (1/6)

  Deux péristyles à cette manière de critique. D’une part, parler de Nicolas Horvath, personnage récurrent de ce site. Le zozo au brushing est un pianiste virtuose, entendu dans le monde entier, coutumier de la Philharmonie de Paris et interprète d’innombrables ou presque disques allant de Liszt à Glass en passant par Czerny et Satie…

Les grands entretiens – La maison soufie et le Dervish Spirit, l’intégrale

« Des soufis et des hommes », réédition intégrale Épisode 1 : introduction à la spiritualité soufie Lors de la Nuit de la collégiale qui s’est déroulée le 28 juin 2019 à Montmorency, une place de choix avait été réservée à un groupe de musiciens musulmans accompagné d’un derviche tourneur. Au succès considérable remporté par…

Architecture ferroviaire

  Grosse ambiance sur le dance floor. Voilà quelques jours que, presque sans partage, Claudio Zaretti squatte la play-list de ce site avec des chansons pimpantes. Pour ce jour, il explore un de ses vieux paysages intérieurs, évoqué via la chanson « Dans les gares » qui fait partie de celles que j’aime particulièrement, dans son répertoire,…

Éloge du p’tit coin

Et voilà. La folie Claudio Zaretti reprend. Cette fois, en trio, il est convoqué au coin. Une version inattendue et toute en suspension. Puisse-t-elle vous plaire !    

On the road forever

  C’est notre série Claudio Zaretti, faut croire. De quoi froisser sans doute la modestie irrémédiable de Mr Z. Cette fois, voici une fredonnerie sur la circulation et les croûtes – sur la vie d’artiste, donc – qu’il a offert au festival Komm, Bach! pour le concert YouTube du Grand Confinement intitulé « Paysages intérieurs« .  …

Envole-moi sans aile

Aller à l’hôtel implique-t-il d’enlever son sous-tif ? Là où résident de vieilles stars, peut-on vivre de belles amours ?  La modulation est-elle le sempiternel avenir de la chanson ? Réponse avec ce fameux et pétillant single de Claudio Zaretti.    

RIP, en mieux

Let’s rest in peace before we die. If great music may help, welcome.    

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (2/2)

Tous, nous avons nos petites appartenances. Tous, nous sommes donc un peu mulâtres. C’était le sens du tour de chant « Revivre. » dont tantôt s’ouvrit le premier volet.     Demeure ce paradoxe : comment être et mulâtre et de quelque part en priorité ?     Peut-être manière d’explication : nous ne sommes que d’où…

… and nothing else matters

  C’est un peu l’avantage du clavecin. D’emblée, t’es hors jeu. Dans un monde autre. Inactuel, quelque moderne soit ta musique. Et ça, dans un « écosystème culturel » obsédé par l’actualité, réelle ou fantasmée, mazette, ça fait du bien. Par exemple, quand Anna Homenya incarne digitalement les grooves du sieur Couperin, ça donne cinq feelings différents…

Dandinons-nous

  Pour la première fois, la « Chanson des îles » de Claudio Zaretti, fagotée en trio avec Jann Halexander et votre serviteur. Et le public pour se dandiner avec nous.     C’était une joyeuse façon de prolonger la relance post-Grand Confinement, qui suscita cet entretien…  

Invitation à la lévitation

  Quand un grand virtuose joue la musique qu’il aime, parfois, on se dit que tout le monde pourrait la jouer. Puis, quand il la joue, on se dit que l’on s’est bien trompé, y a quand même de la plus-value dans l’air. Nicolas Horvath fait partie de ces frustrateurs. Malgré nous, on s’en réjouit….

Tunisie angevine

Un jour (un peu plus, en fait), jadis, je suis allé en Tunisie. Pour le travail, bien sûr, pensez. J’en ai rapporté des lumières, des rigolades, des incompréhensions, de beaux et baroques souvenirs, des regrets d’ignorance, des amitiés éphémères, des rencontres ineffaçables… et une chanson que j’ai promenée, tantôt, à Angers, grâce à Jann Halexander….

Synesthésiquement vôtre

  Avide de paysages intérieurs, Charlotte Isenmann a poussé – par le truchement de Nicolas Fiery – l’audace jusqu’à traduire en notes, selon ses propres battements de cœur, les impressions d’un peintre costaricien. Le résultat saisit d’un bout à l’autre. Au festival Komm, Bach!, nous sommes heureux d’avoir recueilli ce témoignage d’une jeune danseuse, comédienne,…

Un de mes programmes préférés

C’est une sorte d’histoire que nous raconte la superstar worlwide de son époque : cette Douzième grande étude pour orgue est la plus narrative, la plus longue et la plus trop courte du recueil plaisant à souhait gratté par le désormais sous-estimé (pensez, il écrit de la musique plaisante) Sigismond Neukomm. À l’invitation de Christophe…

Avec Jann Halexander à Angers, 3 juillet 2020 (1/2)

Suite de la minitournée « Revivre. » de Jann Halexander pour visiter brasseries, cabarets et théâtres.     L’occasion de rendre visite à la dame qui dit si bien « Je t’aime » aux gens comme aux animaux.     Tout’ manières, hormis partager des notes tant que l’on est à peu près vivants et, si possible, faire vibrer…

Une once de grâce dans ce monde de patapoufs

  Les clichés sur les Russes n’y peuvent mais : de ce que nous connaissons d’elle, Anna Homenya est une femme tout aussi « bien tempérée » que son clavecin. Par chance, sous ce maintien bouillonne la lave musicienne. Témoin ce diptyque contrasté évoquant ses paysages intérieurs…    

Nanda renaît

Il y avait comme un air d’été dans la proposition de Jann Halexander, pour son tour de chant « Revivre. » où je l’accompagnais. Il y avait aussi comme un air d’été quand Nanda est venue faire une apparition – pardon, un feat. – et nous proposer de revivre. Hey, maybe it’s summertime again…    

Nothin’ can save me but myself

Pas toujours, mais parfois, il faut compter juste sur soi. Surtout quand vous donnez un récital dans un endroit exceptionnel et que la mécanique se révolte. Oh, bien sûr, être entouré de la capteuse d’images mouvantes coutumière et d’une des plus fantastiques jeunes organistes que l’on connaisse, réduite pour la circonstance à l’état de lutin…

Libérés, délivrés

  C’est notre chouchou. Tous les artistes du festival Komm, Bach! sont nos chouchous ; mais lui, c’est notre chouchou. Tant pis s’il n’aime point être présenté de la sorte. En somme, il estime être, le présomptueux, libre comme une statue indéboulonnée par d’incultes racistes de merde. Ça tombe bien. Nous, on ne veut pas…