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Le masque est un visage, et retour

Utopie du Paradis des edelweiss le 28 juillet 2024 à la tribune de Saint-André de l’Europe (Paris 8). Photo : Bertrand Ferrier.

 

Comme le veut notre nouvelle série, voici une improvisation du samedi soir enregistrée le dimanche midi. Une transfiguration, sans doute ou peut-être, gravée dans le recueillement et l’enthousiasme général, a minima. En tout cas, le projet ne manque pas de chien et donne ce qui suit…

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=9SuOkBXyWcc[/embedyt]

 

Entretien avec la mort

À Saint-André de l’Europe (Paris 8). Photo : Jacques Bon (http://www.cafcom.net/).

 

Dans le cadre de notre nouvelle série des « Improvisations du samedi soir », inaugurée par un hommage à sainte Isabelle, donc à Jean Dubois, voici un nouvel épisode enregistré sur l’orgue de Saint-André de l’Europe (Paris 8). Après le « Je vous salue Marie » (avec son texte liturgique cochonnifié et sa fausse coda), l’orgue prend la parole pour interroger « maintenant et à l’heure de notre mort » madame la camarde, la dame au zèle imbécile qui ne nous pardonnera jamais d’avoir planté des fleurs dans les trous de son nez.
Objet de l’interpellation, suivant peu ou prou les termes de l’épître de Paul lue ce jour : « Meuf, où diable est ta victoire ? » J’ai bien une petite idée mais, en attendant une réponse officielle, voilà la question.

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=HnIaqQSBNgo&live=1[/embedyt]

 

Isabelle, en quelque sorte

Jean Dubois par Bertrand Ferrier

 

Le 22 février en trois temps.

  • Voir que c’est la Sainte-Isabelle.
  • Entendre une chanson de Jean Dubois sourdre dans son petit cerveau.
  • En faire une sortie de messe.

Et hop !

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=IMvzQzG1wAQ&live=1[/embedyt]

 

Bertrand Ferrier et Pierre-Marie Bonafos, le 3 novembre 2024, en la chapelle Notre-Dame du Val-de Grâce (Paris 5). Photo : Rozenn Douerin.

 

La vidéo infra capture en toute discrétion une émotion particulière : celle de la conclusion d’un récital au Val-de-Grâce, lieu dont on oublie presque le prestige tant Hervé Désarbre, titulaire de l’orgue et chef des festivités musicales, vous fait sentir en liberté pour la conception du concert. Proposer une histoire du cool dans un établissement militaire aurait pu paraître irrévérencieux (ça l’était, de toute façon), mais le patron des saisons sonores du coin a senti que le projet était moins de fanfaronner que d’explorer cette étrange notion d’un cool synonyme de

  • « en vogue »,
  • « détendu » ou
  • « dans un sentiment à base de tranquillade ».

Exactement le contraire

  • de l’agitation censée être propre à notre époque,
  • du brouhaha devenu critère positif et discriminant sur les réseaux sociaux, ainsi que
  • de la vaine agitation dont nous devons faire preuve pour justifier notre existence et essayer d’oublier que nous allons mourir.

Alors, pour le dernier morceau de cool inscrit sur le programme, ne restait qu’une solution : suspendre, une dernière fois,

  • le temps,
  • le cœur,
  • l’esprit,

et partager cet intervalle avec le public des saisons val-de-grâciennes, toujours nombreux et chaleureux. Puisse cette musique résonner de la gratitude des musiciens envers

  • l’organisateur,
  • les puissances accueillantes et
  • les spectateurs incroyablement avides des expériences que leur offre Hervé Désarbre.

Le moment vécu était

  • grand,
  • chouette et
  • cool.

Etc.

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=muWYaiGOOGM&live=1[/embedyt]

 

Bien accompagné 35 : église Saint-Albert le grand (Paris 13)

Eleven à Saint-Albert-le-Grand (Paris 13), le 8 janvier 2025. Photo : Bertrand Ferrier.

