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Un vendredi loin

L’autre jour, j’estois convié sur les terres de l’Aga Khan.


Comme il faisoit un petit vent sec et frisquet, je décidoi de seuhuivre mon hôteuhesse afin d’en boire un autre, de sec et frisquet, tout en sirotant le paysage.


Mais n’estois-je point venu pour goûter aux charmes des tagada-tagada ? Il estoit temps de déraper du bar des propriétaires pour gagner le cœur battant de l’affaire.


N’avois-je point débaroulé en ces contrées précises et sauvages pour courager quelques monteuhure et cavalier ?

Pierre-Louis Guerin, entraîneur-propriétaire ; Stéphane Pasquier, jockey ; et M. Ayguemorte, vedette.

Par ma foi, certes oui-da, l’était grand de temps d’assister à la présentation du trio compétitionnel, ainsi qu’à la course de 1900 m, dite « de la route du Milieu ». Ayguemorte y affrontait seize semblables à l’aide de sa technique madrilène préférée, la remontada.

Après une gouleyante quatrième place, le propriétaire se vit barboter une toque, et la vedette se fit doulcement bichonner avant de regagner pénates près de ses frangins, Vebron et Valdeblore, très sympa.


Le temps de saluer deux chiens et un semi-cheval, le sieur Caramel, et il était temps de revenir s’abreuver comme quatre-vingt beaux chevaux. Quasi une vraie vie, en somme, où, topoi obligent, les vieux dissertent fiscalité, les jeunes bisous, les Marseillais stratégie, sans qu’il soit jamais pratique de faire des papillotes de saumon, même dans une grande cuisine. Étrange, oui, étrange condition des êtres vivants !

