Les grands entretiens – Jean-Nicolas Diatkine 4

  Quel est le rapport entre Sharon Stone et Wilhelm Furtwängler ? entre une tortue sous-marine et le bois de santal ? entre un verre de whisky et l’esprit critique ? entre la course automobile et la musique classique ? entre un taureau et un ingénieur du son ? Jean-Nicolas Diatkine dévoile le fin mot…

Hervé Désarbre est retombé en enfance

  Heureuse nouvelle : avec l’aide de Pierre Cholley, Hervé Désarbre est retombé en enfance… à l’occasion du concert d’inauguration de Komm, Bach!, cinquième saison. C’était en septembre 2020 et, ma foi, ces enfantillages n’ont pas pris une ride.    

Les grands entretiens – Jean-Nicolas Diatkine 3

  Faut-il aimer pour jouer ? Faut-il avoir tout prévu pour bien interpréter ? Quand on a mal aux pieds, faut-il changer de pointure ou de modèle de chaussure ? Faut-il écouter Beethoven pour ne plus entendre les billevesées de nos gouvernants ou de nos patrons ? Et faut-il considérer Chopin comme une tasse de…

Sautillons, vertuchou !

  Ne vous fiez pas à son air sévère : Hervé Désarbre a toute la finesse et la malice indispensables pour jouer une sonate frétillante de Carl Philipp Emmanuel Bach. La preuve ci-dessous !    

Les grands entretiens – Jean-Nicolas Diatkine 2

  Après un premier épisode ébouriffant sur l’art de se comprendre et de comprendre une œuvre, Jean-Nicolas Diatkine nous invite à passer un step dans l’intimité de l’interprète et de son travail. Toujours ponctué, hélas, des questions saugrenues de l’interviouveur, l’entretien se faufile cette fois dans la fabrication musicale d’une interprétation et d’un disque. Nourri…

Une cavatine pour la route

  Voici le tube de Jo Raff, op. 85 n°3 de son petit nom, transcrit pour tuyaux par Aloÿs Claussmann : un peu de mignonnitude dans un monde souvent dégueu, injecté par l’imperturbable clergyman bien français qu’est Hervé Désarbre. Joie.    

Les grands entretiens – Jean-Nicolas Diatkine 1

Il fait partie de ces solistes exceptionnels – et de ces accompagnateurs recherchés – dont les récitals émeuvent les foules, les enthousiasment… et débouchent inévitablement sur la question : “Pourquoi vous n’êtes pas plus connu ?” Loin d’être le secret le mieux gardé du piano français, Jean-Nicolas Diatkine garde des années où la musique n’était…

L’arrêt public des prêtres en marche

  Un peu d’opéra qui charme : c’est par cette astuce que Hervé Désarbre concluait son concert inaugurant la cinquième saison du festival Komm, Bach!. En cette période de pilules amères, il était temps d’offrir aux gourmands ce petit bonbon. Bonne savourade à tous !    

Coming presque soon

  Rencontre exceptionnelle ce jour avec Jean-Nicolas Diatkine, artiste pas moins exceptionnel, notamment au sens premier du terme. Objectif : un nouveau “grand entretien” avec cet artiste évoqué çà et là. Pour les impatients, voici un extrait de son tout nouveau disque.    

Jean Guillou à Notre-Dame de Paris, Augure/Solstice (2/2)

  Après une première partie palpitante, comment conclure un disque bien plein (plus d’1 h 20), né de la fusion entre le fonds Carbou, des disques Solstice, et la volonté des hommes d’Augure ? Pour une fois, les rencontres d’intérêt, comme les conflits mais en mieux, célèbrent la mémoire de Jean Guillou par Jean Guillou…

Aujourd’hui, je bois rouge

  Lorsqu’il lança, tout seul comme un grand, la cinquième saison du festival Komm, Bach!, Hervé Désarbre choisit d’ouvrir deux bonnes bouteilles, extraites d’une suite œnologique germano-californienne. Après le Gamay, voici le Syrah. Comme on ne dit plus aux États-Unis, Tchine !    

Jean Guillou à Notre-Dame de Paris, Augure/Solstice (1/2)

  Vincent Crosnier le souligne en substance dans le riche livret qu’il signe pour le présent disque : les organistes ont ceci de commun avec les enfants vantards qu’ils veulent tous avoir la plus grosse. Pierre Cochereau (Notre-Dame) et Jean Guillou (Saint-Eustache), deux organistes scandaleux puisque ces zozos ont obtenu leur tribune sans concours –…

Restons sauvages !