 

Pour sa première expertise au nom des experts ès granularité sonore Sleepy & Partners, Eleven, ainsi nommé car il est le onzième d’une compagnie de dix-neuf super spécialistes, n’avait pas la tâche facile. D’une part parce qu’il intervenait sur un instrument désormais confié aux pattounettes d’Esther Assuied, jeune espoir de l’orgue depuis bientôt plusieurs dizaines d’années, donc ça rigole pas ; et d’autre part parce qu’il lui revenait d’évaluer un biniou électronique, ce qui ne ressortit pas exactement du même savoir que les orgues à tuyaux.
Pas de quoi effrayer l’expert pour autant, revendiquant une démarche inclusive, tournée vers l’émission du son « dans son rapport au spectre sonore » plus que vers l’élaboration physique du son. Un Hautpwerk n’a donc pour lui pas moins d’intérêt qu’un Cavaillé-Coll (que ledit Hauptwerk peut plus ou moins reproduire) dans la mesure où ce sont le son en tant que tel et la palette sonore dans sa globalité qui l’intéressent. Et le sachant de tonner, définitif :

 

le prestige est une chose, le résultat est ce qui nous intéresse.

 

Reste que la dimension électronique ne peut être négligée, en pareille circonstance, et elle semble avoir retenu toute l’attention d’Eleven. Certaines mauvaises langues ont suggéré qu’il avait cherché sur l’écran le lien vers Pacman, mais nous ne disposons pas des preuves suffisantes pour valider ou non cette hypothèse, même après avoir assisté à l’une des techniques préférées de testing de ces connaisseurs : l’épreuve du tape-cul.

 

Eleven à Saint-Albert-le-Grand (Paris 13), le 8 janvier 2025. Photo : Bertrand Ferrier.

 

Le résultat de cet exercice très prisé des experts ? Mo, mo, motus absolu. En tout état de cause, le mandataire de Sleepy & Partners n’a pas hésité à

  • bidouiller,
  • trifouiller et
  • un autre verbe en -ouiller

afin de « voir ce que le cerveau digital a dans le bidou », selon son expression.

 

Il y a quand même marqué Content, ça ne veut pas dire que l’auditeur est forcément satisfait,

 

a-t-il observé en gloussant très longtemps – humour de professionnel, sans doute. Hélas, quand il s’est agi de lui soutirer quelques informations sur son analyse, il s’est drapé dans sa dignité vu qu’il n’avait pas de drap à sa disposition et que, en revanche, il lui restait un peu de dignité. Tout juste a-t-il consenti à expliquer qu’il ne pourrait jamais exposer sa pensée dans la spontanéité d’un « échange à chaud », forcément sommaire et limité.
Il lui faudra l’espace permis par un rapport rigoureux et complet, lequel sera évidemment confidentiel. À croire que la granularité sonore sera toujours ce sublime mystère que nul non-initié ne pourra verbaliser, au moins jusqu’à la prochaine expertise, probablement…


