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La novélisation enfin dévoilée


Les pauvres étudiants que j’ai fait souffrir pendant onze ans le savent : pour comprendre l’édition pour la jeunesse, il faut trois éléments – du jus de crâne (avec un coup de poing sur le bureau en hommage à mon prof d’histoire de khâgne, sire Bernard Phan), des notions d’entertainment pour comprendre les différents produits et une science assez sûre de la poly-exploitation. Autant dire que je suis fier comme un wakèr d’aller écouter les collègues et de leur proposer mes analyses des liens entre cinéma et édition pour la jeunesse lors d’un colloque qui s’annonce gouleyant, fomenté et pulsé par l’artiste et néanmoins universitaire cultivé, ça existe, et roué maître Enrique Seknadje.
Les curieux sont les bienvenus. Ben oui. Programme ci-d’sous.

And now for something completely different

Il est temps pour moi de me préparer à participer à la Biennale de littérature pour la jeunesse organisée par l’université de Cergy-Pontoise.

A priori, j’avais abandonné ces moments bénis où, pendant plusieurs jours, tu es payé (par ta fac, or j’ai plus de fac) essscluzivman pour écouter les collègues, réfléchir, parler, communiquer, débattre sur le cœur de votre expertise commune afin, dans la théorie, de rétrocéder aux étudiants la part stimulante de ces enseignements et confrontations. Je sais plus bien comment ça s’est boutiqué pour que j’accepte de participer à un dernier colloque, mais c’est vrai que, quand on m’invite, en général, je viens. Surtout si le colloque explore « la littérature de jeunesse européenne aujourd’hui » et que j’ai le droit de faire une communication titulée « dans la littérature pour la jeunesse d’aujourd’hui, l’Europe n’existe pas ». Un peu comme quand je viens rappeler que le Klassik de la « littérature jeunesse » est surtout une grosse machine pour vendre très cher des cochonneries.

(Essaye de m’empêcher de ramener ma grande gueule. Vraiment, essaye. Aimerais bien, parfois. Mais peux pas car ce que dis est vrai.)

Girls run the world (of young readers’ business)

Début article fictions historiquesJe vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent presque pas connaître. J’écrivais des articles universitaires. Le prochain paraîtra aux Presses Universitaires de Bordeaux et conclura le recueil sur les Fictions historiques pour la jeunesse en France et au Québec, dirigé par Brigitte Louichon et Sylvain Brehm. Et ça commence comme ça.

Inside la vie d’un turboprof

WC R209:30. Arrivée après trois heures trente de téléportation. D’emblée, débat de fond sur les murs de l’université.
20151001_12562112:30. Après un cours, break au soleil. Youpi.
Léon Rennes18:00. Fin des derniers cours. Retour à la gare de Rennes. Toujours de l’humour.
TGV octobre20:00. Sur le retour. En pleine préparation pour…
RugbyEt boum.

Je reprends les Rennes

Petit matin. TGV. Révision du cours possible.
Petit matin. TGV. Révision du cours possible.

Sept ans que Catherine Daniel, Solenn Dupas et Jean-Paul Thomas m’invitent à faire souffrir les étudiants de l’UFR ALC de Rennes-2 en leur dévoilant les bûûûleverserants secrets de l’édition pour la jeunesse. Quitte à me lever à 04:30, je dis oui, merci.

Pause du midi.
Pause du midi.

L’important, c’est l’or-ga-ni-sa-tion (surtout pour le repas de midi).

Le "chargé de cours", version off.
Le « chargé de cours », version off.

Les étudiants sont sympa, parfois même mignons, quasi toujours tranquilles. Mais frémissant est aussi le TGV du retour, quand t’es seul ou quasi seul dans le demi-wagon de tête, et que tu kiffes la vaillebe en sirotant une banane dans l’édition de la Pléïade. Genre : YOLO, et Vian (comme l’eau, quasi).

TGV de retour. Paisibilité. Good vibes and whatever.
TGV de retour. Paisibilité. Good vibes and whatever.

Si ça s’trouve, quand le train s’arrête, tu pourrais même faire des photos stupéfiantes sans savoir comment.

Arrêt sur image pour le TGV de 18:35.
Arrêt sur image pour le TGV de 18:35.

D’où la question finale : est-ce que tu ne te la pètes pas un p’tit peu trop, you Bewtwand Fewwier ?
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Qu’est-ce que le p’tit prince ?

PPJ’ai toujours pensé qu’une communication orale devait rester dans son cadre oral et son contexte spécifique, c’est même l’intérêt d’y assister – quitte à prolonger ce moment ponctuel par un article plus adapté à une diffusion moins restreinte. Quand je vais parler dans un colloque, j’essaye de créer une communication spécifique – même si elle reprend des « obsessions de recherche », bien sûr – et de la lier aux autres propositions des collègues. Donc une communication se comprend et s’apprécie, si tout va bien, in situ. Toutefois, comme je ne suis pas une contradiction près, j’ai sans doute signé une autorisation de diffusion de celle-ci.
Par prudence, je préfère ne pas regarder le résultat en entier (juste assez pour voir que les slides Power Point ont été insérées dans la vidéo de façon brillante mais parfois tardive et toujours statique, ce qui donne au début l’impression que je renvoie les auditeurs à une diapo sans rapport avec mon propos : d’où l’intérêt de ne jamais signer une autorisation de diffusion sans avoir vu au préalable le résultat, pan sur mes doigts). Ce nonobstant, si des curieux veulent suivre mon enquête sur le blondinet le plus rentable de la littérature française, ça se passe ci-d’sous !

Ultraconf en approche

Programme colloque Honoré

Je suis une flèche (à l’université de Brest)

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Drôles de genres

GenreCe 22 janvier, 11 h, à la Maison de la recherche (28, rue Serpente / Paris 6) : communication sur « Les sexes de l’auteur. Plasticité auctoriale et horizon de réception dans l’édition actuelle de romans pour la jeunesse », dans le cadre de la journée d’étude sur « Le genre des signatures ».
Et à 20 h, au Connétable (55, rue des Archives / Paris 3) : concert de chansons à texte, musique et billevesées. Entrée gratuite, sortie aussi, mais 1h10′ de charades, rébus, facéties et bouts-rimés bien quand même. Hum, normalement.

AFFICHE

La Fête des Lumières, est-ce brillant ?

Libellules lyonnaisesFaisons-nous une idée de la Fête des Lumières à travers deux installations, et concluons par exemple que, parfois, c’est sympa (cathédrale Saint-Jean, qui change des dessins animés privilégiés sur Bellecour), et parfois, ça fleure l’étouffage de goule. Mais je n’influence pas. Examinons plutôt les documents ci-dessous ou les décevantes libellules pour les voyageurs de la Tête d’or (image ci-d’sus)…
Ah, et un conseil : méfiez-vous du vin chaud des Petits frères des pauvres. Il est costaud. Vraiment.