Dieudonné, « L’Émancipation », 22 février 2018, Théâtre de la Main d’or,

Jouer par cœur, est-ce important ? Après la réponse en chanson, via Indochine (oui, c’est trrrès important), la question se re-pose au théâtre ce 22 février avec la première de L’Émancipation, vendu par Dieudonné comme son « dernier spectacle », « le vingtième en vingt ans ».
D’emblée, cependant, réglons LA grande question sur l’ontologie de Dieudonné comme artiste ou comme hitlérien bantou grimé à la hâte, associée à l’interrogation qui ne doit guère toucher que BHL, Pascal Elbé, Manu El Blancoss et leurs tribus de béni-oui-oui : nous en avons traité ici et n’avons guère à ajouter.
Passons donc à l’évaluation de cette arnaque qu’est L’Émancipation. En effet, l’artiste s’y émancipe largement du respect auquel il avait habitué, fût-ce de façon fort rentable, son public. De spectacle, ce soir, point : le comédien n’a « pas eu le temps d’apprendre son texte ». On veut presque croire à une farce – guère longtemps puisque le futur candidat à la présidentielle camerounaise va lire d’un bout à l’autre son propos, feuillets en mains. Chemin faisant, il va pour partie découvrir ce qu’il a écrit, à mesure que se déroule la première représentation.
De spectacle, point non plus côté décor : une chaise, façon nouveau théâtre suffira, quelques grotesques effets lumineux voire musicaux tentant de donner une impression de vie au début et à la fin… ou de guider vers un embryon de mise en scène (« à jardin ! à cour ! ») l’artiste perdu dans sa lecture. Pour, en moyenne trente balluches la place, c’est du foutage de goule, surtout pour un spectacle d’humour où la posture, le rythme, la respiration et le physique de l’interprète sont appelés à jouer un rôle essentiel dans la mécanique dramaturgique.
Le texte lui-même s’articule en cinq moments : une longue introduction autour de l’attrait pour la mythique forêt originelle, refrain bien connu des dieudophiles ; puis quatre sketchs de longueur inégale – la visite de Bernard le Messie dans la cuisine du comique, les remerciements de l’artiste à l’inspecteur du fisc et à la Justice avant de se barrer, le dialogue francophone au Bataclan entre un terroriste belge et un chrétien mélomane québécois, ainsi que les suites d’un braquage où deux « souchiens » prennent en otage un flic très africain. Aux longueurs compréhensibles pour une première exigeant de frotter le texte aux premiers publics s’ajoutent des longueurs liées à la découverte live du texte par le lecteur (reprises, remontages permanents de lunettes sur le nez, bégaiements, effets ratés, blagues mal anticipées, fin du spectacle en roue libre quand l’artiste attend, perdu, à jardin…). Cela n’exclut pas l’efficacité d’une grimace ou d’un aparté dieudonnique, mais cela contribue à figer une salle où certains essayent de s’esclaffer parce que c’est Dieudonné, et où beaucoup essayent de masquer leur consternation devant cette entourloupe pour la même raison.
Logiquement, la déception surligne les effets décevants. Ainsi de l’élégant passage, si terrrriblement long, sur les pets de Mme M’Bala M’Bala ; l’imprécision des accents – le Belge prenant par ex. sporadiquement des airs de M. Le Zobi ou grignotant les accents de sa victime ; l’absence de surprise (tous les accents sont connus et les personnages sont peu innovants dans la galerie dieudonnique) ; enfin, les quenelles récurrentes sur les noms juifs qui, si l’on comprend leur fondement, n’aident pas, à force de running gag systématique, à faire pétiller le spectacle au-delà du frisson de l’interdit, ce qui est vite limité.
Pour compenser cette sensation d’attrape plus que de farce, il faudrait davantage que l’ambiance bon enfant typique de la Main d’or, portée par un service d’ordre nickel et surtout un public métissé allant du juif à kippa à la famille arabe en passant par des bobos aux barbes bien taillées, des Noirs sapés comme jamais et des énergumènes comme votre serviteur. Sur le fond, Dieudonné a raison : en bradant ses places parfois, sans brader souvent, il surremplit son théâtre et bonde les Zénith – pourquoi diable s’embêterait-il à apprendre son texte ? Les gens viendront de toute façon, et c’est la dernière nouveauté avant une lointaine prochaine ! Grâce à Manuel Valls, à Christiane Taubira et à tous ces pseudo artisto-tellectuels qui prétendent expliquer aux crétins que nous sommes ce qu’il faut faire, le producteur M’Bala M’Bala a sans doute raison. Mais il est dommage que, pour son dernier spectacle, Dieudonné choisisse de ternir son talent par un p’tit crachat minable au visage des curieux et des fidèles.


Prime pour le site de l’artiste : il est proposé aux spectateurs payants d’évaluer le spectacle. Curieusement, l’évaluation ci-dessous n’a jamais été publiée parmi les autres. J’sais vraiment pas pourquoi. Petit problème d’honnêteté, « Dieudo » ?

Nous n’avons pas assisté à un spectacle mais à une lecture, l’artiste n’ayant pas eu le temps, sic, d’apprendre son texte mais ne se gênant pas pour maintenir la représentation – sans par coeur et sans décor, à prix fort, c’est chié.
L’art de la grimace ? Toujours là. Le sens du silence qui coupe la phrase et fait rire ? Bingo. La bonne ambiance de la Main d’Or ? Pas de souci. Mais le reste est dégueulasse.
Vendre trente euros ce qui n’est qu’une lecture, texte toujours sous les yeux et dans les mains, avec le lot de bégaiements, hésitations, limitations, maladresses, erreurs (répartition des accents), manque d’approfondissement, obligation pénible de remonter ses lunettes sur le nez, bref, avec toutes les faiblesses et scories que cela implique, nan, vraiment, ça n’est pas sérieux.
Quelle tristesse, donc, pour les spectateurs fidèles que nous étions, de partir du « dernier spectacle » d’un artiste apprécié avec la certitude de s’être pris une quenelle épaulée !

Critique jetable

La chose est établie : les critiques sont tous de grands malades.
Manteau sur la couenne, thermomètre dans la bouche
et ordonnance à portée de main, nous avons trouvé les ressources pour livrer,
enfin, au monde ébaubi, notre nouvelle recension.