Retrouvez les aventures de Sleepy & Partners…

  1. … aux grandes orgues de la collégiale de Montmorency.
  2. … à l’église Saint-Marcel (Paris 13).
  3. … à l’église Sainte-Marie-Madeleine de Domont.
  4. … à l’église Saint-Martin de Groslay.
  5. … à l’église Saint-Louis de Vincennes.
  6. … à l’église Saint-Joseph d’Enghien-les-Bains.
  7. … sur l’orgue provisoire loué par Notre-Dame de Vincennes.
  8. … aux grandes orgues de la cathédrale de Gap.
  9. … aux grandes orgues de Sainte-Julienne de Namur puis de la cathédrale de Namur.
  10. … à l’église Notre-Dame de Beauchamp.
  11. … sur l’harmonium du temple protestant du Saint-Esprit (Paris 8).
  12. … à l’église de Taverny et à l’église de Bessancourt.
  13. … à l’église du Raincy.
  14. … à l’église de Notre-Dame du Rosaire.
  15. … aux grandes orgues de l’église Sainte-Marie des Batignolles (Paris 17).
  16. … aux grandes orgues de la chapelle du Val-de-Grâce (Paris 5).
  17. … aux grandes orgues de la basilique d’Argenteuil.
  18. … sur l’orgue Cattin de Notre-Dame de Vincennes.
  19. … sur l’orgue Mutin-Cavaillé-Coll de Saint-Georges de la Villette (Paris 19).
  20. … sur l’orgue Merklin de Saint-Dominique (Paris 14), une fois ou deux.
  21. … sur l’orgue Delmotte de Saint-André de l’Europe (Paris 8).
  22. … aux grandes orgues de la collégiale Saint-Jean de Pézenas.
  23. … aux orgues de l’Immaculée Conception (Paris 12).
  24. … sur l’orgue de l’église Sainte-Claire (Paris 19).
  25. … sur l’orgue de l’église Saint-Denis de Gerstheim.
  26. … sur l’orgue de l’église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne.
  27. … sur l’orgue de Bécon-les-Bruyères.
  28. … sur l’orgue de Saint-Serge d’Angers.
  29. … sur l’orgue de la chapelle Ozanam (Paris 17).
  30. … sur l’orgue de la collégiale Notre-Dame de Vernon.
  31. … sur l’orgue du temple du Saint-Esprit (Paris 8).
  32. … aux deux orgues de la Madeleine (Paris 8).
  33. … sur l’orgue de la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours (Paris 11).
  34. … sur l’orgue de Saint-Eugène-Sainte-Cécile (Paris 9).

 

Un adagio

Avec Pierre-Marie Bonafos. Photo : Jacques Bon.

 

Ce n’est pas d’Albinoni mais c’est un adagio : raison de plus pour investir cette affaire, golden hit de la musique savante du vingtième siècle et plus, donc de lui inventer d’autres possibles !

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=08gdhLlYq1A&live=1[/embedyt]

 

Bien accompagné 34 : église Saint-Eugène-Sainte-Cécile (Paris 9)

Mulk à Saint-Eugène (Paris 9), le 30 décembre 2024. Photo : Bertrand Ferrier.

 

Expertiser l’organologie dans sa réalité factuelle comme dans sa potentialité virtuelle : telle semble être la problématique – un rien tarabiscotée, soit – de la compagnie de sachants répondant au nom de Sleepy & Partners, spécialisée dans la « granularité sonore », domaine confidentiel où seules quelques personnalités ont accès, mais domaine essentiel puisque, s’il est confidentiel, c’est sans doute qu’il est essentiel. Pour son trente-quatrième mandat, l’entreprise a mandaté Mulk, dont l’expertise de l’orgue de la collégiale de Vernon semble avoir été fructueuse puisque, depuis, il a tâché moyen de revêtir un coquet costume de travail. Jusque-là, ne circulaient que des photos de lui dans le plus simple appareil – ici, on ne parle donc pas de l’orgue, machine complexe s’il en est.
Mais soyons précis : qu’est-ce donc à dire de quoi ça parle à propos de, l’expertise selon Sleepy & Partners ?

 

Le projet d’une expertise granulaire est d’abord de jauger la sonorité du son en tant qu’il est son et non dans sa finalisation englobante,

 

nous a-t-il confié, pour expliciter (pensait-il) sa démarche, avec cet air mystérieux propre aux experts en général et aux organologues en particulier. Le Merklin désormais confié au sieur Vincent Rigot, ouï tantôt en récital, est un majestueux instrument au buffet conçu sur mesure pour l’église et aux claviers augmentés pour sa transformation d’orgue d’exposition en orgue d’église. Son Excellence l’Expert Mulk a écouté et testé presque religieusement et sans exclusivité

  • les jeux de fonds,
  • les jeux solistes,
  • le crescendo,
  • la joie du laïc apportant une missive à monsieur le titulaire (« ha, vous n’êtes pas lui ? / – Non, c’est moi »)
  • les différences d’accord des anches consubstantielles au genre de l’orgue,
  • les facéties secrètes que seuls les initiés du grade de titulaire peuvent connaître,
  • la voix des mystiques tentant une prière commune alors que le chapelet est encore loin,
  • la raison d’être du très curieux manque de cuillère I/II,
  • le suspense créé par le crantage des registres, et
  • le ressenti acoustique depuis la tribune.

