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C’est l’arrêt punch, coco !

– De toute façon, c’est mieux que vous le finissiez : après le week-end, il ne sera plus bon.
– Alors, vraiment par respect pour l’autorité curiale, hein, patron…
– Mais vous aviez pas fait vœu de…
– De quoi ?
– Ben, chais pas, dans votre branche, en tant qu’ancien syndicalissse, vous faites pas vœu de pas boire sur votre lieu de travail ou chais pas quoi ?
– Attention ! Vous m’avez proposé de donner sens à une proposition fomentée par une équipe solidaire dans un lieu sain, ce qui ne souffre nulle objection sauf si c’est tout pourri, et vous avez initié cette proposition dans votre bureau, qui est un lieu professionnel pour moi mais pas un lieu de travail. Ha-ha ! Et en plus, non, j’ai pas fait vœu, sauf de mes fesses sur le tiroir de la commode, mais c’est complètement débile alors je crois que ça compte pas. On se ressert un godet ?
– Soit, mais faites attention que l’homélie ne soit pas finie.
– Je fais. On se reconnecte à l’équipe solidaire, je range la carafe et je réfivie.
– Vérifie.
– Zactement. Sous vuivez, fa çait zizir.

Le Soum-Soum 7, 20 janvier 2017

Bertrand Ferrier au Soum-Soum (Paris 2), le 20 janvier 2017. Photo : Rozenn Douerin

Pour ce nouveau passage aux côtés de Barthélémy Saurel & friends, j’avais choisi de commencer par un mode d’emploi de la vie contemporaine, volé au Vaudois de Paris Michel Bühler.

Puis j’ai élevé le niveau intellectuel en proposant d’être glaçon et nu. Non sans sucer.

Mais c’était le jour de l’intronisation de Donald Duck. Alors j’ai osé un film américain, aussi, sur une musique de Damien Ferrier.

Bref, ça ressemblait joyeusement à une journée de merde, non ? (Si ? Merci.)

Emmanuelle est parmi nous, alléluia…

… et Véra aussi ! Deux artistes aussi avenantes que virtuoses viennent propulser un magnifique concert balayant dix siècles de zizique classique.  Entrée et sortie totalement libres, retransmission sur écran géant, accord de l’orgue tout frais par le facteur en personne, église chauffée, programmes papier offerts, et en plus on sera bien contents de vous serrer la paluche ou de vous biser la noisette. Alors, viendez donc, si le boum-boum vous en cause !

Le Clin’s 20, 19 janvier 2017

Bertrand Ferrier de retour au Clin’s 20 (Paris 20), le 19 janvier 2017. Photo : Rozenn Douerin.

Tantôt, j’étais de retour au Clin’s 20, après des siècles d’absence, pour fredonner des chansons « au pied levé » et à la main légère, suite à deux défections – ce n’est pas un gros mot. Histoire de fêter ce retour sans retard, voici l’intégrale du concert, avec un peu de peinture fraîche qui goutte çà et là et un peu de glotte sèche qui, elle, aimerait goûter ceci ou cela (essscuz qui permet de boire un coup, comme on sait… puis d’autres coups, bien sûr).
 Et, avant même que le groupe de collègues en goguette ne s’éloignât vers 3’30, ça commençait ainsi…

00:00 Introduction
01:00 American Movie (B. Ferrier / D. Ferrier)
04:36 Interlude 1
05:16 Rich (B. Ferrier / D. Ferrier)
09:53 Interlude 2
10:37 À la brocante du cœur (B. Ferrier)

Restait à aborder des thèmes universels comme le pognon donc l’immobilier, et l’importance de l’armoire dans la biographie des humains. Autrement dit…

00:00 Le hold-up (M. Bühler)
05:03 Interlude 3
05:30 Le monde est tout petit (B. Ferrier)
10:56 Interlude 4
11:39 Hanna Elisabeth Bethel (B. Ferrier)

Bertrand Ferrier au Clin’s 20 (Paris 20), le 19 janvier 2017. Photo : Rozenn Douerin.

Apparemment, avec le sérieux qui s’impose, l’immobilier et le love étaient les deux fils rouges de ce concert. Me demandez pas pourquoi.

00:00 Interlude 5
00:35 Fais-moi l’humour (B. Ferrier)
03:45 Interlude 6
04:02 La maison la plus énervante du monde (B. Ferrier)

Le verre officiel de Claudio Zaretti, ce tentateur. Photo : Rozenn Douerin.

Mais difficile de rester sérieux éternellement. Surtout quand, en percevant un verre sans propriétaire à portée de lèvres, on se met à rêver de glaçons tout nus…

00:00 Quand tu t’enfonces (B. Ferrier)
02:38 Interlude 7
03:00 La gare d’Arras (B. Ferrier)
07:35 Le glaçon tout nu (B. Ferrier)

Bref, ce fut un bonheur de s’assécher la glotte derechef dans un endroit accueillant où l’on mange bien et l’on boit sec. À la vôtre et à la prochaine !

00:00 Gribouillages (B. Ferrier)
05:23 Interlude 8
05:43 Glotte sèche (B. Ferrier)
11:15 Remerciements
11:41 C’est si bon le bonheur, version brève (B. Ferrier)

Le pire est né, hein

Peut-être sera-ce l’heure de mes dernières cérémonies (avant les prud’hommes) sur cet instrument si cher à mon cœur, mais c’est aussi celle de mon allégresse quand un instrumentissse avec qui je sévis sporadiquement me souhaite la bonne année avec d’esssellents chocolats – histoire de me confire dans mon kulte. Finalement, c’est ce qui compte. Et pour le reste, on verra plus tard.

Uh-uh

– Mais c’est toi qui devais accorder le clairon ! Moi, je suis nul en facture…
– J’ai trop le vertige. Tu verras, Bertrand, c’est simple, et en plus je te fournis la rasette. Tu cherches le 2C#, et tu tapotes. Allez !
– Pfff, d’accord. Alors, s’il te plaît, 2C#, tu peux te dénoncer ? Je suis monté jusqu’ici pour te tapoter, quand même.

Still got the groove

Quand Jean Guillou ne jouait pas sur les grandes orgues, c’est lui qui swinguait les cinq claviers et le pédalier. Il s’appelle Vincent Crosnier, il a préparé un programme de ouf (1 h 10), avec écran géant, église chauffée, programme offert, entrée libre et probable présence de Jean Guillou en personne. On voulait faire plus, mais on n’avait pas d’idée (à part en rachetant le bar d’à côté pour faire la chouille, mais c’était pas dans nos moyens – désolé, vraiment). Rendez-vous à 17 h au 24, bis rue de Saint-Pétersbourg / Paris 8.