C’est le carton dont chacun, tel Hectuel, parle ! Dans ma bibliothèque de nouveautés, j’ai donc choisi pour vous Édition limitée d’un auteur que nous connaissons tous mais qui reste toujours bleu, Lotus.
Le projet est classique : un propos dense (« résistant »), un fort volume (triple épaisseur), un grand souci de la langue (« fabriqué en France ») et la petite pointe de provocation qui caractérise l’artiste, surtout en ces temps de repli communautaire (« pur blanc pour plus de confort »). Certes, prétendre que l’on s’esclaffe à la lecture de ces pages blanches serait, d’évidence exagéré. Cependant, outre que le rire n’est pas obligatoire en art, que l’on sache, il y a, çà et là, certaines nuances de blanc qui feraient regretter à certaines leurs chères nuances de grès. Pas d’inquiétude, néanmoins, nous n’en dirons pas plus pour ne pas spoiler le suspense !
Sachez en bref que nous avons été touché par le professionnalisme dont fait preuve cette nouveauté éditoriale : une fois de plus, elle nous mouche – c’est vraiment une bonne à nez ! Le plus grand regret, et c’est bon signe, reste la brièveté du contenu, admise dès le titre (« édition limitée »). En somme, un produit qui convient à presque toutes les maladies en « ite », sauf à la phlébite, par exemple, ou à la grippe qui, elle, prend deux paix. Bonnes émotions à toutes et à tous.

C’est une histoire de regards (souvenirs, 3/3)


Sous un regard attentif, consciencieusement consigné au chaud, jadis, la neige s’installa. Elle découvrit alors le Roi de la Neige, ni libéré, ni délivré mais hyper conscious de son rôle.


Hélas pour sa crédibilité, par contamination de son maître, il adopta le regard Snoopy.


Depuis, il plut. La vie, quoi.

De mon perchoir (souvenirs, 2/3)


Au début, la neige, faut pas l’oublier, c’est des points blancs sur une photo. C’est après que ça a un peu plus de gueule.


Cela étant, faut pas non plus être porté que sur la dépression (#nofilter mais c’est pas une excuse).


Quand ça plane pour toi, c’est beau. Sinon, tu peux aussi, en rentrant du boulot, avoir l’impression que, certes, c’est plus rigolo que quand il drache, mais en termes de Bahamas attitude, on n’y est pas à cent pour cent.


Et ce nonobstant, force est de le reconnaître, ça a de la gueule, pour un ciel parisien smartphonisé. Pour un ciel parisien, donc. Youpi, quoi.

Indochine, « 13 Tour », 16 février 2018, AccorHotels Arena


Ce 16 février marquait l’heureux retour d’Indochine à « Bercy », pour le premier de ses quatre concerts complets, version « 13 Tour » (le cinquième vient d’être annoncé à la réservation et devrait rapidement déborder).

Le contenu

Au programme, 2 h 22 de musique distribuées, grosso modo, en deux temps :

  • d’abord l’interprétation du nouveau disque, 13, en réservant une chanson pour la fin ;
  • puis, après un rapide feuilletage de classiques (type « College Boy »), le passage aux golden hits, dont les quatre plus connus sont « J’ai demandé à la lune », pour le presque récent et, pour les préhistoriques « Canary Bay », « Les yeux noirs » et l’indispensable « Aventurier ».

Soyons clairs et stipulatoires : un concert d’Indochine n’offre guère de surprise, au contraire. Il est construit autour de topoi rassurants, qui contribuent à fédérer trois catégories de spectateurs – les fans hardcore, les fans qui envient un peu la fanitude des premiers, et les pièces rapportées, tractées par les deux premières catégories (on se souvient de Wally, à l’Espace Jemmapes, remerciant « la moitié des spectateurs qui a obligé l’autre moitié à venir »).