 

Mulk à Saint-Eugène (Paris 9), le 30 décembre 2024. Photo : Bertrand Ferrier.

 

L’absolue exigence d’indépendance du gredin n’est pas allée jusqu’à l’obliger à refuser un first drink en compagnie du titulaire après l’effort, « mais seulement à des fins de complémentation d’enquête », a-t-il stipulé en sirotant la minable arnaque du « Bistro de la banque », cet éloge – assumé – du shrinking réduisant la pinte à 45 cl (y a pas de petits profits chez les gredins vu que, au bout de dix arnaques, t’as gagné une pinte, ça vaut la peine de l’assumer). L’atmosphère locale semblait aussi l’inspirer quand, peu après qu’il a goûté sa blonde, en TBTH, un couple à l’accent plus snob que prout-prout est venu rapporter deux chaises au bistrotier

 

sans doute prélevées en toute innocence par des jeunes souhaitant passer un moment paisible dans notre cité.

 

Sa Majesté l’Expert a soupiré et détourné la tête. Par la vitrine, il a constaté, rassuré, que, malgré les personnages grotesques qui peuplent notre quotidien (nous, ça va, on est normalses, mais les gens, pardon), le monde continuait à préparer son passage vers 2025, année alors en gestation ; et il en a déduit, pragmatique, que, comme l’orgue, le réel n’est pas ailleurs : il est simplement multiple. Resterait à savoir multiple de combien, mais cela n’entre pas dans le champ de son expertise, hélas. Allez, patron, apportez la petite sœur. Non, pas pour moi, pour Mulk, évidemment ! Quoique…


Retrouvez les aventures de Sleepy & Partners…

  1. … aux grandes orgues de la collégiale de Montmorency.
  2. … à l’église Saint-Marcel (Paris 13).
  3. … à l’église Sainte-Marie-Madeleine de Domont.
  4. … à l’église Saint-Martin de Groslay.
  5. … à l’église Saint-Louis de Vincennes.
  6. … à l’église Saint-Joseph d’Enghien-les-Bains.
  7. … sur l’orgue provisoire loué par Notre-Dame de Vincennes.
  8. … aux grandes orgues de la cathédrale de Gap.
  9. … aux grandes orgues de Sainte-Julienne de Namur puis de la cathédrale de Namur.
  10. … à l’église Notre-Dame de Beauchamp.
  11. … sur l’harmonium du temple protestant du Saint-Esprit (Paris 8).
  12. … à l’église de Taverny et à l’église de Bessancourt.
  13. … à l’église du Raincy.
  14. … à l’église de Notre-Dame du Rosaire.
  15. … aux grandes orgues de l’église Sainte-Marie des Batignolles (Paris 17).
  16. … aux grandes orgues de la chapelle du Val-de-Grâce (Paris 5).
  17. … aux grandes orgues de la basilique d’Argenteuil.
  18. … sur l’orgue Cattin de Notre-Dame de Vincennes.
  19. … sur l’orgue Mutin-Cavaillé-Coll de Saint-Georges de la Villette (Paris 19).
  20. … sur l’orgue Merklin de Saint-Dominique (Paris 14), une fois ou deux.
  21. … sur l’orgue Delmotte de Saint-André de l’Europe (Paris 8).
  22. … aux grandes orgues de la collégiale Saint-Jean de Pézenas.
  23. … aux orgues de l’Immaculée Conception (Paris 12).
  24. … sur l’orgue de l’église Sainte-Claire (Paris 19).
  25. … sur l’orgue de l’église Saint-Denis de Gerstheim.
  26. … sur l’orgue de l’église Saint-Saturnin de Nogent-sur-Marne.
  27. … sur l’orgue de Bécon-les-Bruyères.
  28. … sur l’orgue de Saint-Serge d’Angers.
  29. … sur l’orgue de la chapelle Ozanam (Paris 17).
  30. … sur l’orgue de la collégiale Notre-Dame de Vernon.
  31. … sur l’orgue du temple du Saint-Esprit (Paris 8).
  32. … aux deux orgues de la Madeleine (Paris 8).
  33. … sur l’orgue de la basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours (Paris 11).

