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Ce vendredi, au théâtre L’Odéon – Jean-Roger Caussimon de Tremblay-en-France, a été créé
Tian Wen II de Huihui Cheng par le chœur Soli-Tutti (dans lequel je glisse quelques sons de basse 1), sous la direction de Denis Gautheyrie, avec l’orchestre Densités issu de l’ensemble Divertimento, feat. notamment les excellents Yves Bruchon, première clarinette, et Sandrine Roche, piano, sous la direction de Zahia Ziouani.  Juste avant, une partie des ensembles répétait les Řykadla de Leoš Janáček.
Les reconnaisseurs reconnaissent le régisseur, toujours attentif et serviable (si, un mec qui s’occupe du plateau puis qui tient la porte à une trentaine de clampins, c’est un mec attentif et serviable) à son bun, uniforme de la fonction à égalité avec le casque-micro pendant le feu de l’action. Quant à moi, j’ai vu la mort me faire couroucoucou dans les coulisses : la dernière fois que j’étais venu dans ce théâtre, c’était pas pour chanter de la musique hypercontemporaine, c’était pour applaudir comme spectateur fanatique les Jambons, formidable groupe mouvant marqué par la personnalité de l’excellentissime Philippe Chasseloup.
Si je devais bilaniser cette expérience, ce qui ne veut RIEN dire mais le dit BIEN, je proposerais cette formule : le temps passe ; les souvenirs de charcuterie, non. Bizarreries de la cognition humanoïde.