Photo : Rozenn Douerin

Les caractéristiques

Première caractéristique, la scénographie se décline en trois éléments-clefs : la structure (une scène au fond et une avancée scénique jusqu’aux deux tiers de la fosse) ; les écrans (cette fois joliment découpés façon icône de haut-parleur, avec un écran lunaire supplémentaire pour les spectateurs latéraux) ; et un jeu de lumières tout à fait pimpant, entre effets bateaux mais indispensables, élégantes trouvailles dans la verticalité et rétro-éclairage de la scène, notamment autour du chiffre « 13 », déformé tantôt en croix, tantôt en un T évoquant une pub pour Deutsche Telekom. Cette scène en T est truffée de prompteurs, car Nicola Sirkis ignore complètement ses textes grotesques (voir le refrain de « Song for a Dream », par ex.), semblant les découvrir parfois et s’emmêlant les pinceaux, dès le deuxième titre, quand il a la folie de s’en détacher – heureusement, la salle entière lui sert de prompteur lorsqu’il n’arrive pas à lire son texte, c’est-à-dire, hélas, souvent. À cette double scène (fond + avancée) s’ajoute une scène supplémentaire : la salle, puisque Nicola Sirkis tient à descendre dans la fosse pour saluer ses admiratrices au plus près.
Deuxième caractéristique, la répartition des rôles : un concert d’Indochine, c’est un concert de Nicola Sirkis, point. Ce vendredi, il est teint en blonde, avec une coupe à mi-chemin entre un jacques-higelin hirsute et un footballeur est-allemand inspiré par David Bowie (le spectacle, qui s’ouvre sur un hommage notamment à feu David, s’achève sur « Life on Mars »). Accessoirement, le fondateur du groupe est accompagné de vieux complices, de nouveaux déjà anciens et d’un p’tit inédit – en l’espèce, le batteur, vigoureux et constant : dans un répertoire qui fonctionne essentiellement grâce à la grosse caisse ultra-amplifiée, le Suédois derrière les fûts est la pièce majeure et, sans doute, le meilleur des instrumentistes du soir. Ajoutons aux musiciens l’usage, aussi abondant qu’escagassant, de bandes-sons de deux types : ambiances sonores ou, carrément, play-back (boucle additionnelle et chant enregistré).
Troisième caractéristique, le jeu de scène de Nicola Sirkis, en sus de la lecture de ses chansons, est structuré autour de trois éléments dramaturgiques : les remerciements, lourdement ostentatoires et récurrents ; les mouvements vers le public pour serrer des mains sous l’œil vigilant des, précisément, vigiles, eh oui ; et les « Sooo » tribaux, criés puis dansés dès que le riff instrumental prend le dessus, permettant à « l’électrastar » de crapahuter en hauteur au fond de la scène principale. La construction dramaturgique est aisément reconnaissable, avec le moment acoustique seul au milieu de la salle quand la fin du concert approche, les interludes parlés généreusement bafouillés afin de garder une once de spontanéité dans ce récital ultraprogrammé, les nombreuses pauses pour que papy récupère, le medley de la mi-concert, les gimmicks verbaux aussi attendus que sciemment limités (« putain de public ! putain de nuit ! »), le solo de clavier du chef, soulignant sa virtuosité à échelle humaine, digne de Partenaire Particulier – bref, tout ce qui, mis bout à bout, fait « concert d’Indochine ».

Seul au monde ou presque. Photo : Rozenn Douerin.

