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Avec Sébastien Defiolle (ingé son), Claudio Zaretti (contrebasse), Pierre-Marie Bonafos (sax) et la flatterie d’Esther Assuied feignant de me croire capable de jouer quoi que ce soit en la bémol mineur, cette tonalité de pervers.

 

Je me souviens que, pendant le confinement, autrement dit l’internement aussi volontaire qu’inutile des citoyens décrété par Pharaon Ier de la Pensée complexe, j’écrivais des chansons. Trois par semaine, en gros, pour lutter à mon échelle contre cet écrasement de la vie par un wannabe dictateur et son aréopage d’arrivistes en blouse blanche. Puis je me suis dit que les tonalités que je choisissais n’étaient pas assez variées – puis je me suis aussi dit : mais en voilà, une bonne idée de chanson !
D’où cette fredonnerie qui démontre, me semble-t-il, que trois accords, ça suffit, pourvu que l’on soit bien accompagné.