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Sylvie Carbonel à son domicile, le 16 mai 2024. Photo : Bertrand Ferrier.

 

Sylvie Carbonel est l’une des figures discrètement tutélaires du piano français-mais-pas-que. Après des études d’un brio peu égalé (premier prix première nommée au CNSMDP en piano, deux autres prix en poche dont celui d’harmonie dans la classe d’Olivier Messiaen), l’artiste

  • s’est perfectionnée avec succès aux États-Unis, à Julliard et à Bloomington,
  • a été hautement peaufinée par Radu Lupu en personne,
  • a décoiffé mélomanes et critiques lors de ses débuts avec orchestre à Carnegie Hall,
  • a tourné dans le monde entier,
  • a glané des prix dans les concours les plus prestigieux,
  • a enregistré des centaines d’œuvres, et point des moindres,
    • en solo,
    • en formation musique de chambre et
    • avec orchestre, et
  • s’est imposée comme une référence aussi bien
    • dans Mozart que dans Moussorgski,
    • dans le grand répertoire que dans le répertoire non moins grand mais moins connu,
    • dans le titillement de Domenico Scarlatti que dans l’exposition mondiale d’Alain Louvier.

Fin 2023, elle a publié chez Skarbo un coffret stupéfiant de dix disques passionnés et passionnants, qui a sidéré

  • aficionados,
  • curieux,
  • pairs et
  • autoproclamés connaisseurs (sauf les snobs, Dieu soit loué),

proposant ainsi une rétrospective saisissante d’une carrière gonflée de superlatifs. Son décalogue serait-il un bilan voire une épitaphe ? “Pas du tout, cette réalisation n’est qu’un début”, nous promet-elle. Si bien que, en ce mois de mai 2024, elle nous a accordé un “grand entretien” à cœur ouvert et à bâtons rompus sur

  • le passé,
  • le présent et
  • l’avenir.

Le résultat sera à découvrir en feuilleton presque bientôt dans ces colonnes !