 

Le quatrième prélude et demi enfin révélé

Pierre-Marie Bonafos au studio Rêve le jour (Drancy), devant le micro de Réjean Mourlevat en 2019, pendant l’enregistrement de « 44 ou presque ». Photo : Bertrand Ferrier.

 

C’est un exercice que nous avons inventé pour notre récital Une histoire du cool, en la chapelle du Val-de-Grâce (Paris 5) : revisiter quatre golden hits de la musique classique, que ce soit

  • en débordant librement le thème,
  • en réinvestissant la grille d’accords,
  • en extrayant juste un sample sur lequel improviser,
  • en augmentant la mélodie par la paraphrase, etc.

À ce moment du concert, le sort est tombé sur Frédéric Chopin, et le jeu a donné ce qui suit.

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=BdvJOSXXIns&live=1[/embedyt]

 

L’autre toccata

Au grand orgue de la collégiale Saint-Martin de Montmorency (Val-d’Oise). Photo : Bertrand Ferrier.

 

Cosy, à l’ombre de la célèbre BWV 565 de Johann Sebastian Bach, au côté de nombreuses pairesses toutes plus vibrionnantes les unes que les autres, la « Pastorius toccata » est l’une des rares œuvres écrites par Yannick Daguerre à avoir survécu à la mort prématurée du maître – à ma connaissance, si l’on excepte la messe utilitaire écrite en tant qu’organiste liturgique, c’est même la seule avec l’« Ave Maria » conservée par Auriane Sacoman. Éditée par le festival Komm, Bach! grâce aux bons soins d’Esther Assuied, elle

  • pulse,
  • swingue et
  • secoue,

emportée par la fougue stylistiquement œcuménique, et hop, du compositeur. Pour rendre raison de sa puissance, il faut

  • un orgue ad hoc (sur la vidéo infra, rien moins que le trois-claviers dont Yannick était titulaire),
  • une acoustique enveloppante mais précise (ici, la collégiale de Montmorency où Yannick a enregistré cette pièce) et
  • un interprète en titane (ici, Vincent Rigot, six premiers prix du CNSM, un DE, un CA, un post jadis à Saint-Louis-en-l’Île, un passage à Saint-Roch et désormais le titre de titulaire de Saint-Eugène-Sainte-Cécile).

Ça tombe bien : on a réuni tout ça pour la grandiose péroraison d’Échos et murmures, le concert-hommage à YD fomenté fin septembre 2024 dans l’un des plus beaux lieux de culte catholiques du Val-d’Oise ; et le résultat est enfin disponible sur YouTube !

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=BRodt8IHINs&live=1[/embedyt]

 

L’autre vol du bourdon

Pierre-Marie Bonafos le 26 juin 2024 au théâtre du Gouvernail (Paris 19). Photo : Rozenn Douerin.

 

Peut-on être cool et avoir le bourdon ? C’est ce genre de question presque aussi métaphysique que philosophique, et vice et versa, que Pierre-Marie Bonafos et moi avons affronté en élaborant le menu du concert intitulé Une histoire du cool, donné en la prestigieuse chapelle du Val-de-Grâce le 3 novembre 2024. La réponse à la question ayant rapidement été trouvée (« oui »), voici un extrait du récital, via un standard de Pierre-Marie.
Ceux qui se creusent la tête pour trouver une idée de beau cadeau musical à glisser sous le sapin peuvent d’ailleurs doublement se réjouir, puisque quelques exemplaires de son disque autour des Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgsky sont encore disponibles ici, et le disque est super (suivez-moi pour plus de critiques parfois concises).

 

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=TSjHhXcX3Uk&live=1[/embedyt]