  C’est un concert mystérieux. Nébuleux. Sauvage mais républicain. Un concert qui, contrairement aux teufs avec ministres trop riches rêvant de tutoyer Leroy ou aux technodances du ministère de l’Enseignement supérieur, respecte le port du masque pour les participants (partant, Sibeth la bien nommée n’est pas invitée). Un qui affirme, juste, résolument, que les musiciens…

À la vôtre !

  Lors du lancement de la cinquième saison du festival Komm, Bach!, Hervé Désarbre a débouché deux bouteilles offertes par Hans-Uwe Hielscher. Voici la première.    

Daniel Propper joue George Gershwin, Forgotten Records (2/2)

  Dans le premier épisode de cette recension, nous avons ouï la transcription d’une partition pour deux pianos orchestrée par un autre et arrangée par le même (si), et trois petits préludes écrits directement pour piano solo par le sieur George Gershwin. Dans ce second volet, voici son Songbook, transcrit par GG en personne et…

Daniel Propper joue George Gershwin, Forgotten Records (1/2)

  La transcription est à la mode. Elle embrase les organistes, parfois avec succès comme l’a montré récemment le succès d’un Vincent Genvrin, et elle attire à elle, entre autres exemples récents, des violoncellistes armés d’un marimba et d’un vibraphone et de plus en plus de pianistes. Parmi ces claviéristes insatiables, après le Franco-Italien Vittorio…

Ester Pineda joue Chopin et Granados (VDE-Gallo)

  Voici, a priori, un disque intéressant à triple titre. D’abord, il est vieux – si, dix ans, dans cette industrie, c’est super vieux ; et c’est joyeux que des attachés de presse croient assez fort à une artiste pour nous partager aussi la profondeur de son répertoire, au-delà de la nouveauté du moment. Ensuite, il…

Nicolas Horvath joue Alvin Lucier (Grand Piano)

  Après avoir été le musicien classique qui fricote, lascif, avec la scène harsh noise, le jeunot à brushing qui claque son Liszt et ébaubit l’assistance par sa virtuosité, le spécialiste de la musique minimaliste puis d’Erik Satie, le praticien des concerts de 12 à 24 h sans quitter la scène, Nicolas Horvath a noué…

Julius Berger joue “Bach Frequencies 60-90” (Solo Musica)

  Cet album est d’abord un disque de circonstance, puisqu’il a été fomenté pour tuer l’ennui et le néant des musiciens par temps de Covid. C’est ensuite un projet conceptuel puisque, faute de pouvoir enregistrer avec un orchestre ou de jouer de ci de là, Julius Berger a choisi d’enregistrer des pièces de Johann Sebastian…

Vittorio Forte joue Earl Wild, Odradek (2/2)

  Après un premier épisode ébouriffant, qui nous rappelle si nécessaire que les vedettes médiatiques du piano ne sont pas les seules à maîtriser le clavier, parfois au contraire, nous partons sur les ailes de la « Danse des quatre cygnes » de Piotr Ilitch Tchaïkovsky, extraite du Lac, où l’on suit ces quatre oiseaux…

Vittorio Forte joue Earl Wild, Odradek (1/2)

  Retardé et sérieusement menacé par le succès du coronavirus, de ses variants et de ses recombinations, le présent disque est déjà une victoire de la musique sur la folie anticulturelle du monde. Il enquille des transcriptions d’Earl Wild (plus un bis de Vittorio Forte en personne ou presque), rendant hommage au pianiste américain «…

En processus 2

  – On n’a pas eu le temps de tout enregistrer pour le concert de novembre… – Ben, c’est pas grave, avec l’autorisation du curé et la validation des gestionnaires du planning paroissial, on en remet une petite dans la cheminée quand vous voulez, non ?     – Ah ben, vu comme ça… –…

Andrea Griminelli, “Nessun Dorma. The Opera I love” (Decca Italy)

  Dédié notamment à Sting et à Andrea Bocelli, ce disque produit et inventé par le flûtiste Andrea Griminelli fera grincer les grincheux et ronchonchonner les grognons, c’est dire s’il a d’emblée notre sympathie. Il est porté par la conviction que la flûte est l’instrument le plus proche de la voix humaine (même si l’on…

En processus

  Ces jours-ci, on enregistre à tour de bras. En ce moment, ça sent plutôt l’orgue-et-trompette, même si Guy Touvron a de sacrés airs de Romain Didier…

Nicolas Horvath joue Brillon de Jouy (Grand piano)

  Il en va des exotismes comme des individus : ce qui, en eux, aguiche a priori n’est pas toujours ce qui retient a posteriori. Or, un certain exotisme auréole le nouvel enregistrement de Nicolas Horvath – même si le concept de “nouvel enregistrement” est très relatif chez un pianiste enregistrant plusieurs centaines de disques par…