Tout feu ni flammes
On ne va pas mégoter. Pas de lieux de spectacle pour chanter. Donc, on continue de chanter en faisant feu de tout bois. Même les pierres, ça marche, hein.
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On ne va pas mégoter. Pas de lieux de spectacle pour chanter. Donc, on continue de chanter en faisant feu de tout bois. Même les pierres, ça marche, hein.
Alors que le gouvernement a sorti son marteau-piqueur contre la culture, beaucoup d’acteurs de ce petit monde essentiel sont morts ou en cours d’agonie. A priori, Alain Souchon, non. Ça tombe bien, c’est pas du tout le sujet de cette vingt-neuvième chanson de confinement ou d’entre-confinement, va savoir.
Le concert YouTubé pour cause de blabla sanitaire s’intitulait “Y a d’la joie”. Mais faut toujours se méfier des Américains, ils en font toujours plus. Alors, pensez, une Américaine. Enfin, une. Disons trois Américaines, mais une quand même.
C’était le début d’un concert quasi impromptu. Il fallait qu’il fût donné vite et tôt et, malheur, sans after – mais il pouvait être donné, ô miracle surplombant l’incompétence éhontée des politocards en blues blanc. Alors, avec le théâtre du Gouvernail et le chanteur Jann Halexander, assez frappadingue pour coproduire la représentation on a…
C’est cette punchline du poète Paul Valet qui nous guidera vers la lumière musicale, ce soir. Alors que l’organisation des concerts est toujours bridée par les décisions gouvernementales qui mettent à mal, euphémisme, le milieu culturel et nombre de ses acteurs, quatre artistes viennent chez nous grâce à la magie d’Internet. Le festival Komm,…
L’escargot rêve de laisser une trace. Nous, moins. C’est pour ça, on fait des chansons.
C’est un hasard, mais c’est encore un ploum-ploum de moi, extrait du concert “Y a d’la joie !” claqué en collectif le 21 juin. En même temps, c’est mon site, ça peut jouer aussi. Si, à la marge, mais ça peut jouer. Éventuellement.
Les salles de spectacle restent fermées. Celle-ci reste fermement ouverte. Comme les plus belles robes blanches, peut-être.
Les menaces et interdictions n’en pourront mais. Encore et encore, par la magie de la musique, nous danserons avec grâce. Obstinément. Car, comme chante Marie-Paule Mallet-Joris ou Françoise Belle, sur un volcan, il faut rester chic, c’est important.
Marcher sur le gazon, est-ce tenir le haut du pavé ? À défaut d’en pouvoir débattre en live, fredonnons-le entre nous.
Avec un joli sourire, c’est tous les jours dimanche. Avec deux, imagine. Et avec un nounours, bon, tu penses.
Dès le premier Grand confinement, Jasmina Kulaglich a accepté de raconter d’autres histoires pour le festival Komm, Bach!. Dans cet épisode, la pianiste nous parle de pagodes à travers les estampes d’un certain Achille-Claude. Juste pour le plaisir du partage. Rater ce cadeau où l’élégance et la musicalité le disputent à la savante respiration…
Il y a comme un air de funérailles, de mystère surtout, d’inspiration proposée aux oreilles qui passent. Et tout cela est produit par Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, qui vient de célébrer son nouvel anniversaire (Hannah, pas le NYCB). Fêtons l’artiste en la cyberapplaudissant pour cette pièce offerte au festival…
Le Deuxième confinement empêche artistes et fredonneurs de tourner. Pas de petit-tournoyer. Donc : voici une chanson du petit-tournoiement. Na, forcément na.
Dans la série inédite des “chansons malgré le confinement”, en voici une sur quelques raisons qui font que nos raisons sont vaines. Veillons tard !
Lors du premier Grand confinement, Hannah Holman, violoncelliste iconique du New York City Ballet, a offert une série de pièces de Bach pour les spectateurs du festival Komm, Bach! que je machinchose. Aujourd’hui, nous en extirpons la première. The tube. En français : le hit. Bienvenue, en toute simplicité, chez une des grandes violoncellistes américaines….
En passant, en chantant. À l’artisanal, au vivant. Parce que la culture ne meurt pas malgré l’inculture des salopards qui nous gouvernent. Créons, vivons, persistons, persiflons. Le reste ne sera jamais que billevesées.
Aujourd’hui, tout en mid-tempo, mettons en avant un cadeau fait par l’ami Jean pour aider le festival Komm, Bach! à passer un Premier confinement aussi smooth que poétique. Alors que les wannabe dictateurs fourbissent leurs armes, entre muselage, antimanifs, asservissement économique, rhétorique anxiogène, menaces et report des élections (parmi d’autres), coinçons la bulle le…
… donc voilà, quoi. Aujourd’hui, on emploie “ce nonobstant”, pis c’est tout.
Sous l’archet souple et attentif de Hannah Holman, la vie danse doucement et joliment. Un cadeau offert pour le Premier grand confinement, qui n’en résonne certes pas avec moins de force pendant ce Deuxième petit emprisonnement…
Paraît que, dans les magasins non essentiels, seule la clique se connecte. Ça tombe bien, ceux qui cliquent ci-après se pourront connecter à une chanson inédite moulée à la louche pour ne pas laisser le Petit confinement – cette infamie qui tâche de séparer les gens, de les humilier économiquement et de les asservir…
Une chanson sans gros mot, je crois. Moulée à la louche pour passer le reconfinement avec ou sans couvre-feu. Comme ça, en passant.
Aujourd’hui et pour quelques jours seulement, “afin de vous faire passer un agréable confinement et de partager un bijou d’expérience aussi jubilatoire que ciselée », tous les romans disponibles sur la boutique sont à dix euros, port compris, même les gros pavés de 580 pages (faut bien soutenir les transporteurs, tu penses). Il n’est pas…
Du 16 février au 10 mars, découvrez le grand entretien que nous a accordé le pianiste et compositeur Nicolas Horvath,
à l’occasion de la parution de ses Préludes à la lumière noire.
Cinq épisodes plus un bonus nous plongent à bâtons rompus
dans la fabrique d’une musique électro-acoustique puissante et profuse,
malaxée et propulsée par un jeune pianiste virtuose.
L’aventure commence ici !