De l’art de croire et de ne pas croire à la foi

Jann Halexander à l’Entre 2 (Angers), le 1er mars 2024. Photo : Bertrand Ferrier.

 

« Cesse d’être incrédule, sois croyant » : pourquoi pas, mais en qui ou en quoi ? Peut-être parce que, comme illicite, il y cite, ho ho ho, la punchline de Catherine Ribeiro (« je ne crois pas en Dieu parc’ que je crois en l’homme / En son vol en suspens »), Jann Halexander a souhaité glisser « J’ai pas la foi », chanson de sa composition, dans son nouvel hommage à La Ribeiro,

  • jamais obséquieux,
  • toujours admiratif,
  • forcément personnel.

À la librairie Publico, où les mille nuances de la contestation – de préférence radicale – sont source

  • d’ébullition,
  • de débat et
  • de saine colère,

Jann posait avec une vitalité lucide – et vice et versa – la question presque bernanossienne de l’à-quoi-bon, id est : à quoi s’accrocher pour donner sens à ce qui

  • se vit,
  • se partage et
  • s’interroge

dans l’existence en général et en concert en particulier ? Plus apparemment doux qu’un « Je ne te salue pas » leprestique (oui, apparemment), son hymne intitulé « J’ai pas la foi » frappe

  • au plus juste,
  • au plus suggestif,
  • au plus intime.

Ce 18 mars 2025, ça donnait ça.

 

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