L’évaluation

Et donc, c’était bien ? Reconnaissons avant tout que cette énorme machine à cash qu’est une tournée d’Indochine s’appuie sur une remarquable maîtrise technique (lumières, design vidéo, puissance du son – contrairement au précédent concert du groupe vu à Bercy où, selon notre souvenance, les amplis étaient tombés en rade un bon quart d’heure) : très pro. Surtout, l’on apprécie que le patron ait choisi de chanter en quasi intégralité le nouveau disque, refusant de s’enfermer dans un enchaînement de tubes pour nostalgiques (« allez, on y va ! » lancera-t-il, fataliste, quand le temps est venu de passer au moment RFM du concert). Les concerts qui s’annoncent sont sans doute l’occasion pour le chef de constater l’erreur stratégique patente qui a consisté à choisir comme étendard du nouveau disque « La vie est belle », en espérant renouer, par le casting, avec le succès de « J’ai demandé à la Lune ». En effet, le public connaît mieux quelques autres chansons plus séduisantes – la palme revenant à « Un été français », élu nouveau simple et, pour le coup, vraiment chanté par le public. Les trouvailles visuelles accompagnant la musique sont en général plutôt séduisantes, surtout si l’on exclut la vidéo pataude ouvrant et clôturant le spectacle, ou celle d’Asia Argento en petite tenue, dont on suppute que l’érotique petite culotte doit nous faire oublier le play-back ; mais l’on regrette que les bonnes idées et les effets wow tendent à s’essouffler promptement (réutilisation des souffleurs de pétales multicolores… qui risquent de cacher les prompteurs, suscitant la panique du vocaliste ; envoi un peu cheap d’une vingtaine de ballons au final ; pas de « feu d’artifice » conclusif, etc.). Ajoutons que, à l’évidence, l’habillage visuel a dû susciter un investissement plus massif que le détail du son : voix et basse paraissent sous-produites par rapport aux frappes suédoises.
Alors, que manque-t-il vraiment pour séduire ? Peut-être que, en concentrant les moyens et l’énergie sur un spectacle plus resserré, le groupe aurait gagné en puissance – les baisses de tension lors des pauses multiples finissent par être lassantes, et la stratégie si récurrente qui consiste à laisser chanter le public pour masquer un trou ou reposer la voix fatiguée risque de décevoir ceux qui apprécient qu’un chanteur chante. Peut-être que, en apprenant au moins quelques textes par cœur, Nicola Sirkis ne colorerait-il pas son personnage respectueux des fans avec un côté mécanique et je-m’en-foutiste qui dissone dans ce show bien réglé. Peut-être que, en surjouant moins l’émotion et la reconnaissance (il nous semble que des mercis trop itératifs sont moins percutants que des grâces distillées à quelques moments choisis), la vedette ne laisserait pas sporadiquement sur le côté quelques-unes des pièces rapportées cités supra, prêtes à trouver avenant le zozo, la musique boum-boum entraînante, l’effet « souvenir modernisé » croquignolesque, mais obligées d’admettre, en leur for intérieur, qu’un peu de rigueur ou d’exigence musicale, de la part de Niiiiicola ne nuirait pas pour nourrir leur plaisir de spectateurs.

La conclusion

En bref, nous avons assisté à un spectacle bien habillé, résolument kitsch quoique technologiquement maîtrisé, et plutôt sympathique. Le show a fait le bonheur des groupies, amusé les sceptiques et incité l’ensemble de l’assistance à dodeliner de la tête en rythme. De la belle quoique perfectible ouvrage qui tient avec droiture sa promesse de divertissement bon enfant – c’est l’essentiel, même si l’on eût aimé y déceler un brin de folie.
[Et la première partie ? Ah, oui, on voulait parler de ce groupe nommé Requin chagrin, mais les services d’accueil d’AccorHotel Arena sont tellement nuls qu’il nous a fallu 45’ d’attente avant d’entrer dans la salle. Nous n’avons donc pu ouïr qu’une fin de set sentant son sous-Indochine. Pas de quoi nous faire une idée sur ce combo. Pas merci, l’organisation !] PS : on nous souffle que l’on a rien compris car y avait plein de soucoupes volantes au plafond. Ben, peut-être faut être un bas de plafond d’exclure autant de gens d’une partie du spectacle, et puis c’est tout.

J’apprends du tchèque

Invité à devenir provisoirement baryton professionnel faute de concurrent (et sans trucage néanmoins, ceux qui savent me devinent), je dois chanter, notamment, en tchèque, en portugais et en cantonais. Et le premier partiellement par cœur. Alors je bosse, vu que pas de trucage.