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Depuis que l’État cadenasse les lieux culturels, depuis qu’il interdit l’art dans les lieux cultuels, depuis qu’il tente de pulvériser les acteurs du milieu artistique, les lignes de fuite existent pour ne pas mourir la gueule fermée. Parmi elles, les concerts sauvages, dans des lieux improbables, devant un public compté qui ne découvre souvent l’adresse qu’au dernier moment, afin d’éviter du travail aux pauvres CRS ou aux braves flics en civil.
Le 30 janvier, un propriétaire de théâtre avignonnais a proposé aux volontaires de partager quelques vibrations avec leurs fans. Jann Halexander a sauté sur l’occasion. En voici un premier extrait, sauvage et improbable.