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L’histoire ne s’est pas vraiment arrêtée. Jamais. Malgré Pharaon Ier de la Pensée complexe et la Pharmacienne de C8. Dès qu’il y a eu un interstice pour chanter, pas même une fenêtre, à peine une meurtrière, Jann Halexander a chanté et, bien sûr, je l’ai accompagné. Quand plus d’interstices, Jann en a profité pour enregistrer un disque concentré sur sept chansons intitulé Consolatio. Quand toujours pas d’interstices, il a pris le chemin des concerts sauvages ; j’étais dans ses bagages. À présent qu’une fenêtre de tir s’ouvre, il tente de se consoler de ce temps passé loin des fans et des curieux.
Ce samedi 12 juin, il donnera la première représentation de son nouveau tour de chant, qui fait la part belle aux nouvelles chansons et aux raretés de son répertoire… notamment. Soucieux d’ouvrir son univers, il invite pour une chanson le protéiforme Michael Bond, avec lequel il s’est produit tantôt pour un one-shot. Le reste ? Chansons avec du texte, de la musique, des sautes d’humeur et d’humour, des vibrations à partager avec ce zozo aussi énigmatique qu’accessible, ce même hurluberlu qui traîne ses guêtres sur les scènes francophones depuis, pfffiou, dix-huit ans, le bel âge.
Pour ma part, hâte de refaire ploum-ploum pour ce nouveau défi et de retrouver un public masqué associant connaisseurs experts et p’tits nouveaux intrigués. L’ambiance des concerts de Jann est toujours chaleureuse, entre les spectateurs et l’artiste mais aussi entre les spectateurs. Je ne sais pas si ça console, j’imagine que ça dépend de quoi ou de qui ; en revanche, j’ai bien constaté que c’est pomme-pet-deupe à tous les coups. Pour réserver moyennant moins de 13 €, c’est ici.